• Passer au contenu principal
  • Passer à la barre latérale principale

FRh Conseil

Pour une approche humaine des Ressources Humaines

  • Formations et accompagnement professionnel
    • Coaching de dirigeants : développer son management en 4 étapes
    • Bilan Evaluation Hauts Potentiels
    • Bilan en Orientation Scolaire
    • Développement personnel : formation confiance en soi
    • Se former au bilan de compétences 
    • Se préparer à la certification Qualiopi Bilan
    • Faire un bilan de compétences
  • Les Ateliers de Conseil Carrières
    • Changer de job
    • Sortir du Burn Out
    • Préparer son entretien annuel
    • LinkedIn pour les Nuls
  • Le Cabinet
    • Qui suis-je ?
    • Témoignages & Références
  • Contact
  • Prendre Rdv
  • Blog
  • La chaîne FRh

confiance en soi

RISQUES PSYCHOSOCIAUX: SIX AXES DE TRAVAIL ET LEURS INDICATEURS POUR LES ABORDER

Le collège d’expertise de la DARES DREES sur le suivi statistique des risques psychosociaux au travail a retenu, à titre provisoire, six axes de risques à caractère psychosocial, chacun d’entre eux étant associé à une série d’indicateurs le mettant en lumière :
• l’exigence au travail
• l’exigence émotionnelle
• l’autonomie et la marge de manœuvre
• les rapports sociaux et relations de travail
• les conflits de valeurs
• l’ insécurité de l’emploi
Décortiquons ensembles ces axes …
1) L’exigence au travail
En ces temps de « crise », on met la pression sur les objectifs et les résultats ; la performance est valorisée au détriment souvent, de l’humain … la frontière entre la vie personnelle et professionnelle est de plus en plus ténue de par l’émergence des nouvelles techno car nous sommes en permanence « connectés », à nos téléphones, mails sur téléphone …. Nous craignons de rentrer de congés car nous savons que notre boîte mail sera « en débord » …. Les départs ne sont pas remplacés, et cela se ressent fortement sur l’activité … les clients sont de plus en plus exigeants et en « veulent pour leur argent » ….
Voici quelques facteurs identifiés : la quantité de travail excessive, la pression temporelle (salariés ne disposant pas suffisamment de temps pour faire leur travail), la complexité du travail (variété et multitude de tâches à exercer dans un temps donné), difficultés de conciliation entre la vie professionnelle et la vie personnelle ….

2) L’exigence émotionnelle
« Emotions » et « Business » voilà 2 mots qui ne font pas bon ménage en entreprise .. comme si l’émotion nuisait à la performance et pourtant … certains coachs sportifs n’utilisent-ils pas les émotions de leurs athlètes pour leur permettre de se dépasser ?
Cela tient certainement à notre éducation judéo-chrétienne, certainement aussi à nos valeurs et notre éducation … quoiqu’il en soit, il existe des indicateurs à repérer auprès de vos salariés .. ce repérage nécessite de l’empathie et de l’écoute des groupes et des individus :
– l’épuisement émotionnel ( ou burn out);
– la facticité des émotions (certains salariés cachent leurs émotions ou affichent une bonne humeur suspecte ; cela se retrouve souvent dans des métiers en contact direct avec la clientèle .Il semblerait qu’il y aurait une possible corrélation entre la répression des émotions au travail et l’augmentation des troubles musculosquelettiques et de l’hypertension artérielle…
– les tensions avec la clientèle / le public ; un roulement à l’accueil peut permettre de diffuser les responsabilités, de diminuer les tensions, de partager entre collègues sur certains sujets …
– L’empathie et le contact avec la souffrance (certains métiers du secteur social notamment)
– La peur au travail …

3) Autonomie et Marge de manœuvre
Il s’agit ici du « juste dosage » … de la responsabilité de l’encadrement … comment faire me direz vous ? dans certaines organisations, vous pourrez vous appuyer sur une véritable gestion des compétences permettant de repérer le niveau de chacun de vos collaborateurs et les amener à progresser en confiance, par le biais de la formation ou d’un suivi régulier.
S’il n’existe rien de la sorte, à vous de la créer ! … il s’agit aussi peut être de composer votre équipe en binôme (autonome/en cours d’acquisition) pour permettre à tout le monde de progresser … l’autonome devient « expert » ; il est capable d’enseigner à son collègue, et celui qui est en cours d’acquisition progresse avec un collègue (sans la pression du « n+1 ») …
Le niveau d’implication de l’ensemble des salariés, la transparence du manager semblent également des éléments de solutions sur ce point …
Quelques indicateurs :
– l’utilisation et le développement des compétences (salariés n’ayant pas l’occasion d’apprendre des choses nouvelles ou de développer leurs compétences professionnelles ou salariés dont le travail consiste à répéter continuellement une même série de gestes ou d’opérations)
– la participation et la représentation (salariés ayant le sentiment de ne pas être consultés lors de la mise en place de changements organisationnels ou technologiques)…

