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confiance en soi

Syndrome de l’imposteur: l’évincer en 5 points

Le syndrome de l’imposteur est un mécanisme psychologique identifié, depuis 1978, par Pauline Clance et Suzanne Imes. Il engendre du stress, de l’anxiété et une forme d’épuisement qui ressemble à s’y méprendre à un Burn-out … Il touche 70% des personnes dans le monde, dans tous les secteurs, de l’étudiant au professionnel confirmé. Et vous ? Etes-vous concerné par ce phénomène? Passez le test!

Passez le test !

Echelle-de-Clance-du-Phenomene-de-l-Imposteur-2Télécharger

Comprendre le syndrome de l’imposteur

Le syndrome de l’imposteur peut se décrire comme étant un sentiment persistant de:

  • n’être pas aussi « bon » dans sa carrière par rapport aux autres
  • ne pas mériter une promotion, de se sentir illégitime
  • ne pas être à la hauteur du poste qu’on occupe…

La stratégie de l’imposteur en un clin d’oeil

fonctionnement syndrome de l'imposteur FRh Conseil

Paradoxalement, le « dit » imposteur, recherche ou provoque les missions à forts enjeux. Il n’accepte pas les compliments de ses pairs, ni de ses managers. La personne qui souffre de ce syndrome, a peur d’être découverte. Elle se dit qu’elle a de la chance d’être employée à ce niveau. Elle pense qu’il faut qu’elle travaille très dur pour continuer à assurer et donner le change. C’est en réalisant la mission (sur préparation ou en procrastinant) qu’elle s’épanouit; même si cela ne dure qu’un temps.

Sur le long terme, ses pensées génèrent du stress, de l’anxiété, une perte de confiance et d’estime de soi. A la longue, on constate aussi une forme d’épuisement qui pourrait s’apparenter au Burn-Out (les conséquences étant identiques).

De multiples causes ou des environnements propices

En tête de liste : des attentes de standards très élevées, autrement dit des exigences personnelles au dessus de ce qu’attend le n+1… « l’imposteur prétendu » a une peur panique de l’échec. Il se veut être le meilleur, dans toutes les situations. Il en fait donc plus que nécessaire, pour satisfaire ses managers.

Ainsi, les chercheurs évoquent également des environnements propices à la survenue du syndrome comme :

  • un cadre familial poussant trop à la compétition,
  • une culture d’entreprise compétitive, dans laquelle on s’évalue en permanence entre pairs,
  • un environnement qui entretient la comparaison sociale, contre laquelle on ne peut pas grand chose, sauf à connaître le biais social, que les psychologues ont longuement décrit.

Nos 5 conseils pour mettre KO le syndrome de l’imposteur

1: Connaître sa valeur, pour accepter les compliments

évaluez vos résultats

Evaluer factuellement, son travail c’est possible! Prenez l’habitude de noter les résultats de votre travail. Ceux-ci peuvent s’exprimer de manière quantitative, ou qualitative. Ils peuvent provenir des indicateurs de performance fournis par votre manager, ou encore des retours de vos clients, de vos collègues… lorsqu’ils sont « satisfaits » de votre travail, faîtes leur approfondir leur réponse; notez les faits objectifs sur un cahier dédié.

Faites aussi un temps d’arrêt sur les réussites de votre parcours pro… cette étape est souvent difficile. Demandez à vos anciens collègues, anciens managers, anciens clients et appliquez la même méthode! Reprenez les commentaires de vos entretiens annuels, les recommandations sur Linkedin, … Faîtes également un point à chaque départ de poste, avec votre manager, sur vos points forts et vos qualités personnelles… Faîtes des synthèses régulièrement, et relisez les SOUVENT !

Partagez vos sentiments avec des amis, des collègues ou des professionnels. Vous réaliserez probablement que beaucoup de personnes traversent des expériences similaires et pourront vous apporter un soutien précieux.

2: Arrêter de penser comme un imposteur

Il s’agit ici d’apprendre à reconnaître les schémas de pensée autodestructrice du type:

  • « je ne suis pas à la hauteur« 
  • « je ne vais pas y arriver« 

Et préférez :

  • « ils m’ont fait confiance« , au passage, rappelez vous que ce sont eux qui vous ont embauché!
  • « je pensais ça la dernière fois, et pourtant il ont été satisfaits de mon travail« 
coup de plumeau sur les pensées limitantes ! FRh Conseil

Avez-vous saisi la nuance ? les pensées qui commencent par des « ne » sont des pensées « limitantes« !! Je vous invite donc à passer un bon coup de plumeau, voire d’aspirateur dès qu’un « ne » se présente devant vous !

Les neurosciences nous ont appris que notre cerveau adorait les pensées négatives. On peut même dire que celui-ci a une fâcheuse tendance à retenir les événements négatifs de notre passé… Raison de plus pour faire le ménage et « reconfigurer » votre mémoire avec des éléments positifs et factuels; c’est la propriété de renversement de la mémoire mise à jour par le Dr Susumu Tonegawa.

Remplacez donc systématiquement, les pensées négatives par des affirmations positives.

