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FRh Conseil

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BIEN DANS MON POSTE, BIEN DANS MA TETE

Développement personnel : formation confiance en soi

Améliorer sa confiance en soi, Booster sa communication pour ne plus passer inaperçu,

Oser dire Non, Améliorer sa prise de parole en public, Gérer les conflits, Gérer mon stress, Optimiser son organisation, Gérer ses priorités …

Vous êtes à un moment dans votre vie où vous vous dites qu’il serait temps de bosser sur l’un de ces sujets … vous libérer de certaines contraintes qui pèsent et vous empêchent d’avancer ?

FRh Conseil vous propose de vous rencontrer pour élaborer un programme d’accompagnement, avec vous.

Psychologue de formation et Coach Neurocognitiviste et Comportementale, Florence ROUSSEL utilse des méthodes d’acccompagnement éprouvées.

Avec elle, vous progresserez rapidement dans votre réflexion et mettrez en pratique les exercices proposés entre chaque séance.

Pour prendre rdv : 06.22.158.508 (FRh Conseil, cabinet RH Marcq en Baroeul (près de Lille)

Un bilan de compétence : pourquoi faire ?

un bilan de compétences frh conseil
un bilan de compétences FRh Conseil

… quand pense-t-on à faire un bilan de compétences ?

quand …. 

  • dans votre métier, vous pensez avoir fait le tour,
  • vous dites qu’il est temps de faire autre chose,
  • vous pensez que vous avez des compétences inexploitées aujourd’hui,
  • vous souhaitez évaluer les possibilités qui s’offrent à vous demain,
  • vous souhaitez faire le tri dans toutes vos idées d’orientations ou simplement confirmer une voie,…  dans ce cas, le bilan de compétences est fait pour vous.

FRh Conseil tentera donc modestement de vous présenter le bilan de compétences de façon générale, ses objectifs, son déroulé, les professionnels habilités à les réaliser, les façons de financer son bilan.

Objectifs mutiples pour faire un bilan de compétences

– (re)prendre confiance en soi et s’appuyer sur ses forces et sur ses acquis pour réaliser son projet

– prendre du recul sur son expérience, son vécu professionnel et sur la réalité du marché de l’emploi

– s’autoriser à envisager autre chose, peut-être un vieux projet abandonné … de prendre le temps d’analyser et de décider, en connaissance de cause, en vérifier la réalisation possible ou non, en fonction de votre situation personnelle

– s’ouvrir à de nouvelles perspectives, de nouvelles possibilités d’évolution

– donner du sens à sa carrière et de définir concrètement les prochaines étapes

– identifier ses valeurs, ses aspirations de développement personnel et amorcer les changements

Lorsqu’on pense à faire un bilan de compétences, on pense essentiellement à travailler sur soi:

  • sur vos points forts personnels et professionnels (analyse de réalisations professionnelles, mapping de vos compétences),
  • sur vos intérêts ou attirances professionnelles,
  • sur vos valeurs et votre personnalité … Vous découvrirez  ainsi des pistes professionnelles que vous testerez, afin de disposer d’une vision bien précise de votre projet, des atouts que vous possédez déjà et  de ceux qu’il vous reste à acquérir (étude d’un projet de formation) et de la façon dont il vous faudra le mettre en place (élaboration d’un plan d’actions).

Plus que le prochain poste, le bilan vous amènera à réfléchir sur la gestion de votre carrière et donc aussi, du poste d’après.

Grâce au bilan, vous allez mieux vous connaître ; ainsi le conseiller, tout en vous accompagnant dans vos projets, vous donne des clés de développement personnel et vous permet de bénéficier d’un coaching personnalisé, en lien avec vos besoins.

Durée à prévoir et déroulé pour faire un bilan de compétences

Il vous faudra compter environ 2 mois, pour réaliser votre bilan. Celui-ci se composera d’entretiens réguliers en face à face pour  une durée variable de 13 à 24 heures. Il vous faudra également prévoir des phases de travail personnel de réflexion et de recherche (environ une quinzaine d’heures). Le travail personnel réalisé alimente la réflexion en entretien.

Un atelier collectif vous permettant d’exprimer votre projet professionnel, face à d’autres personnes. Cela vous permet de peaufiner votre argumentaire, de tirer les points forts de votre présentation orale, d’élaborer une offre de services percutante face à un potentiel recruteur, un banquier, ou à un jury de sélection pour la réalisation d’une éventuelle formation.

