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MON JOB ET MOI

Gérer sa carrière de manière RESPONSABLE et DURABLE

Hands and puzzle, isolated on white backgroundSelon la célèbre enquête APEC  (panorama des mobilités professionnelles de juin 2014), 59% des cadres qui ont changé d’entreprise en 2013, l’on fait sans période de chômage entre les 2 postes.

Et

Pour 50% c’était à leur initiative …

Qu’en déduire ?

Il semble aujourd’hui, que chaque collaborateur se préoccupe davantage de son évolution de carrière et ose regarder ailleurs …

Certainement plusieurs raisons à cela : une situation économique tendue dans les entreprises, des objectifs quantitatifs revus à la hausse … une vision court termiste sur les évolutions ou la stratégie de leur entreprise…

Et plusieurs moyens à disposition : un accès facile aux réseaux sociaux, voire facilité par les solutions mobiles que chacun propose aujourd’hui … pour y glisser son profil et se faire remarquer …  mais aussi pour se tenir à l’écoute du marché et disposer d’offres d’emploi que l’on ne trouve pas forcément sur les sites majors et généralistes du marché de l’emploi .

La Marque Employeur étant devenue très rapidement l’un des credo des DRH communicantes, des entreprises dynamiques et en recherche de profils en tension, se sont ouvertes aux candidats, valorisant une mise en contact facilitée via leurs interlocuteurs rh de premier niveau (chargés de mission, recruteurs…).

La crise aidant, on assiste à une certaine prise de recul vis-à-vis de son entreprise. Peut-être se sent-on moins attaché à son entreprise, autrement que par un lien juste contractuel,  un rapport gagnant-gagnant dans lequel chacun y tire avantage.

D’un côté, une utilisation de compétences qui permet de faire progresser l’entreprise, en termes de savoir-faire et de chiffre d’affaires contrat ; de l’autre, une rémunération bien sûr, mais surtout pour les collaborateurs cadres, la reconnaissance de ses responsabilités et missions, la possibilité d’évoluer dans l’entreprise, dans un climat de confiance  …

Peut-être ressent-on également le besoin de se prémunir d’éventuelles réorganisations ou rachat, en observant le marché, en se tenant en veille sur d’éventuelles opportunités…

Observer les opportunités du marché se transforme parfois et même souvent  ( !) en « passage à l’acte » .. « cette offre me plaît bien, et si j’essayais d’y répondre… après tout je ne risque rien… »

Plutôt qu’un passage à l’acte, je devrais parler d’une « prise en mains » du collaborateur dans le cadre de la gestion de sa carrière, qu’il s’agisse d’envisager un poste différent, en externe comme en interne, ou par la mise en place d’un programme de formation pour évoluer professionnellement.

Ainsi, 2/3 des cadres interrogés se voient effectuer une mobilité dans les 3 ans à venir,  notamment pour :

–          22% Développer de nouvelles compétences

–          19% Augmenter leur salaire

–          15% Avoir plus de responsabilités

–          15% Découvrir d’autres métiers, d’autres tâches

–          Et 10% tout de même, pour quitter une ambiance lourde ou stressante

Et ce, à parts égales à l’interne comme en externe …

Développer de nouvelles compétences peut passer par une action de formation, celle-ci étant envisagée, par exemple par la génération Y, comme un moyen d’obtenir ensuite une évolution et donc une augmentation de salaire.

Développer de nouvelles compétences : OK mais lesquelles ?

Lorsqu’on observe le marché, on apprend à repérer les besoins des recruteurs, on s’informe sur les nouvelles tendances de son métier, ses évolutions …. On sait donc ce sur quoi il s’agit de se rendre « désirable » …  mais encore faut-il souhaiter rester dans sa fonction !

Et pour évoluer vers d’autres cieux, plusieurs possibilités s’ouvrent à vous :

  • Evoluer de manière transversale (en se perfectionnant dans son métier ; en devenant expert, formateur … )
  • Evoluer de manière ascendante (viser un poste de management) …  si tant est que l’on considère que manager s’apprend à l’école ; je pense réellement que cette voie est davantage accessible à un profil personnel adapté et finalement, à une bonne connaissance de soi et des autres.
  • Evoluer dans un autre secteur d’activité en faisant valoir vos compétences et savoir-faire transférables
  • Changer radicalement de voie …

 

ENFIN, à l’instar des résultats de l’enquête KELLY, je pense également que qu’au-delà de prendre en mains son destin professionnel, le collaborateur envisage la gestion de sa carrière de manière durable et responsable.