Reconnaissez vos réussites et acceptez les éloges afin de changer votre perception de vous-même.

3: Fuir la perfection

Connaissez vous le seul être capable de perfection ? moi non, à part Dieu, Allah, Boudha … je ne vois pas ! Et, si vous me lisez … je vous confirme que vous n’êtes pas lui!! 😇

L’humain est donc « perfectible » , ça oui; car nous apprenons de nos erreurs et ne le reproduisons, rarement deux fois… Le droit à l’erreur est finalement ce qui nous permet de nous améliorer. Je vous renvoie ici à un autre article de ce blog: le droit à l’erreur.

L’objectif est donc ici d’adopter une posture réflexive, afin de:

  • analyser l’expérience vécue et ce qui a provoqué l’erreur,
  • savoir l’expliquer aux autres,
  • oser dire (si l’activité nécessite une réponse à autrui, dont vous ne connaissez pas le sujet) que vous « ne savez pas » mais que « vous allez vous renseigner et reviendrez apporter votre solution« .

Ainsi, notre vie n’est qu’apprentissage et nous apprenons en permanence. Il s’agit ici de comprendre que notre esprit, ou notre pensée, ne sont pas figés, mais bien en perpétuel développement.

4: Dissocier Qualité et Perfection

chercher l'information FRh Conseil

Il s’agit bien ici de dissocier QUALITE et PERFECTION. Avec cette réponse, vous préservez la qualité de la relation à autrui, et vous montrez que vous êtes en capacité d’aller trouver la solution au problème. Votre interlocuteur sait que vous reviendrez avec des éléments de réponse et que vous êtes fiable.

En réalité aujourd’hui, la vraie compétence est de savoir où est l’information et non de la posséder. Nos outils informatiques, le web, l’intelligence artificielle … sont autant de moyens à notre portée pour ne plus mémoriser des choses qui évoluent, de toutes façons, tellement plus vite que nous. Concentrez-vous donc sur les méthodes pour aller chercher l’information.

De même, évitez de vous imposer des normes irréalisables. Apprenez à reconnaître que la perfection n’est pas atteignable et que l’échec fait partie intégrante du processus d’apprentissage.

5: Préférer les environnements pros moins compétitifs

Evitez, sous peine de surjeu :

  • un environnement professionnel trop concurrentiel
  • une entreprise où les collaborateurs sont mis en avant à chaque réussite
  • les fonctions rémunérées à l’objectif

Valorisez les fonctions d’expertise, où votre connaissance du sujet vous autorise à être l’expert reconnu et légitime.

Afin d’identifier les meilleurs secteurs professionnels ou les métiers adaptés, prenez du temps pour analyser votre personnalité, vos intérêts; à rencontrer aussi des professionnels ou des salariés des entreprises visées, afin de vous assurer que la culture de l’entreprise vous conviendra. Un bilan de compétences pourra aussi vous aider. (cf le programme)

Vous souhaitez approfondir votre compréhension de ce phénomène :

  1. Clance, P. R., & Imes, S. A. (1978). The imposter phenomenon in high achieving women: Dynamics and therapeutic intervention. Psychotherapy: Theory, Research & Practice, 15(3), 241-247.
    • Cet article fondateur a introduit pour la première fois le terme « imposter phenomenon » (syndrome de l’imposteur) et a exploré ses dynamiques, en particulier chez les femmes hautement performantes.
  2. Young, V. (2011). The secret thoughts of successful women: Why capable people suffer from the impostor syndrome and how to thrive in spite of it. Crown Business.
    • Valerie Young examine le syndrome de l’imposteur chez les femmes à succès et propose des stratégies pour le surmonter.
  3. Langford, J., & Clance, P. R. (1993). The impostor phenomenon: Recent research findings regarding dynamics, personality and family patterns and their implications for treatment. Psychotherapy: Theory, Research, Practice, Training, 30(3), 495-501.
    • Cet article explore les résultats de recherches récentes sur le syndrome de l’imposteur, en mettant l’accent sur ses dynamiques, sa relation avec la personnalité et les modèles familiaux.
  4. Sakulku, J., & Alexander, J. (2011). The impostor phenomenon. International Journal of Behavioral Science, 6(1), 73-92.
    • Cette revue examine le syndrome de l’imposteur du point de vue de la psychologie comportementale, en analysant ses manifestations, ses causes et les conséquences psychologiques.
  5. Holmes, S. W., Kertay, L., Adamson, L. B., Holland, C. L., & Clance, P. R. (1993). Measuring the impostor phenomenon: A comparison of Clance’s IP scale and Harvey’s I-P Scale. Journal of Personality Assessment, 60(1), 48-59.
    • Cet article compare différentes échelles de mesure du syndrome de l’imposteur, contribuant ainsi à la validation de ces instruments dans la recherche psychologique.

Pour aller plus loin sur les propriétés de renversement de notre mémoire, ici l’étude de l’institut japonais Riken et le Massachussets Institute of Technology (MIT).

ÉCOSYSTÈME

Positive growth.

