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Démissionner: pour manque de sens et d’impact

Nous rencontrons de plus en plus de personnes, en bilan de compétences, à la recherche d’un job « qui fait sens« . A la recherche d’une nouvelle voie, ces personnes remettent ainsi en cause leurs études et expériences professionnelles antérieures. Souvent à la limite du « passage à l’acte » de démission, ou « libérées » de leur entreprise, ces personnes sont en quête de l’Entreprise « qui leur ressemble ».

En effet, de plus en plus de salariés (et jeunes diplômés) envisagent un travail ayant du sens et un impact positif sur la société. Ils recherchent des entreprises dont les valeurs et la mission sont alignées avec les leurs. Par exemple, travailler pour une entreprise éthique et responsable est devenu un critère important pour beaucoup.

Dans un monde en constante évolution, les attentes et les motivations des salariés connaissent un profond changement. De nombreuses études, telle que celle de Mc Kinsey (cf plus bas), mettent en exergue cette tendance. On recherche non seulement un emploi bien rémunéré, mais aussi une carrière qui « fasse sens » et qui génère un impact positif sur la société.

Les entreprises se saisissent de ce phénomène qui gagne en ampleur. Elles sont amenées à revoir leurs pratiques, leurs valeurs et leur communication, afin d’attirer et de conserver durablement leurs salariés. Et tant mieux!

La recherche de sens au travail

Le besoin de trouver un sens à son travail est donc devenu un critère fondamental pour de nombreux salariés. Ils veulent sentir que leurs efforts contribuent à quelque chose de plus grand qu’eux-mêmes.

Au-delà de la simple rentabilité économique, leur job doit être un moyen de se sentir utiles autant que valorisés. Une raison d’être.

Ainsi, les salariés que nous rencontrons au cabinet, nous disent travailler tout en étant profondément « démotivés », voire désabusés par leur entreprise. Ils nous disent souhaiter prendre les devants pour partir et la démission s’avère être à leurs yeux, la seule solution. Après analyse, on retrouve souvent:

  • des valeurs d’entreprises opposées aux leurs,
  • parfois un manager qui ne véhicule pas les valeurs pour lesquelles le salarié a été recruté
  • une culture radicalement différente suite au rachat de leur entreprise …

Pour autant, il y a autant de sens que de valeurs pour lesquelles on se reconnaît. Chacun a ses propres valeurs et sa conception du dit « sens ».

Alignement des valeurs personnelles et professionnelles

Il s’agit donc , de rechercher des entreprises dont les valeurs sont en harmonie avec les leurs. Ils veulent travailler pour des employeurs qui partagent leurs préoccupations éthiques, environnementales et sociales.

Cet alignement renforce leur engagement et leur motivation, car ils sentent qu’ils œuvrent pour des causes qui leur tiennent à cœur. Les entreprises à impact, qui mettent en avant des pratiques durables et responsables, attirent donc naturellement ces salariés (et des clients !) en quête de cohérence entre leurs convictions et leur travail quotidien.

Au cabinet, dans la recherche de projets pro « alignés » avec nos bénéficiaires de bilans de compétences, certains éléments reviennent régulièrement comme:

  • la volonté de contribuer à un monde meilleur
  • la recherche de transparence et d’éthique, l’intégrité…

Ceci sur autant de sujets, produits, services que nous avons de clients! Il s’agit donc, pour nous, de travailler avec chaque client à identifier:

  • Ses propres valeurs
  • Ses affinités produits, secteurs d’activités,
  • Les missions sur lesquelles il est prêt à s’engager (et ce, contextualisé à sa situation personnelle)
  • Les entreprises « alignées »
  • Les marques employeurs « affichées » et la réalité de terrain.

Il est évident, que si toutes les conditions d’alignement sont réunies, cela fait le combo win-win, pour l’entreprise comme pour le salarié.

En conclusion,

Autrement dit, on touche ici à l’autodétermination, par la motivation intrinsèque du salarié et donc, à la notion de faire son travail par:

  • Plaisir
  • Recherche d’enrichissement personnel/intellectuel
  • Accomplissement. Je vous renvoie également à notre vidéo sur la Motivation au travail

Un conseil, vous l’aurez compris: il apparaît important d’apprendre à bien se connaître, pour identifier ses valeurs et les engagements qui les sous-tendent, avant d’aller chercher l’entreprise à sens!