Ainsi, le nouveau dispositif de la loi sur la formation professionnelle sera très certainement un atout de poids dans cette quête de mobilité, de par la possibilité offerte de :

–          Bénéficier d’entretiens professionnels tous les 2 ans, aidant à faire le point sur votre évolution, vos projets professionnels

–          Bénéficier de formations pour la plupart, qualifiantes pour mener à bien vos projets

–          Bénéficier d’un Conseil en Evolution Professionnelle (CEP), auprès des grands acteurs institutionnels   … tout ceci, si vous disposez de pistes d’orientation, d’une bonne connaissance de vos atouts ainsi que du marché du travail.

En résumé, voici quelques pistes pour gérer sa carrière de manière durable :

–          Instaurer une Veille marché

–          Etre présent sur les réseaux sociaux professionnels

–          Se préparer à l’arrivée des entretiens professionnels

–          Se connaître, tant sur le plan professionnel que personnel

Les Liens :

Mon compte formation

Repère juridique ANI du  14/12/2013

Panorama de la mobilité professionnelle des cadres Juin 2014 

 

 

 

 

 

 

2014… 2015!!

voeux 20152014 : Une année marquée par l’innovation, la conception et la mise en place de nouveaux produits et par votre collaboration.

Tous mes vœux pour cette nouvelle année 2015 !

Nous sommes tous Community Manager de notre Marque Personnelle …

Au risque de passer pour une « dinosaurette » des réseaux sociaux, je dois vous avouer que j’ai intégré VIADUC avant qu’il ne devienne Viadéo, … il y a plus de 10 ans, invitée par l’un de mes clients. A l’époque, l’approche était vraiment novatrice; ceux à qui j’en parlais était réservés, voire sceptiques … aujourd’hui , l’un d’entre eux tient un blog expert prestigieux !! (il se reconnaîtra …)

J’ai appris à utiliser Linkedin alors que celui-ci devenait partenaire de mon dernier employeur et intégrait ainsi le marché français ; cela faisait déjà de longues années qu’il oeuvrait aux Etats Unis, ayant fait ses premiers pas dans la Silicon Valley.

J’ai investi Twitter pour me tenir informée des tendances de mon métier … et j’ai mis en place ce blog pour développer mon approche, me faire connaître mais aussi apporter du contenu à mes clients …

Mes réseaux «virtuels » se sont enrichis de contacts, d’abonnements et d’abonnés, au gré de mes rencontres, de contacts de mes contacts, de mes homologues avec qui nous échangeons sur nos métiers, de « proches professionnels » avec lesquels nous partageons une vision commune, des sujets et intérêts communs. Fort heureusement, j’ai encore beaucoup à apprendre car les évolutions sont permanentes, les possibilités inépuisables !

Cette approche m’a permis également de comprendre la mutation des métiers Rh en lien avec cette nouvelle donne ; apparition de nouveaux métiers liés au Sourcing, à la Marque Employeur, à la Communication Corporate…

Et c’’est tout naturellement que je me suis intéressée au Personal Branding et à la Marque Employeur, en vue d’aider et de conseiller des cadres demandeurs d’emploi et de jeunes créateurs d’entreprises…

Qu’est-ce que le Personal Branding ?

En quelques mots, il s’agit de faire la promotion de sa marque ; en tant que demandeur d’emploi, vous êtes avant tout un professionnel dans votre domaine, et il s’agit de le faire savoir ! … ou tout l’art de communiquer sur Soi.

Pas si Evident !

Dès 1997 aux Etats-Unis, Tom Peters parlait de « la crédibilité de la marque personnelle d’un individu du fait de son travail actuel et passé. Cette crédibilité déterminerait les opportunités de travail dans le futur ». Peter Montoya, en 2002, en a défini une méthode  avec 2 livres « The Brand called You » et « Personal Branding Phenomenon ».

Aujourd’hui, ce développement du « moi-je » est devenu une technique de marketing Web,  afin de démontrer aux autres votre savoir-faire. William ARRUDA  a été l’initiateur de ce concept aux Etats-Unis.

Mettre en avant sa marque personnelle nécessite de maîtriser les bases de 3 grandes disciplines :

–          La Psychologie du Travail :  car il s’agit de bien se connaître, sur les plans personnel et professionnel . Savoir identifier les points saillants de sa personnalité, ses valeurs, ses intérêts mais également son expertise professionnelle, sa valeur ajoutée sur son marché, … autant dire son projet professionnel ou les fondements de son désir de créer son entreprise.

–          Le Marketing : une fois l’offre de services identifiéé, encore faut-il savoir à qui la proposer … Quelles sont mes cibles ? entreprises, environnements professionnels, secteurs d’activité …  A quels besoins de ces cibles puis-je répondre ?