Nature, in the common sense, refers to essences unchanged by man; space, the air, the river, the leaf. Art is applied to the mixture of his will with the same things, as in a house, a canal, a statue, a picture.

But his operations taken together are so insignificant, a little chipping, baking, patching, and washing, that in an impression so grand as that of the world on the human mind, they do not vary the result.

Le soleil se couchant derrière une forêt dense.
Des éoliennes se tiennent sur une plaine herbeuse, avec un ciel bleu en arrière-plan.
Le soleil brille au dessus d’une crête donnant sur le bord de mer. Plus loin, une voiture est visible.

Sans doute n’avons-nous pas de questions à poser qui soient sans réponse. Nous devons faire confiance à la perfection de la création au point de croire que, quelle que soit la curiosité que l’ordre des choses a éveillée dans notre esprit, l’ordre des choses peut la satisfaire. La condition de chaque homme est une solution en hiéroglyphes aux questions qu’il poserait.

Développement personnel : formation confiance en soi

Améliorer sa confiance en soi, Booster sa communication pour ne plus passer inaperçu,

Oser dire Non, Améliorer sa prise de parole en public, Gérer les conflits, Gérer mon stress, Optimiser son organisation, Gérer ses priorités …

Vous êtes à un moment dans votre vie où vous vous dites qu’il serait temps de bosser sur l’un de ces sujets … vous libérer de certaines contraintes qui pèsent et vous empêchent d’avancer ?

FRh Conseil vous propose de vous rencontrer pour élaborer un programme d’accompagnement, avec vous.

Psychologue de formation et Coach Neurocognitiviste et Comportementale, Florence ROUSSEL utilse des méthodes d’acccompagnement éprouvées.

Avec elle, vous progresserez rapidement dans votre réflexion et mettrez en pratique les exercices proposés entre chaque séance.

Pour prendre rdv : 06.22.158.508 (FRh Conseil, cabinet RH Marcq en Baroeul (près de Lille)

Coaching de dirigeants : développer son management en 4 étapes

coaching dirigeant

Chez FRh Conseil, nous concevons le coaching de dirigeants ou accompagnement managérial, en 4 étapes:

Etape 1: Et vous ? qui êtes-vous?

Pour mieux manager, la première étape consiste à travailler sur soi.

Apprendre à mieux se connaître, repérer ses atouts permettra d’identifier :

  • les situations managériales dans lesquelles vous avez des facilités
  • les situations où vous vous sentez plus en difficulté .

Il sera ainsi plus aisé de repérer les raisons de ces difficultés et d’y remédier, par une approche différente, centrée sur la personnalité de votre interlocuteur.

Ainsi, à cette étape, vous aurez l’occasion de découvrir:

  • Vos atouts, les points d’appui de votre personnalité pour manager et diriger
  • Vos points de vigilance, votre mode de fonctionnement et de communication
  • Votre organisation, vos priorités, et nous les optimiserons pour être plus efficace dans l’action ou la prise de décisions
  • Comprendre le fonctionnement des autres et donc adapter votre communication.

Accompagné par une Coach et Psychologue du Travail, vous apprendrez à utiliser vos atouts personnels au service de votre management. Vous disposerez d’un regard en miroir sur votre stratégie et vos prises de décisions.

Etape 2: Optimiser votre relation avec votre équipe

Maintenant que vous vous connaissez mieux, vous savez identifier les canaux de communication adaptés à chacun, et surtout communiquer de manière efficace.

Ainsi, nous identifierons ensemble là où vous souhaitez emmener votre équipe, et la manière d’adapter votre communication à vos décisions et à votre stratégie.

A cette étape 2, il s’agira de:

  • Comprendre comment vos collaborateurs perçoivent votre vision,
  • Savoir récupérer ce feed-back
  • Comment « composer » des messages efficaces

Nous élaborerons la stratégie adéquate pour emmener votre équipe, et développer les performances de vos collaborateurs et de votre entreprise.

 

Etape 3: Optimiser votre management

Les projets sont lancés, les messages efficaces sont passés et maintenant ? votre rôle est de surfer sur la vague et surtout, de garder cette dynamique . Vous êtes le capitaine du navire, celui qui donne le cap, mais aussi celui qui le tient !

A cette étape 3 il s’agira de:

  • Ancrer durablement votre management
  • Encourager, accompagner
  • Détecter les phénomènes de groupe, anticiper et/ou gérer les conflits
  • Toujours ramener au sens et à votre vision, pour fédérer dans la durée

Tous ces éléments seront étudiés au regard de votre approche managériale et feront l’objet d’apports méthodologiques, en lien avec des exercices de mise en situation.

  

Etape 4: Synthèse et Plan d’actions

Il s’agit ici de vous mettre en action.

A cette phase de l’accompagnement, les séances sont dédiées à l’analyse des situations vécues ou à vivre, que nous préparerons ensemble, de manière à mettre en oeuvre tout ce que vous aurez appris et modalisé dans notre accompagnement. C’est l’étape TRAINING.