Vous êtes intéressé ? Le programme, c’est par ici

Faire un bilan de compétences: bien choisir son prestataire

De nombreux et divers acteurs sont présents pour vous accompagner dans la réalisation de votre bilan de compétences. Dans ce contexte, bien choisir son consultant est essentiel pour tirer le meilleur parti de la vingtaine d’heures que vous allez consacrer à ce travail sur soi.

Les professionnels portant le titre de « psychologues du travail » apparaissent comme une valeur sûre dans le domaine du bilan de compétences ; diplôme par ailleurs, souvent exigé des financeurs. Ces professionnels ont réalisé 5 années d’études, on pratiqué sous supervision et sont formés à la conduite d’entretien, la posture d’accompagnement et aux méthodes d’évaluation et de développement personnel.

L’encadrement des pratiques de bilan par un psychologue du travail apporte évidemment certaines garanties. Nous vous conseillons donc de vous assurer qu’un psychologue est présent au sein du cabinet où vous réaliserez votre bilan, que la restitution des différents inventaires psychologiques vous soit faite sous son contrôle.

A noter également que le Bilan de compétences est régi par un cadre réglementaire strict, défini au Code du Travail (Articles L.6313-1, L.6313-10 et R.6322-32 à R.6322-50).  Vous trouverez ici plus de détails sur ce cadre.

Faire un bilan de compétences: le premier contact est primordial

Pour choisir le consultant avec lequel vous allez travailler, vous pouvez le rencontrer lors d’un premier entretien gratuit. Le but étant de faire connaissance, d’expliquer ce qui vous amène à cette démarche. Le consultant validera que la démarche de bilan est appropriée à votre situation. Il vous expliquera sa méthode de travail et son parcours.

Pour avoir une idée du programme d’un bilan de compétences, c’est par ici…

Cet échange est très important car il vous permet de vous faire une idée de la démarche et aussi de valider que vous êtes en phase avec la personne qui vous guidera dans votre réflexion ; ici les affinités sont importantes à prendre en compte. Le consultant est un « guide » dans votre réflexion et ce, tout au long de la démarche de bilan. Vous êtes acteur de votre bilan et c’est votre avenir qui est en jeu.

En aucun cas le consultant ne doit choisir pour vous ; la réflexion doit venir de vous !  Il est donc conseillé de rencontrer 2 ou 3 consultants afin de bien choisir la personne qui vous accompagnera.

Aussi, assurez-vous également que le consultant aie prévu une phase d’analyse du marché de l’emploi pour valider votre projet ; inutile de vous faire rêver si votre projet professionnel n’est pas réaliste !

Il semble important aussi de s’assurer des résultats qualitatifs du cabinet que vous rencontrez. Par exemple, chez FRh Conseil, fin, nous réalisons une étude statistique sur les devenirs de ses bénéficiaires bilans depuis 2008. Cela représente un échantillon de  88 bénéficiaires. En voici les résultats … cliquer ICI

Faire un bilan de compétences: combien ça coûte?

Vous êtes salarié ? en CDD ou en CDI ? Le bilan de compétences peut être financé par votre entreprise, via le plan de développement des compétences (ex plan de formation). Il s’agit d’en parler à votre supérieur ou à votre référent RH. Contactez le, afin de savoir la prise en charge financière qu’il peut proposer .

Vous pourrez aussi réaliser  la demande de financement via le CPF, sur l’application ou sur  la plateforme CPF ,auprès de notre centre.

Vous êtes demandeur d’emploi ? Pôle emploi finance aussi des bilans de compétences, via une attestation individuelle de formation et la prise en compte de vos droits CPF.

FRh Conseil : le bilan de compétences, notre expertise

vous trouverez ici plus de détails sur notre prestation sur-mesure.

Cet article a été rédigé en collaboration avec Hugo Flajet.

« Je suis étudiant en Master 2 de psychologie à l’Université  de Lille. Je m’oriente vers la psychologie du travail et plus spécifiquement  en « évaluation ». Dans cette idée, j’ai effectué un stage chez FRh Conseil pour découvrir et apprendre les bases du métier ». Hugo Flajet.

 

Résultats de notre enquête suite à la réalisation d’un bilan de compétences chez FRh Conseil

FRh Conseil entre dans sa neuvième année d’existence. Et oui ! déjà !!!