–          La Communication : ou l’art de le faire savoir … par les moyens traditionnels bien sûr (cv, plaquette, carte de visite, candidature spontanée, entretiens réseau … ) mais également pas les moyens actuels : Réseaux sociaux en tête de liste ! … les moyens et réseaux sont à choisir avec soin, tels des supports en fonction des problématiques et des sujets que vous êtes à même de développer. Par exemple, un Directeur Artistique a tout intérêt à être présent sur Pinterest, un artisan électricien sur Facebook et un cadre sur Viadeo et Linkedin, s’il s’intéresse à l’international …

Ces 3 points sont les fondements, les outils de base du Community Manager … mais si son travail s’arrêtait là, ce serait trop simple … comme dirait une dame dans une publicité connue «  C’est pas fini ! …. » : le Personal Branding, c’est comme le réseau ; ça s’entretient.

Ca s’entretient d’autant plus qu’en travaillant à son image, on la développe encore et encore, toujours et toujours plus. On lui donne plus de rayonnement et donc, plus de visibilité … bref, en étant « actif » (et sans pour autant y passer un temps de fou) on est encore plus connu et reconnu !!

et … « Etre actif, c’est quoi ? » c’est, par exemple, suivre son fil d’actualité sur twitter, partager des infos, participer à des commentaires sur les groupes qui vous concernent … publier du contenu, créer des groupes …

Et là, il s’agit de bien prendre conscience que, sur les réseaux sociaux, on ne vend rien, on n’achète rien : on échange de l’information. On  y découvre donc des « pointures » qui nous apportent de l’info ciblée, et on rend la pareille ; car nous sommes tous une pointure dans notre domaine !!

Il faut donc attirer les utilisateurs par de la veille, des débats, trouver des sujets qui les intéressent et que, bien évidemment, vous maîtrisez parfaitement. C’est ainsi que vous vous ferez reconnaître comme professionnel, et donc que vous attirerez des entreprises « clientes » de votre expertise …

Le Community Manager est donc un « actif créatif », représentant d’une marque d’entreprise. De même que Vous ; vous connaissez votre marque, mieux que personne … qui mieux que vous pour la promouvoir ?…

Le CPF (Compte Personnel de Formation) en 5 points

Marketing business salesA compter du 1er janvier 2015, toute personne disposera d’un Compte Personnel de Formation, CPF, dès son premier emploi salarié.

 

 

  • Il est alimenté de 24h par an, durant 5 ans jusque 120h, puis de 12h par an pendant 2 ans jusqu’à un maximum de 150h sur 7 ans pour un emploi temps plein.
  • Ses droits sont attachés à la personne (et non à l’entreprise) ; ils la suivent tout au long de son parcours professionnel.
  • C’est la personne qui décide de l’utiliser, en vue d’acquérir des compétences attestées par une qualification, une certification ou un diplôme.
  • Si la formation choisie nécessite un nombre d’heures supérieur au CPF, il peut y avoir un abondement de l’employeur, de l’OPCA (Organisme Paritaire Collecteur Agréé) , des branches professionnelles, de la région (Conseil Régional), ou de Pôle Emploi, suivant la situation de la personne.

Les droits acquis du DIF (Droit Individuel à la Formation) se transfèrent au titre du CPF.

  • Les salariés n’ayant pas bénéficié d’un entretien professionnel, ni d’au moins 2 des 3 mesures suivantes : action de formation, progression salariale ou  professionnelle, acquisition d’une certification ou de qualification via la VAE (validation des acquis de l’expérience), bénéficieront d’un abondement de 100h au CPF.

Enfin, la personne souhaitant se faire aider pour mieux définir son projet professionnel et ensuite mettre en place une formation, pourra bénéficier gratuitement d’un Conseil en Evolution Professionnelle (CEP), autant que nécessaire, jusqu’à son départ en retraite. Ce conseil sera délivré par les grands opérateurs nationaux (Pôle Emploi, Apec, Cap Emploi, Missions Locales et OPCA).

Mobilité interne : L’entretien professionnel est là demain …

Office_Photoshop_Brushes_by_gojol23[2]En complément de mon article : Questions de …Mobilité interne, nous pourrions évoquer le sujet de l’entretien Professionnel, bientôt dans les mains des managers puisqu’officiellement obligatoire au 1er janvier 2015.

En effet, issu de la réforme de la formation professionnelle (article 5 de la loi et nouvel article L6315-1 du code du travail), cet entretien devient obligatoire, dans toutes les entreprises et ce, quelque soit leur effectif et pour tous les salariés, sans condition d’ancienneté , indépendamment de la forme de leur contrat de travail.