Pour aller plus loin, voici quelques articles inspirants:

Management de soi et des autres : le droit à l’erreur … c’est ici

Pourquoi les employés démissionnent : les 6 erreurs … c’est ici

Les ateliers de la rentrée…

Au retour de vacances, « il faut que les choses bougent!« … c’est peut-être ce que vous vous êtes fixé comme objectif… FRh Conseil est là pour vous accompagner, sur le volet professionnel comme sur celui du développement personnel.

Vous retrouverez une série d’ateliers (et bien d’autres à venir!), pour lesquels vous pouvez vous inscrire en ligne.

  • MIEUX SE CONNAITRE POUR DEVELOPPER SON IMAGE SUR LES RESEAUX SOCIAUX: le 17 septembre de 14h à 17h + entretienVous vous intéressez au développement personnel ; vous savez qu’en connaissant mieux vos facettes, vos zones de confort et points de vigilance, vous pourrez vous développer ; mieux orienter vos projets mieux manager, …Nous vous proposons de travailler sur différents points tels que vos valeurs, vos motivations et votre personnalité. Vous réaliserez différentes évaluations personnelles.Ces éléments pourront aussi vous servir à argumenter votre profil de personnalité, lors d’un entretien de recrutement par exemple.Cet atelier prévoit un debrief personnalisé et individuel d’une heure. Suivi individuel possible dans un second temps.Durée : 1/2 journée + 1 heure d’entretien individuel debrief test de personnalité  Tarif: 160€ par personne ; inscription à réception de votre règlement.  Pour vous inscrire, c’est ici.
  • LINKEDIN pour les nuls : le 19 septembre de 9h à 17h
    http://frhconseil.fr/wp-content/uploads/2018/06/Atelier-LINKEDIN-pour-les-nuls_Taille-moyenne.mp4

La recherche d’emploi a changé, les outils digitaux et les réseaux professionnels ont véritablement modifié la façon de recruter et de se faire repérer par les recruteurs.

Vous découvrirez ici toutes les utilisations de LINKEDIN et la manière optimale de vous rendre visible des professionnels et des recruteurs.

Nous validerons toutes les rubriques de votre profil, toutes les utilisations proposées par Linkedin et réaliserons ensemble les contenus.

Durée : 1 jour Tarif: 60€ par personne; inscription à réception de votre règlement. Pour vous inscrire, c’est ici.

 

  • UTILISER LES OUTILS DES RECRUTEURS POUR TROUVER MON JOB : 26 Septembre de 9h à 17h

La recherche d’emploi a changé, les outils digitaux et les réseaux professionnels ont véritablement modifié la façon de recruter et de se faire repérer par les recruteurs.

Vous découvrirez ici toutes les applications et astuces qu’utilisent les recruteurs pour chasser les bons profils. Ces outils vous permettront de rechercher les personnes qui recrutent, de repérer et prospecter les bons interlocuteurs, de travailler de manière optimale vos candidatures spontanées.

Nous passerons en revue tous les outils que vous expérimenterez. Vous disposerez également d’une méthodologie efficace pour gérer vos démarches.

Durée: 1 jour Tarif: 120€ par personne; inscription à réception de votre règlement. Pour vous inscrire, c’est ici. 

 

  • SAVOIR DIRE « NON » : 3 Octobre de 9h à 12h et 2 Novembre de 9h à 12hVous rencontrez des difficultés dans votre travail pour dire non, à un hiérarchique, à un client ou à un collègue … Cela devient pesant dans votre activité (surcharge de travail, manque de reconnaissance … )Vous avez l’impression que l’on s’adresse toujours aux mêmes, sans pour autant que cela soit reconnu …Venez participer à notre atelier pour décoder les modes de fonctionnements et les astuces de communication qui vous aideront à dépasser ce problème et vous libérer de vos contraintes !L’atelier sera composé d’une présentation théorique en lien avec les enjeux des situations que vous vivez, ainsi que d’exercices d’entraînement/simulations concrets.Durée : 4 heures + 4heures Tarif: 120€ par personne; inscription à réception du règlement. Possibilité de suivi individuel ensuite. Pour vous inscrire c’est ici.

Nous vous attendons nombreux !! pour tout renseignement complémentaire : florence.roussel@frhconseil.fr

Management de soi et des autres : le droit à l’erreur

le management de soi et des autres: le droit à l'erreur

Il y a quelques temps, j’assistais à une conférence organisée par le CJD sur le thème du « droit à l’erreur  dans nos organisations ». Cette notion peut être étudiée sous plusieurs angles :

  • au regard de l’organisation: quels avantages pour l’entreprise?
  • ou l’angle du manager: quel est le mode de management à adopter?
  • ou celui du collaborateur, de l’individu: comment envisager le management de soi?

Cette conférence a inspiré cet article, car je fais souvent le constat que les individus qui me consultent (dirigeants, managers, salariés, voire même étudiants) sont peu enclins à reconnaître leur propre droit à l’erreur.