Nous avons souhaité faire le point sur ce qui caractérisait un bilan de compétences chez FRh Conseil, ce qu’avaient apprécié nos clients, les avantages d’un bilan de compétences chez nous. Nous souhaitons vous aider à percevoir l’intérêt de réaliser un bilan de compétences, ce que cela peut vous apporter, de manière concrète.

Ainsi, ce questionnaire portait sur le lien entre le parcours professionnel et ses évolutions, suite  à la réalisation d’un bilan de compétences. Il s’agissait pour nous, de saisir les évolutions perçues suite à la réalisation d’un bilan de compétences, la prise en compte du temps dans ces démarches ainsi que des dimensions de développement personnel, que le bilan avait permis, ou non de développer.

Nous avons donc interrogé l’ensemble des stagiaires ayant réalisé un bilan de compétences chez FRh Conseil, depuis la création du cabinet, en 2010 (soit 88 bénéficiaires au 26/02/2018, taux de réponses : 21,5%, 19 réponses). En voici les principaux résultats.

95% définissent un projet professionnel après un bilan de compétences

Chez FRh Conseil, 95% des stagiaires définissent un projet professionnel à l’issue de leur bilan de compétences.  Les projets professionnels sont diverses, cependant les préconisations de fin de bilan (reprises dans le plan d’actions de la synthèse) sont suivies par 100% des stagiaires interrogés, pour 1/3 dans les 2 mois suivant la fin du bilan de compétences et pour 60% à moins d’une année après la fin du bilan. Les bénéficiaires, chez FRh Conseil, sont bien acteurs de leur bilan.

70% des stagiaires d’un bilan de compétences FRh Conseil considèrent que « le bilan a été  moteur  dans leur évolution professionnelle » et 80% pensent que ce bilan a été « utile dans leur évolution professionnelle ».

84% des stagiaires interrogés ont changé de poste après le bilan de compétences : un quart d’entre eux a créé une entreprise, un autre quart a évolué hiérarchiquement, 19% de l’échantillon a choisi une évolution transverse (relative à une expertise métier), 31% a choisi la reconversion, passant parfois par une période de formation.

Pour autant, 63% des stagiaires interrogés n’ont pas suivi de formation à l’issue de leur bilan de compétences. On peut supposer que le travail effectué en bilan aie le pouvoir de booster la confiance en soi, la valorisation des compétences existantes, en vue de mieux en parler lors d’un entretien de recrutement par exemple.

On peut également supposer que l’étude du marché du travail a permis de repérer des métiers transverses, utilisant des compétences similaires, non soupçonnés par le bénéficiaire avant son bilan.

De même, 63% des stagiaires interrogés ont changé d’entreprise après leur bilan (ceux ayant évolué hiérarchiquement et de manière transverse); ceci tend à démontrer que l’argumentaire sur son profil et ses compétences, ainsi que la connaissance de son marché cible est un atout acquis, à l’issue du bilan. La méthodologie de recherche d’emploi, bien que ne faisant pas partie de la démarche de bilan,  est souvent abordée, en fin de prestation.

Enfin, les stagiaires bilan de FRh Conseil, pour 95% d’entre eux, ont choisi notre structure pour son professionnalisme (et nous les remercions pour leur participation à cette étude!)

A noter que, chez FRh Conseil, nous ne constatons pas à ce jour, d’abandon dans les parcours d’accompagnement. Ceux-ci sont réalisés en totalité. Nous nous tenons à votre disposition pour vous présenter davantage nos méthodes (taux de réalisation des entretiens, …).

La Mécanique du Stress par Bernard ANDRES

DONNEES GENERALES

Toute relation avec le monde extérieur a une influence sur moi. Nous l’appellerons tension ( ce mot n’étant pas forcément à prendre dans un sens négatif) ou force dans la suite de notre article. Cette tension peut avoir une intensité différente selon le message, le contexte, ma personnalité, mon état d’esprit du moment.

En simplifiant, elle peut être :

 

  • Supportable: politesse, anecdotes, bref… manifestations du quotidien
  • Sensible : il s’agit d’un message, d’une information qui m’interpelle et m’oblige à gérer cette tension : sollicitation, critique, remarque qui porte sur mon comportement passé ou présent.
  • Déstabilisante : l’impact est tel qu’il agit sur mon équilibre.

 

Cette tension peut être aussi bien positive que négative. Quelqu’un qui me remercie pour un service rendu entraine une tension supportable. Quelqu’un qui  me félicite pour un travail exécuté entraine une tension sensible. Si ce compliment m’est fait devant une assemblée importante, cela peut devenir déstabilisant.