Au sens de la loi, cet entretien se veut être une étude des perspectives  d’évolution professionnelle de chaque salarié …  En effet, à l’heure où bon nombre d’entreprises ont formé leurs managers à la tenue d’entretiens dit « de seconde partie de carrière » … voilà que l’entretien professionnel révolutionne le système et balaye, d’un coup de revers de manche, le bilan d’étape professionnel, l’entretien de seconde partie de carrière, les entretiens obligatoires prévus après une suspension du contrat de travail (arrêt longue maladie, congé de mobilité, congé de maternité, congé parental, etc.)….

Et il s’impose, dans vos dossiers, tous les 2 ans, … et de manière « renforcée » tous les 6 ans… alors quesako … on plie tout et on recommence ?

Quelques notions de base pour les néophytes …

  • L’entretien professionnel n’est pas un entretien annuel…

Lors de l’entretien annuel, dit d’évaluation, vous revisitez l’année écoulée, en termes de résultats et d’atteinte d’objectifs.

Vous évoquez vos réussites, vos difficultés, ce qu’il s’agira de prendre en compte pour l’année suivante, … c’est un échange à bâton rompu entre manager et collaborateur, basé sur les performances du collaborateur, de son équipe, du service … pour la bonne performance globale de l’entreprise. On y parle souvent d’objectifs, qualitatifs et quantitatifs.

L’entretien professionnel, quant à lui, aborde la notion de projet professionnel des collaborateurs, des évolutions possibles au sein de l’entreprise. C’est un temps d’échange privilégié qui permet d’apporter de la visibilité sur les perspectives d’évolution et de croissance de l’entreprise, de repérer pour les managers les compétences et souhaits de leurs collaborateurs.

Pour les collaborateurs, c’est aussi le moyen d’être acteur de leur évolution au sein de leur entreprise mais aussi, plus globalement, de leur carrière professionnelle. On y parle donc projet, compétences acquises et atouts, compétences à atteindre, plan de progression, actions de développement et certainement … formation et/ou accompagnement managérial pour aboutir aux dits projets…

  • L’entretien professionnel nécessite une réelle méthodologie de questionnement sur le projet

Alors qu’il est facile pour un manager, de se référer aux analyses d’activité, aux écarts entre l’attendu et le réalisé … l’exercice est moins aisé lorsqu’il s’agit d’apprécier le projet ; vaste nébuleuse complexe dont on a rabattu les oreilles de la génération Y depuis son plus jeune âge jusqu’à l’université où je bannis ce mot, lors de mes interventions tant j’ai l’impression qu’il est connoté négativement par les étudiants …

« Qu’est-ce qu’un projet ? »

Non, je ne répondrai pas ce jour à cette question tellement il y aurait à dire, sur le plan psychologique mais pas seulement … car la philosophie a bien œuvré également sur ce thème …

Ayant choisi d’appeler ce blog « pragmatik » … voici le genre de questions que je vous proposerai …

Comment appréhende-ton le projet d’un collaborateur ? 

Comment susciter la réflexion ? 

Amener un collaborateur à exprimer un projet professionnel, passe donc par un accompagnement à la réflexion, un cheminement sur :

  •  son parcours professionnel (au sein de l’entreprise mais aussi dans ces précédentes entreprises),
  • une connaissance des métiers de l’entreprise et de sa stratégie d’évolution à court, moyen et long termes (il s’agira de « donner à voir », d’amener des perspectives),
  • une bonne connaissance des compétences du collaborateur
  • la mise en adéquation de ces compétences et du projet évoqué, en lien avec les besoins de l’entreprise
  • l’identification des écarts et donc, des besoins d’accompagnement (formation et autre)
  • la mise au point d’un plan d’actions de développement.

De manière simple, cet entretien professionnel pourrait contenir 4 temps forts :

  •  accueillir et échanger sur la situation actuelle
  • repérer les compétences
  • envisager les perspectives professionnelles
  • élaborer une synthèse, un plan d’actions concerté.

Quelques clés pour appréhender le questionnement en fonction des différents temps forts…

Afin d’aborder les compétences, il sera bon de revenir sur le parcours du collaborateur, ses réalisations, ses réussites, les missions qu’il a particulièrement eu du plaisir à effectuer…. Par ce biais, vous décèlerez un savoir-faire, mais également des valeurs importantes ainsi que ses motivations … pourquoi ces réalisations ? que disent-elles de lui ?

Sans être un expert du bilan de compétences, ce questionnement vous permettra, ensemble, de dresser un tableau de compétences clé, représentant le profil de votre collaborateur ; dans ses atouts comme dans ces points de progrès.