L’influence de l’éducation et de notre société

En effet, la société ne nous autorise pas le droit à l’erreur. On nous formate, dès le plus jeune âge, à être:

  • de « bons » enfants,
  • de « bons » élèves,
  • de « bons » salariés,
  • de « bons » parents
  • de « bons » patrons … et donc, admettre une faute reste souvent du domaine de l’inavouable.

Ce sentiment narcissique de toute puissance, « je n’ai pas le droit à l’erreur » n’est pas sain, ni mâture d’ailleurs. Une étudiante de 2è année d’école de commerce me confiait « je ne pense pas être prise pour ce stage car je n’ai pas les compétences ». Et d’être surprise de ma question : « S’agit-il d’un poste ou d’un stage ? »

Et si le droit à l’erreur nous faisait grandir?

Voici une petite anecdote de maman… Préparant une visite au Musée de la Piscine à Roubaix, l’institutrice de mon fils (7ans – CE1) demandait à la classe s’ils connaissaient des peintres… Hugues ayant découvert le street art avec moi et surtout, disposant d’une bonne confiance en lui, évoque tout naturellement un peintre que nous affectionnons tous les deux : Jonone.

Sa réponse, assez catégorique et, aurait pu en destabiliser plus d’un: «NON, ce n’est pas un peintre ». Visiblement, cette enseignante, ne connaissait pas cet artiste. Je vous laisse imaginer ce qu’a ressenti mon fils après cette réponse, devant ses camarades. En en discutant avec lui, je relevais plusieurs éléments:

  • une immense déception,
  • l’impression d’être un peu « bête » par rapport aux autres
  • tout un chapelet de réflexions du style « je ne lèverai plus jamais la main« , « la maîtresse a raison« …

Heureusement, nous avons pu en discuter, afin de remettre de la cohérence dans tout cela… Je pense aussi qu’un enfant plus réservé, se serait tût à jamais …

Un autre scenario aurait pu être celui-ci: « tu es certain de ce que tu me dis Hugues ? je ne connais pas ce peintre … Prenons le temps de regarder sur Google ensemble, de qui s’agit-il? ».

Ou encore, « je ne connais pas tous les peintres de la terre, on va regarder ensemble sur internet »; « Je  ne suis pas DIEU » disait l’un de mes professeurs ….

En somme, admettre le droit à l’erreur lorsque l’on est parent, enseignant ou manager, c’est AUSSI faire grandir ses enfants, élèves, ou collaborateurs. C’est aussi les autonomiser et les responsabiliser. Autrement dit, augmenter leur confiance en eux; on parle aujourd’hui de « manager jardinier »…

C’est aussi grandir soi-même et s’enrichir des autres, fûssent-ils des enfants !

Innovation et droit à l’erreur: Quelques principes théoriques

innovation et droit à l'erreur
Frh Conseil

Oui ! Figurez vous que l’on peut associer le droit à l’erreur à l’innovation!

L’un des conférenciers nous explique 3 grands principes :

  • La Sérendipité : c’est-à-dire inventer des choses auxquelles on ne s’attend pas ; c’est l’exemple du pace maker et John Hopps, Alexander flemming et la pénicilline, la tarte tatin …
  • L’Innovation; tester de nouvelles choses  même si l’on prend des risques, nous amène à innover
  • Le Retour d’expérience : permet l’AMÉLIORATION continue, la détection des non conformités, de comprendre comment les erreurs produites ont perturbé le système.

Individu ou Entreprise: même combat !

L’accélération des innovations, dans un monde de plus en plus connecté, m’amène à penser que seules les entreprises capables de se remettre en cause, dans le développement de leurs produits ou services s’en sortiront. Notamment par :

  • des co-constructions issues des besoins de leurs clients
  • des innovations issues d’un travail de partenariat avec les acteurs de leur propre environnement, avec les concurrents, aussi!

Se remettre en cause est donc une question de « survie » aujourd’hui et cela n’est possible que si l’on connaît bien ses fondations : c’est à dire, nous, nos valeurs, notre raison d’être:

  • Adopter des décisions et des stratégies qui nous ressemblent.
  • Etre aligné avec soi même, individu ou entreprise, afin d’afficher un profil « safe », « intègre ».

Ainsi, la culture de la non punition suite à une erreur, permet à une entreprise d’être  agile et de s’adapter rapidement à son environnement. L’innovation provient bien de nos erreurs et nous en libérer, nous assure davantage de créativité.

Droit à l’erreur et confiance en soi

Développement personnel Confiance en soi FRh Conseil

De même, « Savoir dire non » à un manager lorsque nous pensons qu’il se trompe, ou à la maîtresse lorsqu’elle n’est pas au courant qu’un peintre du nom de JONONE est un graffeur devenu célèbre par le mouvement et la couleur de ses toiles, …. C’est aussi avoir confiance en soi …

Bien sûr, il ne s’agit pas de dire NON pour dire NON ; mais d’étayer son point de vue, et de proposer des solutions alternatives …. Et cela, nous en sommes TOUS capables dès lors que nos arguments sont factuels et concrets.

Et les conférenciers de nous rappeler que:

  • Un enfant tombe 2000 fois avant de savoir marcher. 
  • Que les grandes réussites de notre monde sont souvent nées d’erreurs.