Il m’appartient de GERER cette tension. C’est-à-dire de la transformer le plus rapidement possible en réaction soit par l’expression d’un ressenti soit par la mise en place d’une action. Une histoire drôle entraine immédiatement le rire, la désobéissance d’un enfant une réaction des parents.

Retenons cette notion de REACTION IMMÉDIATE. Elle est fondamentale dans la gestion de la tension.

Mais abandonnons la gestion de tensions positives, qui ne nous pose pas de gros problèmes et abordons le nœud du sujet : la tension négative.

NAISSANCE ET GESTION DU STRESS

Cas fréquent : Vous êtes au bureau ( poids hiérarchique, climat pesant, objectifs exigeants). Le chef vous fait une remarque désobligeante (et ça  n’est pas la première… D’ailleurs, il nous met en permanence la pression à tous et à toutes). Est-ce possible de réagir immédiatement ? Voire de réagir tout court ?

« Ah si seulement comme certains, j’avais mauvais caractère », pensez vous,… « Ces gens là réagissent souvent au quart de tour et libèrent ainsi leurs tensions. C’est pour cela qu’ils font de vieux os. »

Vous n’avez pas mauvais caractère. Vous êtes un individu normal, dirons nous. Que va-t-il se passer ? Nous voilà au cœur du problème. La tension non gérée va « fermenter » « gonfler » et prendre avec le temps une importance qu’elle n’avait peut-être pas au départ,, elle va « tourner vinaigre » se transformer en agressivité latente, qui n’attendra que la première occasion pour exploser soit vis-à-vis de votre supérieur hiérarchique (dans une opération kamikaze) soit vis-à-vis d’un membre de votre entourage, soit vis-à-vis de vous-même en une attitude d’auto-destruction.

Le cercle vicieux est engagé : je subis un affront, je « l’avale » ne pouvant pas faire autrement à mes yeux. Ma tension fermente, tourne au vinaigre et déforme la perception que j’ai de mon environnement et notamment de mon supérieur hiérarchique. Il me paraît de plus en plus insupportable et ma situation de moins en moins supportable.

Je me sens coincé. J’ai mon boulot, je dois le conserver. Je me renfrogne, devient de plus en plus irritable. Mon entourage en pâtit, ce qui a des répercussions sur leur comportement à mon égard. En écho, mon comportement vis-à-vis d’eux en souffre.

Plus la barque se charge, plus je me dirige vers le naufrage. Ne pouvant pas détruire ce qui me stresse, je pratique l’auto-dénigrement, je n’ai plus envie de me battre, je baisse les bras. Je somatise, c’est-à-dire que mon déséquilibre psychique entraîne un déséquilibre physique

Nous sommes au niveau du burn-out.

QUE FAIRE ?

D’abord dites vous bien que le mot « stress » veut dire tension, pression et que LA VIE EST UNE SUITE DE TENSIONS. N’essayez donc pas de les éviter, car elles sont inévitables. L’essentiel est de savoir les GERER.

Gérer signifie traiter la situation, être réactif, ex-primer ses ressentiments ( ex- pression= pression vers l’extérieur).

La réaction directe : on ne dira jamais assez l’efficacité de cette méthode que l’on appelle « hic et nunc » ici et maintenant . Cela consiste à traiter un événement tel qu’on le ressent au moment où on le vit. En d’autres termes c’est traiter la réalité telle qu’on la perçoit.

« Vrai, mais pas évident à mettre en pratique » allez vous dire. « Il y a ce sacré blocage qui empêche de réagir »…

Pourquoi manquons nous de spontanéité  ? Pourquoi une blague entraîne un éclat de rire immédiat et qu’une vexation nous bloque ?

En fait quel est le vrai blocage : mon interlocuteur…..ou  ma peur, mon appréhension ?  Sachez que beaucoup de non-dit viennent de nous-même et non des autres. C’est l’impact que les événements ont sur moi qui est en cause plus que les événements en soi.

C’est bien fâcheux, car vous ne vous imaginez  pas le nombre de problèmes qui sont résolus par cette méthode. Un doute ? Je vous prends à témoin. Vous arrivez chez moi et commencez à rire et à vous moquer de moi. Je vous arrête et vous explique que je suis actuellement bien fatigué et peu d’humeur à plaisanter. Vous n’adaptez pas votre comportement ? Je parie que si.