Il s’agira, pour vous, de les mettre en perspective avec les métiers existants dans l’entreprise (issus de votre connaissance ou des supports Rh mis à votre disposition : fiches de poste, métiers passerelles ..)…

Inutile de préciser ici, qu’en tant que manager avisé, vous aurez préparé vos supports, sollicité votre Rh au besoin, et ce, bien avant la date de l’entretien ..

Ayant eu vous-même vos entretiens annuels et professionnels, vous disposez d’une bonne vision de la stratégie de votre entreprise, vous êtes au clair avec ses évolutions et vous savez où chercher l’info sur les métiers qui dépasseraient votre périmètre … il est important de noter ici qu’il s’agit d’inciter votre collaborateur à rencontrer les bonnes personnes (et en aucun cas de le faire pour lui …)

En tant que manager avisé, toujours, vous savez évaluer le niveau de compétences de votre collaborateur, jauger des compétences transverses qu’il sera à même d’utiliser pour mener à bien son projet et travailler avec lui ses motivations et intérêts à évoluer …

Le plan d’actions concertées peut donc se résumer à un plan d’actions formations et/ou d’accompagnement si le projet est clairement exprimé, mais aussi à une liste d’actions afin de le préciser … ainsi la recherche d’informations auprès de professionnels peut être une action à mener, la réalisation d’un bilan de compétences également.

Enfin, à noter que le souhait motivé du collaborateur de rester dans sa fonction n’est pas à considérer comme un « non projet » …

Ainsi ,à l’issue de chaque entretien, un document retrace les perspectives envisagées pour le salarié, formalisées par d’un engagement mutuel (salarié / manager)  autour des thématiques suivantes : formation, certification partielle ou totale par la formation ou la VAE, progression salariale ou professionnelle.

Afin de vous aider à bâtir des grilles supports d’entretien L’ANI du 14.12.2013 prévoit que les OPCA fournissent des modèles de documents ; vous les trouverez facilement sur le net. Il s’agira bien évidemment de les adapter à votre entreprise mais certainement de former vos managers à la manière de les aborder ; questionnement spécifique, …

Sur le plan pratique, il est également important de formaliser une procédure quant à la passation des entretiens professionnels ; document distribué en amont des rdv de manière à permettre une préparation par le salarié, remise au manager avant le rdv, formalisation du document en entretien et signatures des 2 parties, transmission à la RH …

S’agit-il encore de vous convaincre de l’utilité de l’entretien professionnel ?

Voici, pour terminer cet article,  un tableau reprenant les avantages de cet entretien, au sein de vos entreprises … afin de contenter une obligation légale soit, mais aussi de permettre plus de fluidité au sein de vos organisations !

 

Pour … …Avantages  
L’entreprise …. Professionnalisation   des salariés,fidélisation, anticiper les départs,   favoriser la mobilité interne, préparer aux   changements
Les Managers … Mieux connaître leurs   collaborateurs individuellement (motivations/compétences),développer le dialogueIdentifier des   compétences d’équipe (existantes, manquantes, inutilisées, les potentiels)Participer à faire grandir ses collaborateurs
Les Collaborateurs … Échanger / dialoguer   hors contexte d’évaluation,Gérer ou être acteur   de leur carrière professionnelleDonner de la cohérence   aux actions de formations choisies
Les RH… Optimiser les budgets   formationImpliquer les managers   dans la gestion des RhIntroduire le repérage   des compétencesAnticiper les besoins   en formationImpliquer les salariés   dans la gestion de leur employabilité 

 

Démissionner: Par manque de Fun

Beaucoup de start-up et d’entreprises s’appliquent à gommer la frontière entre le travail et l’amusement.

De nombreuses stratégies existent pour rendre les employés heureux : avantages extra-légaux délirants, happy hour au bureau… Cependant le simple fait de présenter le travail comme fun et flexible, en laissant une grande liberté d’organisation aux employés peut se révéler payant.

Les austères 8 heures de travail assis au même bureau semblent en effet de moins en moins attractives pour beaucoup de (jeunes) employés, et même si le télétravail permet davantage cette flexibilité, cela ne s’avère parfois pas suffisant.

Le fun au travail c’est quoi?

Le « fun » au travail peut être défini comme l’ensemble des activités et des pratiques qui rendent l’environnement de travail plus agréable et détendu. Cela peut inclure des événements sociaux, des jeux, des espaces de détente, des récompenses ludiques, et même des activités de team building originales. L’objectif est de créer un cadre où les employés se sentent heureux, engagés et motivés.