Pour aller plus loin:

  • l’étude de Mc Kinsey 6 Naina Dhingra , Andrew Samo , Bill Schaninger et Matt Schrimper – 2021 ici
  • l’article « Creating a Purpose-Driven Organization » de Harvard Business Review

L’explosion des indépendants en France

Vous rêvez de quitter le salariat? L’explosion des indépendants en France: une analyse pour identifier les défis à relever…

Dans un monde du travail en constante évolution, une tendance majeure émerge en France : l’explosion des travailleurs indépendants. De plus en plus de professionnels optent pour l’autonomie. Les motivations évoquées par les indépendants? La recherche de liberté, de flexibilité ou encore la satisfaction personnelle au travail.

La révolution ses indépendants

Alors ? quelles sont les raisons de cette montée en puissance des indépendants en France?

Quels sont les défis qu’ils peuvent rencontrer? Et comment cette tendance redéfinit le paysage professionnel?

Un mail de mon assureur (fusse-t-il plus que jamais militant) reçu aujourd’hui m’interpelle. En voici le titre « Être indépendant, ça s’apprend ? »… S’en suit une liste de liens de sites, vous permettant de vous former à devenir indépendant …

Retour sur une petite analyse, au regard de nos pratiques chez FRh Conseil. En effet, de plus en plus de clients viennent « tester » leurs compétences à l’indépendance, en réalisant un bilan de compétences …

1. La Quête de la Liberté Professionnelle

indépendance vs subordination salariée

La recherche de la liberté professionnelle est l’une des principales raisons derrière la croissance des travailleurs indépendants en France. De nombreux professionnels aspirent à :

  • échapper aux contraintes d’un emploi traditionnel
  • avoir un plus grand contrôle sur leur emploi du temps, leurs projets et leurs choix de carrière. Voici la phrase clé de plus en plus souvent entendue : « je reprends le contrôle sur ma vie professionnelle« . Comme ci, le fait d’être subordonné à un contrat salarié, était aliénant, au point de ne plus en avoir le contrôle.

2. La Flexibilité comme Moteur de Changement

La flexibilité offerte par le travail indépendant attire de plus en plus de personnes. Et cette flexibilité se décline notamment dans le fait de « pouvoir choisir » :

Pouvoir choisir ses projets, ses clients et ses horaires de travail, … C’est à dire, permettre de concilier entre vie professionnelle et vie personnelle. Ce qui semble plus difficile à atteindre, dans un emploi salarié classique.

Pour autant, nombre d’indépendants vous diraient que le temps file vite et qu’il s’agit aussi de bien gérer ses priorités, entre les temps de production (ceux qui vous font gagner votre vie) et les temps annexes (administratifs, vie personnelle, vacances … ).

D’où l’importance de se fixer des objectifs de chiffre d’affaires réalistes pour les décliner, à l’année, au mois, à la semaine et ainsi suivre une progression régulière.

3. L’Émergence de Plateformes Freelance

Les plateformes freelance ont joué un rôle crucial dans l’essor des travailleurs indépendants en France. Des sites tels que Malt, Upwork, ou Freelancer connectent les talents indépendants avec des entreprises à la recherche de compétences spécifiques. Ces plateformes facilitent ainsi l’accès au marché du travail pour de nombreux professionnels autonomes.

Les principales difficultés relevées par nos clients au cabinet, réside dans :

  • l’appétence et l’aptitude à vendre
  • l’appétence et l’aptitude à travailler seul … Si les plateformes vous rendent la vie plus facile, sur le volet commercial, il existe aussi aujourd’hui des solutions pour travailler en réseau, de manière collaborative avec d’autres indépendants. La vraie question ici est de savoir comment être multicasquettes, tel shiva! et gérer de multiples tâches dans une activité toujours changeante. L’IA est certainement l’une des pistes pour automatiser un certain nombre de tâches sans valeur ajoutée, et gagner ainsi en confort de travail.

4. L’Effet de la Pandémie sur le Travail Indépendant

La pandémie de COVID-19 a accéléré la transition vers le travail indépendant.