Alors essayez de faire l’effort.  Dédiabolisez votre perception : changez de lunettes …. Prenez vous par la main et  dans notre illustration allez voir votre supérieur hiérarchique. Calmement, vous lui dites que vous avez de plus en plus de mal à supporter les critiques, que vous êtes prêt à discuter  pour améliorer certains points mais dans un esprit de collaboration.

Avez-vous déjà pensé que la peur qui vous bloque est peut-être la même qui incite votre supérieur hiérarchique à avoir cette attitude cassante ?

Cette première éventualité vous semble Impossible ? Admettons. C’est vrai que chacun  d’entre nous a son tempérament et appréhende de provoquer une mauvaise réaction d’autrui (en tout cas, c’est la perception qu’on en a )

Alors il vous reste la deuxième solution…

La réaction indirecte : Vous vous faites une raison, vous ne pouvez rien changer à votre situation (nous avons pris une illustration professionnelle, mais il est clair que d’autres situations peuvent être source de stress insupportable) et pour éliminer vos tensions, cherchez un exutoire tel que sport, violon d’Ingres, musique, chant, humour … on ne soulignera jamais assez la valeur thérapeutique de l’humour. Ayez des amis ou des contacts à qui vous pouvez vous confier. Jouez la carte du temps et faites preuve de patience (et non de résignation)

En quelque sorte, trouvez un moyen de faire glisser une partie de votre tension du plateau du vécu de votre balance personnelle vers le plateau des soupapes, afin de rétablir un équilibre, tant il est vrai qu’être stressé c’est être déséquilibré. Ne laissez pas votre charge émotionnelle fermenter et tourner vinaigre. Gardez cette image en tête « une tension négative sensible ou insupportable est un bonbon amère qu’il faut recracher immédiatement »

 

En conclusion, retenez ceci :

 

  • Evitez le non-dit. Certains silences sont de plomb
  • Réagissez
  • Ayez des soupapes qui évitent de se polariser sur un problème.
  • Dites vous bien que le malaise que vous ressentez dans une situation est très souvent également ressenti par votre interlocuteur

 

Souvenez-vous. Le monde extérieur n’est pas stressant, c’est vous qui vous stressez. Retenez cette phrase : « Nous sommes souvent confrontés à des incidents, des épreuves. Selon notre personnalité, nos caractéristiques, nous les transformons soit en échec, soit en enseignement »

 

Bernard ANDRES – Psychologue, Responsable RH et dirigeant  d’un cabinet de ressources humaines, et aussi mon mentor … Un Grand Merci à vous !!

Développement personnel : Vivre l’instant présent…

« le passé est dépassé, le futur aléatoire, la seule réalité est l’Ici et Maintenant » (Boudha)

Qui ne s’est jamais dit : « j’aimerais que le temps s’arrête … » tellement celui-ci défile.

A l’heure où les outils technologiques et les services que l’on nous propose sont sensés nous faire gagner de ce précieux temps … tout autour de nous s’accélère.. aussi !!

La notion du temps comme nous l’entendions encore il y a 10 ans, n’a plus de sens aujourd’hui… comme si notre activité professionnelle se déroulait sur un continuum du matin au lever jusqu’au soir tard.

Le mobile, ce concentré de technologies embarquées, nous amène à être joignables ATAWAD (any time, anywhere, any device) partout, n’importe où et sur de nombreux supports ; qu’il s’agisse du téléphone, du mail, du sms, mais aussi des messageries liées aux RS … et ces supports nous suivent.. du matin au soir tard.

Du coup, plus de pause … et même quand la vie nous y oblige (embouteillage, attente d’un médecin, d’un train, …) que faisons nous ? Nous nous reconnectons à cet objet de « communication » !

Au point que cela en devient une addiction pour certains (le syndrome FOMO) et que quelques entreprises envisagent sérieusement de désintoxiquer leurs collaborateurs ; c’est la détox digitale.

On constate l’arrivée de nouveaux modèles destinés à nous accorder plus de temps, c’est la mode du SLOW pour « slow food », « slow sex » … slow work ? ou slow life !! des bars à sieste arrivent à Paris, comme des salles de détente high tech dans certaines grandes entreprises.

Plus qu’un programme ou une mode, je pense qu’il s’agit surtout de s’écouter soi même, de prendre conscience de sa dépendance aux outils, mais aussi de savoir s’arrêter.