4) Rapports sociaux et relations de travail
Interrogé sur l’art du bonheur dans nos sociétés occidentales, Le Dalai Lama évoquait notamment le manque de communautarisme, soit la solitude et le peu d’échanges entre les individus … malgré les mails, le web et les réseaux sociaux ( !) …
Imaginer une « équipe » au sein de son entreprise, instaurer une communauté de « pensées » et de valeurs semble à mon sens, primordial … pour véhiculer du positif auprès de ses salariés et donc, par ricochet, de vos clients ( !)
Indicateurs à repérer :
– la coopération, le soutien social au travail (salariés travaillant avec des collègues qu’ils ne trouvent pas amicaux ou avec des collègues ou un supérieur qui ne les aident pas à mener leurs tâches à bien)
– la violence au travail, c’est-à-dire toute situation dans laquelle un individu subit de la part d’une ou plusieurs personnes de l’entourage professionnel des comportements hostiles de façon prolongée, cherchant à le blesser, l’isoler ou l’exclure (comportement méprisant, déni de la qualité du travail, atteinte dégradante, obscène ou à caractère sexuel). À noter que la violence psychologique est l’un des facteurs de risques majeurs de troubles dépressifs et l’une des premières causes externes de suicide
– la reconnaissance des efforts consentis et les récompenses qui en découlent en termes de déroulement de carrière, rémunération, sécurité de l’emploi et estime de la hiérarchie et des collègues (salariés estimant que leur travail n’est pas utile aux autres ou pas reconnu à sa juste valeur)
– le leadership, c’est-à-dire la clarté de ce que l’on a à faire dans son travail (salariés recevant des explications qu’ils ne considèrent pas claires, ordres ou indications contradictoires).
5) Les Conflits de valeurs
D’où la nécessité de vérifier, en recrutement, que les valeurs de l’entreprises (c’est-à-dire celles que vous véhiculez clairement) soient évoquées et partagées. Cela peut notamment être en lien avec la Marque employeur dont nous avions parlé dans un post précédent.
Ces valeurs doivent être souvent rappelées, même si cela vous paraît « tellement évident » …cela fait partie de votre fonction et a le mérite d’intensifier l’esprit d’appartenance évoqué au point précédent … par ailleurs, si ce sont effectivement vos valeurs, elles transparaissent dans vos actes quotidiens, donc pas difficile de trouver des exemples à mettre en évidence …
Quelques indicateurs :
– les conflits éthiques (salariés devant travailler d’une façon qui heurte leur conscience professionnelle ou devant effectuer des tâches qu’ils désapprouvent telles que de la vente abusive ou des licenciements)
– la pauvreté des moyens (salariés estimant ne pas avoir les moyens de faire un travail de qualité).

6) L’insécurité de l’emploi

On peut évoquer ici la charge de travail qui devient trop lourde à partir d’un certain âge (pénibilité …), la peur de perdre son travail car les objectifs ne sont pas réalisés …. Les emplois précaires, les rémunérations exclusivement variables ….

Quelques indicateurs :
– Sécurité de l’emploi et du salaire
– Soutenabilité du travail

Les outils du développement personnel

Est-ce indispensable pour un manager de suivre un stage de développement personnel ? ou est-ce simplement un effet de mode ? et si cela servait à se sentir mieux ?

Face aux contraintes de l’environnement, à la pression des résultats, à la nécessité de mener plusieurs activités en même temps, les cadres doivent disposer de moyens pour se renforcer.

Le savoir faire, leurs compétences ne semblent plus suffire … le « savoir-être » prenant le dessus; c’est-à-dire ces fameuses qualités comportementales  qui permettent de manager et de rester serein en toutes circonstances …des cadres plus efficaces car bien dans leurs baskets, performants, charismatiques, capables de prévenir les conflits, de négocier ….

Partant du principe que le meilleur outil du management c’est le manager lui-même, c’est effectivement sur son savoir-être que l’on va investir …

Les techniques de développement personnel ne sont pas nouvelles ; elles se sont développées aux Etats Unis à partir des années 50. (cf plus bas)

  • Compétences de base à acquérir en développement personnel ?

► gérer son stress, résister à la pression

Parler en public par exemple, est une situation génératrice de stress pour les cadres ; celle-ci renvoie à notre enfance, souvent à une expérience plus ou moins traumatisante de prendre la parole en classe.

On peut par exemple travailler la prise de parole en public par les techniques de la relaxation, la vidéo …

► exprimer ses émotions, son ressenti

La technique du « je » – j’exprime ce que je ressens plutôt que le « tu » ou le « vous »… ou le renforcement de sa capacité à dire « non », de s’affirmer, de savoir déléguer.