Ainsi, de nombreuses entreprises ont opté pour des équipes plus flexibles. Flexibles avec le télétravail, mais aussi flexibles sur les charges salariales. Elle ont ainsi employét des indépendants, en complément de leurs équipes salariées (parfois d’ailleurs d’anciens salariés voire des jeunes retraités). D’ailleurs, le 1er client du travailleur indépendant est souvent son ancien employeur, en raison de leur connaissance mutuelle et de leur confiance établie. Cette pratique est souvent citée dans des articles, des blogs ou des discussions sur l’entrepreneuriat et le travail indépendant

Les indépendants ont prouvé qu’ils pouvaient fournir un travail de qualité tout en s’adaptant aux changements rapides de leur environnement professionnel. Ils viennent ainsi faciliter la performance de l’entreprise et la rendent plus agile.

5. Les Défis à Surmonter

Malgré cela, les travailleurs indépendants ont à faire face à des défis tels que:

  • l’instabilité financière,
  • la gestion administrative,
  • ou encore l’isolement professionnel. Autant de défis à connaitre dès le démarrage de l’activité et à surmonter, par la mise en place d’une stratégie et des mesures de soutien, pour garantir le bien-être de ceux qui embrassent le travail autonome.

6. L’Impact sur l’Économie et l’Innovation

L’explosion des travailleurs indépendants contribue également à l’économie en favorisant l’innovation. Les freelances apportent souvent des perspectives fraîches, des compétences spécialisées et une agilité qui stimulent la créativité et la croissance économique. Ils représentent par ailleurs des charges externes pour l’entreprise, n’impactant pas ainsi sa masse salariale.

Ainsi, si vous rêvez d’indépendance, c’est le moment de l’introspection! Demandez-vous quelle pourrait être votre spécialité, votre « expertise » … celle qui est recherchée dans votre entreprise ou à l’extérieur de votre entreprise.

En conclusion

L’explosion des indépendants en France est une tendance majeure qui redéfinit la nature du travail. Alors que de plus en plus de professionnels optent pour l’autonomie, il est essentiel de comprendre les motivations derrière ces choix et de maîtriser l’ensemble des paramètres, externes et internes, afin de se lancer «serein » dans cette belle aventure ! Cette révolution du travail autonome promet de continuer à façonner le paysage professionnel français dans les années à venir.

Et vous ? Etes-vous faits pour l’indépendance ? Un bilan de compétences peut vous aider à y voir clair ! le programme c’est par ici !

FRh Conseil peut aussi vous accompagner dans la définition de votre stratégie, dans l’analyse de vos cibles et le développement de votre entreprise.

Le Bilan de compétences Booster

C’est l’histoire d’un jeune diplômé …

Bilan de compétences Booster FRh Conseil

Tout a commencé avec Victor.

Victor est un jeune ingénieur de 26 ans. Il totalise déjà une expérience de 4 années, acquise en milieu industriel et dans le conseil.

A peine sorti de son école prestigieuse et son diplôme en poche, il était ravi de trouver rapidement un emploi en CDI et de s’intégrer dans la vie active. Et pourtant, il avait plein d’autres opportunités !

Après une année en CDI, il donne sa démission à la grande surprise de ses responsables, alors qu’il obtenait de très bons résultats…

Sa demande est simple. Il est déterminé à faire une pause, à comprendre ce qui lui était arrivé, à mieux définir ses envies et compétences pour rebondir … Cependant, après avoir rencontré mes collègues, il m’avoue que la démarche de bilan de compétences lui paraît trop longue en temps et trop étalée aussi…

Chez FRh Conseil, dans le même intervalle de temps, ce genre d’histoires, nous en avons entendu des dizaines, similaires à celle de Victor …

Même si l’on sait que le marché du travail est plus que florissant pour les cadres et jeunes diplômés actuellement, l’Apec fait état, dans son dernier baromètre, des frustrations des jeunes quant à leur emploi.

Notre approche a donc été de concevoir un bilan de compétences adapté à la problématique de tous ces Victor.

Booster permet, après une première expérience, de:

  • prendre le temps de bien se positionner dans son futur job
  • aligner son projet pro avec ses aspirations et valeurs 

Adapter le bilan de compétences aux jeunes diplômés

Il veut un timing plus court, des résultats plus rapides, une démarche plus dynamique !

bilan de compétences en ligne booster FRh Conseil

C’est ainsi que nous concevons un produit complétement adapté à son profil, et finalement à ce type de public.

Un bilan de compétences court, en ligne et sur-mesure

Nous l’avons appelé le « Bilan Booster » : 14 heures d’accompagnement sur 7 semaines pour faire le point, sur une plateforme elearning (en part-time) et visio avec un consultant dédié.