Ainsi, le manque de confiance en soi est donc bien en lien avec la peur de faire des erreurs. Infantiliser un salarié dans des tâches subalternes ne l’amène pas à prendre des initiatives.

En conclusion, voici quelques conseils

Pour se manager Soi, rien de tel que de:

  • Travailler vos peurs en tant que manager ou dirigeant d’entreprise; les identifier, trouver des parades pour déléguer sans pour autant « délaisser »… C’est un travail de développement personnel que de reconnaître ses erreurs, de les entendre et de savoir en parler aux autres, sans culpabilité
  • Libérer la parole et oser parler de vos erreurs, en montrant que cela vous arrive à vous aussi
  • Evangéliser sur ce sujet et remettre aussi du sens, en différenciant bien l’erreur de la faute ; cette dernière étant davantage intentionnelle ou l’équivalent d’une erreur qui se répète, révélant souvent une incompétence.

Pour aller plus loin sur ce sujet…

  • TedX  Kathryn SCHULZ : https://www.ted.com/talks/kathryn_schulz_on_being_wrong?language=fr
  • Gael CHATELAIN Auteur inspirant et conférencier, lui aussi présent ; son livre « Mon boss est nul, mais je le soigne » https://www.labourseetlavie.com/linterview/gael-chatelain-consultant-et-auteur-de-mon-boss-est-nul-mais-je-le-soigne
  • Enfin, si vous souhaitez approfondir personnellement le sujet, rencontrez nous!

Evolution du Bilan de Compétences

Marketing business salesLe 7 avril, s’est tenue la réunion de la COPANEF, concernant les évolutions du bilan de compétences en lien avec la loi sur la formation continue et la mise en place du CEP (Conseil en Evolution Professionnelle).

La loi sur la formation continue a en effet quelque peu bouleversé les habitudes en place, côté entreprises (changement des modes de financement, obligation de réaliser des entretiens professionnels … changement du DIF en CPF …) tout ceci, en vue d’une meilleure prise en charge des salariés, tant dans leur orientation professionnelle tout au long de leur vie, que dans leur professionnalisation.

Cela a déclenché bien des polémiques et incertitudes quant au devenir des financements liés aux formations non qualifiantes, et notamment au bilan de compétences ; ce produit quelque peu « à part », encadré par une loi inscrite au code du travail, … produit réservé à certains cabinets spécialisés …

Ce bilan de compétences, cet « inconnu » a souvent été mal perçu ; par les employeurs qui n’en n’avaient pas toujours la restitution (obligation de la loi), par les salariés qui ne connaissaient pas forcément ce droit, ni son utilité… Plus de 20 années qu’il existe et pourtant, …

Au fil des années et pour en être témoin et actrice, celui-ci a évolué au même titre que les évolutions des problématiques salariées bien qu’au sens strict de la loi, sa structure en 3 phases reste la même.

Cette évolution des pratiques des conseillers est passée inaperçue, puisque non étudiée par une quelconque instance ou supervision, comme cela avait été mis en place il ya une quinzaine d’années, afin d’harmoniser les pratiques et disposer, pour les cabinets ayant suivi les recommandations d’harmonisation, d’une Charte Qualité – tombée en désuétude depuis…

D’un naturel optimiste , j’ose espérer que les professionnels du bilan, l’ont fait évolué au fil des années pour coller davantage aux préoccupations, des salariés et des évolutions du marché du travail.

C’est ainsi que nous avons vu, ces dernières années, une évolution des problématiques des salariés en perte de confiance, et de plus en plus en phase de burn-out plus ou moins avancée, en mal être par rapport à leur poste (la crise aidant, le management devenait de plus en plus offensif et axé résultat … ) et pour autant, dans une sorte d’immobilisme, les empêchant de se mettre dans une dynamique de recherche d’emploi à l’externe ; essentiellement par peur de l’inconnue, …

C’est ainsi que nous avons également suivi les évolutions des méthodes de recrutement et donc, de cadidater… par mail et non plus par courrier, par CV -profil via les réseaux sociaux et non plus par le sempiternel CV en « une page sinon rien », par une communication horizontale entre le candidat et le recruteur … tout ceci étant bien évidemment à prendre en compte dans la dernière partie du bilan, c’est à dire dans la mise en action (ou en communication) du projet.

Car le bilan, OUI, sert aussi à affronter les réalités … et plusieurs types de réalités :

  • Se confronter à soi-même d’abord ; sur le plan de son parcours professionnel et des compétences développées, sur le plan plus personnel de ses zones de plaisir, de confort dans ses activités, mais aussi de sa personnalité et de ses valeurs
  • Se confronter à sa problématique pour mieux gérer sa situation actuelle au sein de son entreprise ; si le poste actuel ne convient plus ou si la situation professionnelle est difficilement tenable, comment aborder son poste de la manière « la plus écologique » possible…
  • Se confronter à ses idées plus ou moins élaborées d’orientation (lorsqu’il y en a… mais aussi celles qui apparaîtront au cours du bilan)
  • Se confronter à la réalité du marché du travail, de ce que recherchent les recruteurs et de l’analyse de l’écart entre les attentes des uns et la réalité du profil du bénéficiaire ; ce qui nécessitera l’étude d’aménagements complémentaires, comme la réalisation d’une formation par exemple.