La pause nous permet de « recharger nos batteries » … ce même geste que nous faisons avec soin pour alimenter nos portables, faisons-le pour nous !!

Prendre une pause,..:

Ce n’est pas… C’est…
Se poser dans un canapé et regarder la télé S’écouter, apprendre à poser des mots sur son ressenti, ses émotions
Jouer à Candy Crush sur son portable Se ressourcer, avec des activités simples, qui nous ressemblent
S’occuper de ses enfants tout en faisant autre chose dans la maison Se Déconnecter de tout engin portable le temps de la pause
Ecouter de la musique en faisant la vaisselle Partager des moments entre amis
Réfléchir à ce qu’on fera, après Déjeuner en prenant conscience du goût, du mélange des saveurs des différents aliments
Se balader, sans prendre conscience que ce qui se passe autour de soi
Fonctionner en mode automatique

 

 

… je vous propose ainsi de faire le test (ici) pour évaluer votre aptitude à la méditation pleine conscience.

La méditation pleine conscience s’avère de plus en plus médiatisée et appréciée, comme un moyen de faire une pause, de recentrer ses idées, de s’écouter pour être davantage en phase avec soi-même. Des séances régulières sont toutefois nécessaires.

Pour essayer, voici par exemple une petite application sympathique (et oui ! sur votre smartphone…) Petit Bambou .

Voici un moyen de concilier 2 expressions : vivre « avec son temps » et  « prendre son temps » !

Comme l’évoque Hesna Cailliau(*), nous avons tendance en Occident à réduire le temps à l’espace temps. Or, à côté du temps chronologique (le temps « perdu », « gagné », « gaspillé ») de nos montres qui nous dévore, il y a celui de la grâce qui nous revigore. Les poètes, mystiques et amoureux savent vivre ces moments uniques où le temps suspend son envol.

C’est ainsi que, en se décentrant à intervalles réguliers des tracas de notre existence, nous pourrons sentir et ressentir pleinement la vie.

Alors, en ce 30 décembre, permettez moi de vous souhaiter une belle fin d’année, profitez de ces instants précieux entre proches, et au présent … avant même de vous souhaiter plein de choses pour l’année suivante !

(*) « le Paradoxe du poisson rouge » , Hesna CAILLIAU , éd. Saint-Simon

Développement personnel : Ne se fixer aucun port, Ne viser aucun but…


Hesna CAILLIAU, dans son livre « le Paradoxe du poisson rouge » *, nous présente les fondements de la sagesse chinoise ; idées et façons de faire dont nous gagnerions à nous inspirer pour notre développement personnel.

Celle-ci nous évoque la sagesse chinoise au travers des 8 vertus de la carpe koï; ce fameux gros poisson rouge des bassins et rivières des jardins publics, symbole sacré de la joie de vivre et de la force créatrice.  

Ces 8 vertus sont :

  • Ne se fixer aucun port
  • Ne viser aucun but
  • Vivre dans l’instant présent
  • Ignorer la ligne droite
  • Se mouvoir avec aisance dans l’incertitude
  • Vivre en réseau
  • Rester calme et serein
  • Remonter à la source

 

Je tenais à vous faire part de mon analyse, quant à la sagesse chinoise et ces 8 vertus, sous le prisme du développement personnel et de ma vision dans le développement et la gestion de votre carrière professionnelle. Vous trouverez ici plusieurs posts sur ces différents points.

Ainsi sur les 2 premiers points, les traditions chinoises n’appellent pas l’homme à changer le monde, seulement à s’adapter à ce monde.

De nombreux clients que je reçois actuellement, souffrent de ce que j’appelle le « toujours plus » … car, « pour être au top, il faut toujours en faire plus » … nous travaillons alors sur des notions telles que l’échec, l’imperfection, … et surtout sur la part de responsabilités qui nous incombent ; la vraie, inscrite sur notre fiche de poste (et non à celle de notre DG).

Le problème dans cette approche, c’est que le salarié se fixe des objectifs inatteignables, et que d’emblée, il se met dans une situation inconfortable, synonyme de stress et de sentiment d’inachevé… il faut donc, toujours en faire plus pour y arriver, et ce jusqu’à l’épuisement.

Ainsi contrairement à Sénèque qui prêchait pour un vent favorable pour celui qui a un but, les sages chinois vous diraient :

« Ne fixe pas ton esprit sur un but exclusif, tu serais estropié pour marcher dans la vie » (Tchouang-tseu) ou encore « le chemin se trace en marchant » (Lao-Tseu).