Amélioration de la productivité

Des études ont montré que les employés qui s’amusent au travail sont souvent plus productifs. Un environnement de travail agréable peut stimuler la créativité et l’innovation, car il encourage les employés à penser en dehors des sentiers battus. De plus, le plaisir au travail peut réduire le stress, ce qui permet aux employés de se concentrer davantage sur leurs tâches et de travailler plus efficacement. Une étude de l’Université Stanford (2018) montre que les pauses ludiques augmenteraient de manière significative la créativité et la capacité à résoudre des problèmes, ce qui conduit à une meilleure productivité.

Côté entreprise

Il existe en effet de multiples possibilités pour apporter du fun dans l’entreprise, cela passant parfois par des choses très simples. Je pense à une entreprise pour laquelle j’ai travaillé, qui se targuait de valoriser l’esprit d’équipe …

En l’intégrant je découvrais qu’il y avait bien un endroit dédié pour la « pause café » et pour autant, chaque salarié avait en son bureau, sa propre cafetière … Si bien que même moi, je finis par céder à cette tentation en ramenant la mienne … Au départ, en me disant que j’organiserais des tournées … Au final et après quelques tournées, toujours dans mon bureau et quelques paquets usés, je finis par me rendre à l’évidence … Le fun commençait à me coûter cher en café ( !!) … et à la conclusion que l’esprit d’équipe n’était vraiment pas la valeur prédominante des salariés de cette entreprise …

Pour aller jusqu’au bout de mon raisonnement sur cet exemple, le manager aurait peut être pu préciser que les cafetières individuelles n’étaient pas autorisés dans les bureaux, ou encore valoriser l’espace dédié, en l’aménageant de manière sympathique, y organiser des événements …etc …

Plus qu’amener des « artifices » , je pense réellement que le fun en entreprise ne s’obtient que par l’influence d’un état d’esprit ; tout ceci étant une fois de plus lié aux valeurs de l’entreprise, à la personnalité du chef d’entreprise voire même à sa philosophie ! C’est un approche continue et sur le long terme qui fera la différence.

Un esprit d’équipe ça se travaille tous les jours ; cela passe par des challenges, par une volonté d’apporter sa pierre à l’édifice, certainement aussi par l’exemplarité et la confiance.   

On peut ici reprendre les points évoqués dans mes articles précédents ici et ici, :

–       Donner à voir, où va l’entreprise, ce vers quoi l’on souhaite tendre

–       Montrer en quoi les collaborateurs sont utiles dans l’atteinte de cet objectif

–       Disposer d’une cartographie des ressources de chaque collaborateur et planifier les évolutions de son entreprise ; rapprocher les compétences à ces  évolutions

–       Savoir écouter les remontées terrain, les besoins,

–       Motiver, rechercher les moteurs de chacun… en les abordant, de manière ludique et fun, par des jeux d’équipe, des routines « bien-être » ou « bien vivre ensemble », par des challenges … mais aussi en impliquant chaque collaborateur en fonction de ses compétences mais aussi de ses appétences.

Vos collaborateurs se sentiront bien chez vous. Ils en parleront autour d’eux. Ils recommanderont leur entreprise à vos clients ou à d’éventuels candidats. En d’autres mots, ils porteront votre image sur les réseaux sociaux et seront vos ambassadeurs … même si leur entreprise n’est pas estampillée « best place to work » !!

Côté salarié

Et si je vous parlais de Benoît!

Benoît, lui, avait choisi de prendre les devants, après quelques mois de remise en cause. Salarié d’un grand groupe de distribution, il avait une fonction de cadre dirigeant d’une start-up, pour un projet qu’il avait initié et développé. Jusque là : super: l’entreprise avait su valoriser ses motivations et compétences; elle avait cru en lui et en son projet, en lui permettant de le réaliser.

Lors de notre rencontre, on lui avait gentiment conseillé de reprendre le poste qu’il occupait huit années auparavant, au sein de sa structure d’origine! Quel fun !! Après plusieurs mois de flottement, ayant vécu cette proposition RH comme une trahison, Benoît comprenait, avec recul, que le projet ayant été amené à son terme, sa fonction devenait « inutile et coûteuse »…

Nous avons donc réalisé un bilan de compétences associé à des séances de coaching et avons préconisé des actions, nécessairement tournées vers l’externe. Il n’y avait visiblement plus aucune possibilité en interne, bien que son groupe soit très important et son rayonnement quasi mondial mais surtout, une rupture de la confiance en l’entreprise.

Il a depuis, choisi de quitter son entreprise et de travailler bien loin de chez nous … 3 entreprises là bas, lui ont fait une promesse d’embauche …Preuve que ses compétences avaient bien un intérêt et une place ailleurs ….  Cela fait plus de 7 ans qu’il évolue professionnellement et se dit heureux des missions qui lui sont confiées.