« j’aimerais bien devenir paysagiste » … soit, cela peut être une piste d’orientation …. Le bilan vous permettra de creuser cette voie, de vous confronter à sa fiche métier, de rencontrer des professionnels paysagistes et de vous projeter dans ce métier … nous savons tous que parfois nous idéalisons ce que nous ne connaissons pas.

Connaître le marché du travail ; savoir que mon projet est réalisable, car il y a X recruteurs qui recherchent ce profil dans ma zone géographique, qu’ils recherchent souvent le même type de formation que la mienne et qu’en plus ils apprécient les profils « fluent » en anglais … m’amènera, dans mon plan d’actions, à réviser mon anglais par exemple ….

Se confronter à ses peurs pour les dépasser sur des aspects concrets comme le marché du travail est bien sûr un des aspects du bilan ; faire le point sur soi, sur ses compétences, se connaître soi même pour mieux manager demain par exemple, pour développer son leadership ou sa prise de parole en public, gérer les conflits …. Sont autant d’éléments psychologiques analysés également suivant les profils des personnes et des attentes recueillies, au démarrage et au cours de l’action.

C’est ainsi que le rapport de la COPANEF, lors de la réunion du 7 avril courant – autour de la table des représentants des différentes instances du CEP, des représentants syndicaux et des professionnels du bilan de compétences ont émis quelques préconisations :

  • Une « articulation Passerelle » entre l’action des conseillers CEP et la réalisation du bilan de compétences ; ceci permettant
    • la réalisation d’un bilan « modularisé » suivant les besoins identifiés par le conseiller CEP
    • la réalisation d’un livrable, adapté et articulé à la prestation CEP.

Ce qui en soit, est une avancée intéressante à plusieurs titres, car cela signifie que les conseillers CEP, de par le temps qui leur est imparti et de par leurs compétences, auront besoin d’un appui des conseillers bilan, pour des analyses plus approfondies.

C’est aussi le moyen de rendre le travail du bilan de compétences plus « visible » et moins « enclavé » qu’il ne l’est aujourd’hui…

Les intervenants insistent également sur le fait que le bilan de compétences ait aussi une dimension psychologique importante notamment pour :

  • la reprise de la Confiance en soi
  • la clarification des stratégies personnelles, du projet ; changer de voie ou confirmer sa voie … ainsi qu’une dimension plus pédagogique, permettant aux bénéficiaires de savoir mobiliser leurs compétences et savoir les exprimer à bon escient, face à un recruteur par exemple.

Ils notent ainsi qu’il s’agira de conserver les objectifs « historiques » du bilan (travail d’orientation, définition du projet professionnel, structurer un plan d’action) qui correspondent à la construction du projet professionnel et d’en ajouter 4 autres, qui pour ma part, sont déjà sous-tendus dans ma pratique (rien de révolutionnaire donc !) :

  • de l’usage social du bilan de compétences (articulation avec les différents dispositifs d’accompagnement)
  • des objectifs psychologiques : confiance en soi, cohérence de la personnalité avec le projet , d’où l’intérêt de disposer d’un psychologue au sein du cabinet (et non d’une photocopie de titre ou d’une signature « passe-droit » au fond d’un tiroir) ; obligation pour l’agrément Fongecif en Nord Pas de Calais, par exemple…
  • Des objectifs pédagogiques ; permettant à la personne d’appréhender autrement ses compétences, son parcours et d’évoluer professionnellement en autonomie.
  • Un travail sur la Qualité du Bilan de Compétences, par le biais d’un organisme neutre (Inetop/Cnam) afin d’analyser ces différentes dimensions … ce qui permettra d’harmoniser et d’échanger sur les pratiques et assainira certainement la profession.

Quelques préconisations autour de l’efficacité du bilan de compétences et donc des indicateurs à prendre en compte dans cette évaluation…

  • Autour des avancées de l’individu, de l’organisation, de la société … je pense à ce sujet, qu’un entretien de suivi à 6 mois n’est pas suffisant… les évolutions sont souvent plus longues, d’autant qu’elles sont parfois sous-tendues par la reprise d’une formation… un point à 12 mois serait aussi souhaitable
  • Et des indicateurs opérationnels ….
    • Vérifier l’existence d’un projet professionnel ? d’un plan d’action ?
    • Valider des indicateurs psychologiques : le sentiment d’efficacité, le sens du travail, la conscience de ses atouts personnels par rapport au projet
    • Repérer/cibler des offres adaptées sur le marché ; c’est-à-dire la bonne connaissance de son marché
    • Trouver des arguments percutants
    • Disposer d’une stratégie de recherche d’emploi adaptée aux nouvelles méthodes Rh …

Une brève recherche Google m’amène à déplorer que, dans cette réunion, aucun des participants n’aient le titre de psychologue … qu’en déduire?