Autrement dit, sans appliquer parfaitement ce concept à la lettre, il semble bon d’évaluer, de doser, les objectifs que l’on se fixe…

Si nos moyens pour les atteindre nous semblent relativement peu développés, peut-être s’agit-il de découper nos objectifs en plus petits, tous concourant au résultat final.

C’est l’escalier pour atteindre un plus gros objectif ; définissons-en donc chaque marche.

Managers, rappelez vous du fameux SMART que vous développez pour vos collaborateurs et n’oubliez pas qu’il peut aussi s’appliquer pour vous … S pour simple, M pour mesurable, A pour atteignable, R pour réaliste (et réalisable) et T pour temporalisé.

 

(*)Le Paradoxe du poisson rouge : une voie chinoise pour réussir (Hesna Cailliau, Editions Saint-Simon).

Quelques lectures pour les vacances …

 

lectures vacances
lectures vacances

A embarquer dans vos valises, voici deux petits livres que je vous recommande:

* le Paradoxe du poisson rouge – Hesna CAILLAU – éditions Saint Simon
« Notre monde contemporain ressemble à une mer agitée. Avec ses courants complexes, ses vents changeants, ses vagues porteuses ou cassantes. Tel un poisson dans l’eau, un pays semble pourtant s’y mouvoir avec agilité et succès: la Chine.
Depuis la nuit des temps, le poisson rouge y est célébré. Pas celui de notre enfance, qui tourne en rond dans son bocal mais la carpe Koï, grande et majestueuse, reine des bassins et rivières des jardins publics. Sa ressemblance avec un petit dragon , figure mythique du pays, tout comme sa robe rouge, symbole de la joie de vivre et de la force créatrice, lui valent d’être sacrée. Un culte qui ne doit rien au hasard. La culture populaire prête à l’animal huit vertus, toutes inspirées de la sagesse chinoise: ne se fixer à aucun port, ne viser aucun but, vivre dans l’instant présent, ignorer la ligne droite, se mouvoir avec aisance dans l’incertitude, vivre en réseau, rester calme et serein, remonter à la source.
Autant d’aptitudes qui offrent à la carpe une totale symbiose avec son environnement, toujours aux aguets pour saisir l’opportunité qui se présente.
Dans un monde désormais multipolaire et indépendant, l’heure est venue d’échanger nos marchandises mais aussi nos sagesses. Il y a chez les Chinois des idées et des façons de faire dont nous gagnerions à nous inspirer à la fois pour notre développement personnel et notre pratique en affaires. Il ne s’agit pas de devenir chinois mais de réveiller le Chinois qui sommeille en nous. »

L’auteur, Hesna Caillau, diplômée de Sciences Po et Sociologue, est universitaire et experte auprès de Chefs d’entreprises.

Les principes évoqués me rappellent étonnamment ceux de l’entreprise libérée, de l’holacratie et des changements de paradigmes… pour une fois, il ne s’agit pas d’un petit colibri mais d’un poisson rouge … je ne vous en dis pas plus!

* La rébellion positive – Isabelle METENIER & Hamid AGUINI – éditions Le Livre de Poche

« Collaboration difficile au travail, incompréhension au sein du couple, problèmes de voisinage… Comment s’affirmer sans mettre en péril une relation? » Ou comment savoir dire NON et comprendre les mécanismes qui sous-tendent nos appréhensions, notre éducation aussi et la façon de les contourner pour s’affirmer…

Isabelle METENIER est psycho-sociologue et formatrice, Hamid AGUINI est Ingénieur de formation, Formateur et Coach.

 

Vous avez dit « disruption »?

Voilà quelques temps que ce nouveau mot est apparu dans le langage des RH … jusque là bien plus utilisé en marketing publicitaire, puis dans l’environnement IT ; celui-ci s’intègre aujourd’hui au sein des services RH, du management et vous le verrez aussi ici, dans le monde du coaching … encore une preuve que la frontière est de plus en plus ténue entre ces grandes activités.