La capacité à dire « non » en l’argumentant, peut être une clé extraodinaire de développement … je me souviens d’un cadre à hautes responsabilités dans une structure parapublique, arrivé dans mon bureau à bout de nerfs, au bord du divorce et voulant faire un bilan de compétences … après quelques rendez-vous, nous avions analysé que sa principale difficulté était de toujours accepter les demandes de sa hiérarchie, et à « gérer »… au détriment de sa vie personnelle et familiale….

Travailler sur sa capacité à dire « non » lui a été bénéfique ; il a compris qu’il était reconnu par ses compétences dans son entreprise et que « dire non » n’était pas synonyme de « tire  au flan » … une première tentative lui a permis de comprendre que ses supérieurs avaient jugé, que s’il disait « non », c’est qu’il y avait vraiment un problème … un renfort de compétences lui a été accordé dans l’heure … quelques mois plus tard, mon client avait totalement changé d’attitude, il était plus ouvert, moins stressé et pensait à me raconter ses prochaines vacances avec sa famille … chose impensable quelques mois auparavant (!)

De manière générale, l’accompagnement en développement personnel permet de travailler surtout la Confiance en soi, la communication et les relations humaines.

  • Quels outils ?

Les apprentissages se font à l’aide d’outils issus de l’analyse transactionnelle (AT) ou de la Programmation Neuro-Linguistique (PNL), l’approche systémique également…

Côté entreprise, un bémol reste à énoncer, il est plus facile d’envoyer des cadres en stage que de remettre en cause son organisation …

Autre bémol, côté individu … il est facile de croire que l’on va tout résoudre avec ces outils … nous disposons tous d’un « potentiel » en nous, qu’il s’agit d’activer …pas question non plus, de se changer complètement … appuyons nous sur ce que l’on sait bien faire pour être davantage performants (il est plus facile de cueillir les fruits sur les branches basses de l’arbre …).

 

Il ne s’agit donc pas de changer sa personnalité mais de se donner des outils adaptés aux comportements.

Le développement personnel permet ainsi :

–       Une prise de conscience de mes modes de fonctionnement,

–       D’ancrer de nouveaux réflexes , en utilisant des mises en situation, des jeux de rôles …

 

Deux éléments importants avant d’envisager une telle démarche :

–       Valider votre motivation ; êtes vous réellement prêt ?

–       Vérifier les compétences de votre « coach » et la nécessité de construire un plan d’actions à l’issue de chaque séance

 

  • La PNL, l’AT, l’Analyse Systémique en quelques mots …

La PNL, conçue par Grindler et Blandler à la fin des années 70, s’appuie sur 3 sources de références :

–       Les travaux de l’école de Palo Alto, Bateson,Watzlawick..

–       L’approche thérapeutique comportementale, Erickson

–       Les démarches de la psychologie cognitive, dont elle représente une tentative de vulgarisation

La « programmation » fait référence à la comparaison entre le fonctionnement de l’ordinateur et celui du cerveau humain, qui crée et applique des « programmes » comportementaux.

« Neuro » concerne le traitement de l’information, de la perception sensorielle des données extérieures, que fait notre système nerveux. Cette prise en charge des données sensorielles élabore un état interne propre à  l’expérience « vécue en cours ».

« Linguistique » concerne le comportement et le langage ; ceux-ci sont le reflet de l’état interne que vit la personne dans son expérience.

La PNL part du principe que nous évaluons nos expériences, comportements et objectifs en fonction de leur cadre de référence. La PNL propose donc de se mettre en position de choisir d’autres cadres de référence …

L’Analyse Transactionnelle (AT) a été créée par Eric Berne après la seconde guerre mondiale. Fortement influencée par les courants freudiens, cette théorie émet l’hypothèse que la structure psychologique des individus se révèle dans sa façon de communiquer. Elle s’appuie sur les états du Moi (parent, adulte, enfant) et étudie ce qui se passe dans le psychisme à travers les échanges relationnels, appelés « transactions ».

Elle fournit une connaissance de soi et des autres, en prenant conscience des « jeux » entre individus et/ou groupes.

L’approche systémique, est issue des travaux de WATZLAWICK.

Le diagnostic systémique consiste à rechercher les lois qui régissent une personne, une relation ou un groupe. Considérant qu’un système ressemble à un mobile qui bouge tout entier quand un élément seul est mis en mouvement, la systémique cherche l’endroit clé du système qui permet de changer les lois établies …

 

 

 

 

  • « Aller à la page précédente
  • Page 1
  • Page 2

Barre latérale principale

Articles récents

  • Démissionner: pour manque de sens et d’impact
  • L’explosion des indépendants en France
  • Le Bilan de compétences Booster
  • Syndrome de l’imposteur: l’évincer en 5 points
  • Stress au travail: Diminuez la pression!

Blog partenaires

  • Le blog Parlons RH
  • Mentions légales

Copyright © 2025 · FRh Conseil © Tous droits réservés.