En clair, il est dans son élément et ses « moteurs sont comblés » :  créativité, innovation, …  avec des managers qui croient en ses compétences et ont développé des projets sur lesquels chacun à tout à y gagner …

Pour aller plus loin

De l’éloge des pauses : Maîtriser l’Art de la Pause: Clé d’une QVT Exceptionnelle? – (qvt-market.com)

6 raisons pour lesquelles les employés démissionnent 5/6: Pas de Vision

Que dire de plus que ce j’avais déjà rédigé dans mon post Motivations et Management ; quels sont les nouveaux défis à relever…

Il est clair que lorsque l’on dispose de bons éléments dans son équipe, une pensée somme toute « égoïste » mais tellement vraie pourrait être de se dire, que l’on n’a pas envie de le laisser partir celui-là …. Non seulement « égoïste » mais aussi « vision court terme » … car l’on sait très bien que si la situation perdure, le salarié sera démotivé, aura toujours l’impression d’en faire plus pour peu de reconnaissance et finira par s’en aller … car dit « bon élément pour vous » dit « bon élément pour un concurrent » …

Ceci dit, pour permettre à ses collaborateurs d’évoluer au sein de sa société plusieurs points essentiels sont à prendre en compte :

–       Une bonne vision de ses compétences (acquises chez vous, mais aussi avant vous)

–       Une proximité et des échanges réguliers sur ses besoins, ses souhaits d’évolution …

–       Une bonne vision et anticipation du devenir de votre entreprise, des perspectives de développement de l’entreprise et des métiers à venir (soit des compétences recherchées à terme …) ; ces éléments vous permettront de valider les possibilités d’évolution de votre collaborateur mais également de lui donner à voir sur ses perspectives d’évolution au sein de l’entreprise.

–       Si vous n’êtes pas décisionnaire, il semble bon de lui faire rencontrer d’autres services voire le service RH qui lui, dispose d’une vision globale et transversale de l’entreprise

–       Si vous ne disposez pas d’une vision claire de ses compétences ou de ses souhaits d’orientation, lui suggérer de réaliser un bilan de compétences peut s’avérer être un atout ainsi qu’un moment privilégié pour votre collaborateur, de faire le point.

 

Ainsi, côté collaborateur, les mêmes éléments se retournent en miroir ;

–       Interpeller votre n+1, échanger avec lui sur les évolutions de l’entreprise et ses besoins métiers

–       Faire le point sur vos souhaits d’orientation, vos compétences, voire réaliser un bilan de compétences si vous êtes dans le « flou »

–       Etudier le marché de l’emploi, repérer les évolutions métiers, repérer les attentes des recruteurs

–       Vous renseigner auprès de votre service RH

–       Travailler votre réseau au sein de l’entreprise et à l’extérieur …

 

Démissionner pour manque d’empathie

En dépit d’une crise économique, le marché de l’emploi paraît avantageux pour les cadres. Cependant, on parle souvent de la « Grande Démission ». Les changements technologiques constants, la quête d’un équilibre entre vie privée et professionnelle, ainsi que l’extrême compétitivité des marchés engendrent une grande incertitude. Cette incertitude est souvent perçue comme complexe et volatile (#VUCA).

Beaucoup résistent au système et démissionnent pour rechercher davantage d’autonomie. Actuellement, 25% de la population active est en freelance. Ce taux pourrait atteindre 50% dans les prochaines années. La multiplication des plateformes facilitant la connexion entre entreprises et freelancers en témoigne.(notre article ici)

L’ère des nouveaux managers: Managers Leaders !

Le temps du manager autocratique ou despotique est révolu, mais attention également aux managers prétendument « empathiques » et manipulateurs… Fini le management à l’ancienne, terminé le « manager leader »! Dans le contexte actuel, le manager doit se réinventer. Il doit être à la fois :

  • dans le présent, pour améliorer le quotidien de ses collaborateurs,
  • dans l’avenir, avec un esprit d’explorateur, pour initier des projets, développer de nouvelles idées, en continu.

Pour instaurer un climat de confiance lorsque l’on est manager, il existe une méthode simple et gratuite : garder sa porte ouverte, écouter les revendications de ses employés et faire tout son possible pour les aider à résoudre leurs problèmes.