Peu d’entre eux disposent d’une visibilité sur le net  … ce qui m’interroge évidemment sur la nature de leurs conseils quant à la mise en oeuvre des plans d’actions …. Je me tiens bien évidemment à leur disposition !

C’est la rentrée … posons-nous les bonnes questions!

Ça y est … les vacances sont finies …exit les valises déjà rangées dans les armoires, exit les tongs les soirées rosé pamplemousse … fini la sieste ; il va falloir reprendre le rythme.
Et c’est souvent à ce moment, que l’on se prend à penser à son job, à revoir ses priorités … ses motivations …

Question : si vous travaillez beaucoup, est-ce avec plaisir ?

Une enquête (sociovision, 2009) montre qu’une forte minorité (22%) de cadres associent Bien-Etre et Désengagement … paradoxe ou signal ?

Quelques signes à ne pas prendre à la légère…
• Tous les soirs, quand vous sortez du bureau (20h), vous jurez de changer de job !
• Le yucca de votre bureau moisit faute d’avoir été trop arrosé
• En une semaine, vous avez changé 4 fois de fond d’écran
• Impossible de savoir ce qui s’est dit à la dernière réunion de département
• Vous avez mis 5 job boards dans vos favoris
• Vous êtes brutalement passé de 72 amis à 452 sur facebook ou viadeo
• Vous déjeunez 3 fois par semaines avec dans anciens de votre école
• Vous vous êtes mis à étudier le statut d’auto-entrepreneur, pour un revenu d’appoint

Quelques solutions :

• Relevez la tête
Parler de ses difficultés, de son insatisfaction, de ses inquiétudes … à quelqu’un d’extérieur à l’entreprise, permet de se libérer du quotidien

• Faites un bilan
Seul ou avec un consultant, trouvez ce qui vous est indispensable pour bien travailler et pour avancer. Faire déjà ce bilan, c’est s’accorder une prise de liberté.

• Identifiez ce qui vous plaît
Identifiez ce qui vous plaît le plus dans votre métier pour y consacrer plus de temps.
Aux premiers signes de démotivations, rencontrez votre n+1 pout clarifier vos missions, vos objectifs et vos moyens, voire lui faire des propositions d’actions différentes …

Recrutement: Le paradoxe français

La France élit un président qui se dit « normal », qui n’a jamais dirigé un ministère avant cette fonction. Lui-même choisit un premier ministre n’ayant pas d’expérience dans la fonction de ministre ….
En tant que professionnelle des ressources humaines, je ne peux m’empêcher de faire le parallèle avec les situations que je vis tous les jours vis à vis de mes clients – responsables d’entreprises et rh, salariés et en recherche d’emploi…

Un débutant qui se présente pour un poste identifié comme exigeant une expérience, j’avoue que cela ne convient ni au consultant du cabinet qui se réfère au cahier des charges de son client, ni le client qui se dira que le cabinet n’en fait qu’à sa tête et n’a rien compris de ses attentes …

Pensez vous que les recruteurs soient prêts au « changement » ?

Quel paradoxe alors ! Que faut-il en déduire?
La France est-elle donc moins exigeante envers son président qu’elle ne l’est envers ses collaborateurs, collègues et salariés ?
Qu’est-ce qui lui fait dire que ces 2 hommes peuvent réussir ?

Notre nouveau président semble donc avoir « convaincu », même s’il n’était pas expérimenté.
Il a su utiliser des arguments qui ont fait mouche, une certaine désinvolture et un humour de « monsieur tout le monde » qui a rassuré, présenté des méthodes et actions qu’il réaliserait dès sa nomination. Présenter et donner à voir sa méthode de travail lui a permis d’acquérir de la crédibilité et de la confiance ….

Mon objectif n’est pas de dire que celui-ci est mieux que le précédent car je me veux apolitique, simplement de vous faire comprendre que tout est affaire de « marketing », pour « séduire » votre futur employeur.
Il s’agit de lui présenter, sur votre parcours, ce qu’il a envie d’entendre, de le rassurer sur vos méthodes et résultats.
Cela nécessite une analyse approfondie de vos atouts par rapport à vos concurrents (expérimentés, eux) ; atouts certainement liés à une vision différente, neuve …. mais peut-être aussi une expérience différente (chez le fournisseur, par exemple), une activité extra professionnelle, …. Cela nécessite aussi la mise en évidence de vos valeurs et motivations ; ce sont elles feront à coup sur la différence.

Dans un autre post, nous verrons que pour ce faire, la stratégie de recherche d’emploi ne sera certainement pas de répondre à une offre (où vous serez en concurrence directe avec ces fameux profils en phase avec les attentes des recruteurs) mais bien dans une démarche proactive passant par votre réseau relationnel ou par une approche directe.

Enfin, pour conclure, dites-vous bien que vous n’aurez pas 5 ans pour faire vos preuves mais seulement quelques mois de période d’essai, donc ciblez bien, soyez sûr de vous, ayez confiance, soyez vous-même !

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