Du latin « disruptum, disruptere », « rompre » … voici la définition du Larousse : « se dit d’une décharge électrique qui éclate avec étincelle » … mes confrères psy parleront d’INSIGHT …

L’approche disruptive est une approche stratégique de la communication publicitaire, décrite en 1996 par Jean-Marie DRU, fondée sur la rupture. Il s’agit en effet d’identifier les conventions culturelles dominantes, repérer les approches standards dominantes et les remettre en cause, pour créer et mettre en œuvre une communication originale. Cette approche permet à la marque (et/ou au produit) de se différencier, de créer « une vision » en faveur de la marque.

C’est la vision « think out of the box » ; voir plus loin que son bocal, ou que le halo du lampadaire sur le trottoir …

Les Echos Business avait saisi cette nouvelle attitude puisque dans leur article fin 2013, ils écrivaient que la Résolution pour 2014 était d’être disruptif !! et ce, pour toutes les entreprises qui souhaitaient réussir dans le digital (cf. l’infographie SFEIR).

Pourquoi vous amener ce sujet aujourd’hui ? Pourquoi parler de digital alors que mes sujets sont plutôt axés RH ? … Tout simplement parce que la disruption concerne AUSSI les professionnels RH.

Le digital nous a en effet obligé à révolutionner nos pratiques :

  • en recrutement, avec l’intégration des réseaux sociaux pour le sourcing, mais aussi pour la marque employeur … (tiens, j’ai dit « marque » !)
  • en formation, avec le développement de l’e-learning, mais aussi des MOOC internes…
  • en gestion des compétences ; ou comment anticiper la disparition de certains métiers, comment garder nos collaborateurs …

AQUENT, lors de sa conférence du 7 juin dernier, parle de « casser les silos, pour s’adapter et innover » … l’environnement digital a insufflé une nouvelle culture dans nos services vieillissants (j’ose le dire !) des RH ; « celle du partage, celle du mieux vivre ensemble » (JP. Cerles) … tiens, encore un concept « mieux vivre au travail » …

Et d’évoquer également « la création de nouveaux métiers » (Delphine ASSERAF) … que je qualifierais « d’hybrides » (Communication x Rh x Digital) … mais aussi d’un changement de « posture et non de génération » …

Et sur un plan plus individuel, la disruption c’est aussi une façon de penser autrement ses difficultés. C’est ouvrir l’angle de vue,  changer de paire de lunettes pour lire différement les événements que nous vivons au quotidien …

L’approche neurocognitviste et comportementale vous expliquera que notre cerveau est économe. Il fonctionne souvent en mode automatique, c’est-à-dire avec une base de données dans laquelle il a mémorisé des situations, des réactions à ces situations …Ce modèle automatique lui permet de disposer d’une réponse rapide à un événement/une situation… cependant, cette réponse n’est pas toujours adaptée à la situation nouvelle et complexe … d’où l’arrivée du stress…

La disruption, dans ce schéma, aurait pour objectif de « court-circuiter » la réponse classique de la base de données, pour y apporter une solution innovante … celle-ci passant par un circuit plus long (celui de la zone préfrontale de notre cerveau) …

Il s’agit donc de « disrupter » avec nos 6 attitudes automatiques, identifiées par les neurocognitivistes comportementaux: la routine, la rigidité, la simplification, la certitude, l’empirisme et l’image sociale.

Car en fait, nous ne sommes pas tous égaux dans l’utilisation « naturelle » de cette disruption…

Voici donc un petit tableau recensant quelques questions (dites-vous que c’est moi qui vous les pose), afin de vous amener à « disrupter », quelque soit la situation dans laquelle vous vous trouvez, dès que vous en ressentez le besoin, ou s’il s’agit de prendre une décision importante pour vous …

Quand d’habitude vous pensez que …

Dites-vous que….

… j’appréhende cette situation nouvelle pour moi Et si tu voyais cette situation comme une nouvelle expérience pour toi…
… je ne vais pas changer ma manière de faire Et pourquoi pas ? qu’est-ce que tu gagnes à accepter ? à refuser ?
…C’est comme ça…j’ai ma vision des choses bien tranchée Comment pourrais-tu nuancer ton point de vue ? quels sont les détails que tu n’as pas vu dans ton analyse ?
Ma vision des faits est la vérité et c’est la seule possible Qu’en penseras-tu dans 10 ans ?
J’ai déjà eu ce genre de décision à prendre et ça a marché Quelles sont les causes et les conséquences de cette situation ? est-ce vraiment la même chose ?
Je ne peux pas choisir cette option, ça ne se fait pas Et toi, qu’en penses-tu vraiment ? si tu laissais parler ton cœur ?

 

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