Ainsi, la « sécurité psychologique pour oser », décrite par Will Shutz et Michel BARABEL, permet d’assurer les bases d’une « équipe innovante ». C’est donc un environnement que le manager doit créer pour encourager l’expression des émotions, qu’elles soient négatives ou positives, et pour découvrir ce qui motive chaque individu. Un tel environnement positif conduit :

  • au développement de l’affirmation de soi,
  • à l’augmentation de la confiance en soi,
  • à une amélioration de l’estime de soi.

A contrario, un employé qui ne se sent ni écouté ni soutenu par son entreprise peut, par exemple, en conclure que celle-ci ne se préoccupe pas de lui. Et c’est une raison valable pour la quitter.

Ainsi, le manager doit apporter une culture « agile » à ses équipes, ce qui implique de :

  • simplifier les processus,
  • faciliter les prises de décisions rapides,
  • diversifier ses équipes avec des compétences pluridisciplinaires,
  • progresser par essai et erreur,
  • encourager les individus à interagir face aux processus et aux outils,
  • favoriser les situations opérationnelles.

Et côté Collaborateurs …

Si vous rencontrez un problème, n’attendez pas! Prenez rendez-vous avec votre manager, exposez-lui les faits (et rien que les FAITS), amenez l’échange et la recherche conjointe de solutions. Ayez à l’esprit qu’un manque de communication ouvre toujours la porte à des malentendus des deux côtés. S’il manque d’empathie, incitez votre manager à vous écouter, au moins un minimum…

Mettons les principes de « loyauté » de côté. Changeons de perspective et reconnaissons que, de fait, la relation entre un employé et un employeur est simplement celle d’un contrat de travail signé par les deux parties… Cette observation est valable pour les deux. Notez qu’il n’y a pas de sentiment impliqué ; c’est juste une relation entre la nécessité d’un travail à accomplir et les compétences spécifiques requises pour le faire…

Certes, les sentiments peuvent créer des liens dans les relations, notamment en établissant des routines qui renforcent la cohésion de l’équipe et encouragent la participation de chacun. Cela est également lié à la culture de l’entreprise où vous travaillez.

Cependant, investir trop d’émotions dans son travail peut mener à des excès bien connus et conduire à un déséquilibre entre l’investissement nécessaire pour réaliser la tâche et le surinvestissement lié à des exigences émotionnelles (vs non rationnelles). Cela amène à des états d’épuisement physique, émotionnel et mental.

De même, en cas de licenciement, le processus de deuil sera plus long et plus difficile. Combien de fois ai-je entendu dire : « après tout ce que j’ai fait pour eux… ». OUI, vous l’avez fait… mais aussi POUR VOUS ; cela vous a permis de développer des compétences qui font de vous un expert dans votre domaine, et il est très probable que ces compétences seront utiles ailleurs.

Comment limiter l’affect?

Plus facile à dire qu’à faire, me direz-vous !

Côté manager

Il convient de définir des objectifs clairs, les fameux objectifs SMART : Simples, Mesurables, Atteignables, Réalistes et Temporaliséss. Cela n’empêche pas de les associer à des développements de projets en continu… De nombreux managers confondent empathie et affectivité. L’empathie est une forme d’écoute attentive, centrée sur l’autre afin de comprendre ses difficultés et de lui offrir des conseils pour les surmonter. Cette empathie est parfaitement acceptable pour un bon manager, à condition qu’il l’applique à tous ses collaborateurs et qu’il puisse offrir des conseils justes et équilibrés, en adéquation avec les objectifs de son service.

Côté salarié

Assurez-vous que les objectifs fixés soient SMART et demandez des précisions pour ceux qui semblent trop vagues. Gardez à l’esprit que la conversation avec votre manager doit être exempte d’incertitudes et demandez-lui de clarifier ses propos, de manière factuelle, si nécessaire… Connaissez-vous la méthode Colombo? Prenons l’exemple concret mentionné par une cliente qui se voit proposer une évolution interne, apparemment mal acceptée par sa manager : « Je t’ai recrutée il y a 7 mois et c’est un coup de canif dans le contrat »… Une réponse à la Colombo pourrait être :

  • « Je ne comprends pas bien ce que tu veux dire, peux-tu développer s’il te plaît ? »
  • Ou encore, « D’accord, mais peux-tu m’expliquer? dans ma formation intégration, on m’a expliqué que l’entreprise mettait un point d’honneur à faire évoluer les gens en interne… alors je ne comprends pas? un manager ne doit-il pas encourager l’évolution de ses collaborateurs ? »
  • Ou bien, « Pardonne moi, est-ce que tu ne te trompes pas d’interlocuteur? ou tu m’expliques ce que tu vas dire à celui qui veux me recruter? »

Pour aller plus loin :

Le modèle de l’élément humain de Will Shutz présenté par JL Monsempes Institut Repère ici.

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