« Aujourd’hui c’est ton anniversaire, tu as le droit de faire ce que tu veux !»
A cette phrase entendue le jour de mon anniversaire, car le saviez-vous, je suis depuis peu devenue « sénior » pour le monde du travail… et oui, … Je n’ai pu m’empêcher de répondre que le choix – mes choix, je les prenais – en pleine conscience, tous les jours et… pas seulement le jour de mon anniversaire … et que donc, je faisais ce que je voulais tous les jours …
Ce à quoi on m’a opposé le fait « qu’il y avait des contraintes dans la vie » …
Oui, bien sûr, il y a des contraintes. Celles-ci orientent plus ou moins nos choix. Notre rôle est de savoir les identifier, les repérer, les limiter, et les étudier pour faire en quelque sorte, les meilleurs choix pour soi.
Et si vous me connaissez, vous commencer à deviner là où je veux en venir … au cabinet, nous recevons très souvent des personnes en bilan de compétences, qui font amèrement le constat de n’avoir pas vraiment choisi leur trajectoire professionnelle…
Analyser son parcours professionnel…
Tout est choix … Choisir sa vie, ses études, son orientation, cette entreprise plutôt qu’une autre … Etre patron ou salarié, être coureur automobile ou à pieds, être patient-testeur pour un laboratoire médical…
Notre vie entière est faite de nos choix.
Combien de clients rencontrés me disaient avoir réussi de brillantes études et pourtant … ils ne faisaient pas le job de leur rêve …
Combien d’étudiants rencontrés en 1ère année d’école de commerce, m’évoquaient un choix « par dépit ; je ne voulais pas être ingénieur alors, j’ai choisi commerce » …
Combien de demandeurs d’emploi n’ont pas osé demander des précisions quant à leur intégration, se sont vus remerciés avant la fin de leur période d’essai. S’en est suivie une remise en cause sur leurs compétences, alors qu’il s’agissait d’une inadéquation de valeurs… Oui, je l’affirme, un demandeur d’emploi est aussi (et je dirai même surtout à ce moment précis de sa vie) en « position de choix ».
Combien d’époux(ses) ont choisi de choisi de suivre leur conjoint dans une autre région, de faire un job correct mais basique, adaptable aux déplacements éventuels de leurs conjoints …
Notre éducation, notre culture même, ne nous aident pas dans tout cela. « Tu es bon à l’école mon fils, choisis un cursus scientifique » … au lieu de « tu es bon mon fils, tu as la possibilité de choisir la voie qu’il te plaît » …. Ou encore « tu n’es pas bon à l’école mon fils, qu’est-ce que toi, tu aimerais faire … ».
Au fil de ma carrière (je suis sénior !) j’ai souvent constaté que la notion de plaisir dans le travail était associée à la réussite…
Le biais Sociétal
Comme la douleur que l’on ne veut pas subir et que l’on annihile par la prise de médicaments, notre société a établi un modèle, des codes … une certaine approche où l’on est « pris en charge », « cocoonés » au point que cela en est « infantilisant » ; comme s’il s’agissait de nous « protéger » de la maladie, du chômage, du tabac, des bisphénol actifs, des ondes, du dioxyde de carbone, des microbes, des bactéries …. mais malheureusement, pas encore des fanatiques.
Et nous, dans tout cela … Sommes-nous réellement mieux pour autant ? Vraisemblablement NON… pour autant, nous n’OSONS pas.
Transformer les contraintes en opportunités
Quel paradoxe !
Faire des choix c’est vivre, … bien sûr que les contraintes existent …mais elles font partie du paysage, à nous de nous y adapter (et non l’inverse) et à les faire cohabiter, tout en restant maître de notre vie. Faisons-nous donc confiance.
Faire un bilan de compétences est le moyen de:
- reprendre le contrôle sur son parcours professionnel,
- se donner les moyens d’oser plus facilement,
- travailler la confiance en soi mais aussi l’Estime de soi
- se sentir « aligné », tant sur le plan des compétences personnelles que professionnelles.
Pour aller plus loin, le témoignage de Marie Dosière pour :
- se reconnecter à l’enfant que vous étiez (vos ressources)
- se faire confiance en osant faire et refaire … à retouver ici
A méditer pour finir cet article, cette citation de Paul Valéry:
« Nous créons nos malheurs avec une ingéniosité, un raffinement, qui n’ont d’égal que notre inconscience à nous en reconnaître l’auteur ».