Vous y trouverez :

  • des exercices en ligne, pour réfléchir sur vos intérêts, votre personnalité et le sens que vous voulez donner à votre futur job
  • des entretiens en visio, avec un consultant dédié, pour guider votre réflexion
bilan de compétences en ligne booster FRh Conseil

Un bilan de compétences pour donner un coup d’accélérateur à sa carrière

Et c’est parti pour Victor !

Il a identifié ses atouts, ses modes de fonctionnement. Il sait maintenant où il va et comment y aller ! Il est disponible sur le marché du travail, enfin … plus pour longtemps !!

Alors si, dans votre entourage, vous connaissez des « Victor », nous nous ferons un plaisir de les accompagner !

Pour aller plus loin, prenons rdv (gratuit et sans engagement): c’est ici

Syndrome de l’imposteur: l’évincer en 5 points

Le syndrome de l’imposteur est un mécanisme psychologique identifié, depuis 1978, par Pauline Clance et Suzanne Imes. Il engendre du stress, de l’anxiété et une forme d’épuisement qui ressemble à s’y méprendre à un Burn-out … Il touche 70% des personnes dans le monde, dans tous les secteurs, de l’étudiant au professionnel confirmé. Et vous ? Etes-vous concerné par ce phénomène? Passez le test!

Passez le test !

Echelle-de-Clance-du-Phenomene-de-l-Imposteur-2Télécharger

Comprendre le syndrome de l’imposteur

Le syndrome de l’imposteur peut se décrire comme étant un sentiment persistant de:

  • n’être pas aussi « bon » dans sa carrière par rapport aux autres
  • ne pas mériter une promotion, de se sentir illégitime
  • ne pas être à la hauteur du poste qu’on occupe…

La stratégie de l’imposteur en un clin d’oeil

fonctionnement syndrome de l'imposteur FRh Conseil

Paradoxalement, le « dit » imposteur, recherche ou provoque les missions à forts enjeux. Il n’accepte pas les compliments de ses pairs, ni de ses managers. La personne qui souffre de ce syndrome, a peur d’être découverte. Elle se dit qu’elle a de la chance d’être employée à ce niveau. Elle pense qu’il faut qu’elle travaille très dur pour continuer à assurer et donner le change. C’est en réalisant la mission (sur préparation ou en procrastinant) qu’elle s’épanouit; même si cela ne dure qu’un temps.

Sur le long terme, ses pensées génèrent du stress, de l’anxiété, une perte de confiance et d’estime de soi. A la longue, on constate aussi une forme d’épuisement qui pourrait s’apparenter au Burn-Out (les conséquences étant identiques).

De multiples causes ou des environnements propices

En tête de liste : des attentes de standards très élevées, autrement dit des exigences personnelles au dessus de ce qu’attend le n+1… « l’imposteur prétendu » a une peur panique de l’échec. Il se veut être le meilleur, dans toutes les situations. Il en fait donc plus que nécessaire, pour satisfaire ses managers.

Ainsi, les chercheurs évoquent également des environnements propices à la survenue du syndrome comme :

  • un cadre familial poussant trop à la compétition,
  • une culture d’entreprise compétitive, dans laquelle on s’évalue en permanence entre pairs,
  • un environnement qui entretient la comparaison sociale, contre laquelle on ne peut pas grand chose, sauf à connaître le biais social, que les psychologues ont longuement décrit.

Nos 5 conseils pour mettre KO le syndrome de l’imposteur

1: Connaître sa valeur, pour accepter les compliments

évaluez vos résultats

Evaluer factuellement, son travail c’est possible! Prenez l’habitude de noter les résultats de votre travail. Ceux-ci peuvent s’exprimer de manière quantitative, ou qualitative. Ils peuvent provenir des indicateurs de performance fournis par votre manager, ou encore des retours de vos clients, de vos collègues… lorsqu’ils sont « satisfaits » de votre travail, faîtes leur approfondir leur réponse; notez les faits objectifs sur un cahier dédié.

Faites aussi un temps d’arrêt sur les réussites de votre parcours pro… cette étape est souvent difficile. Demandez à vos anciens collègues, anciens managers, anciens clients et appliquez la même méthode! Reprenez les commentaires de vos entretiens annuels, les recommandations sur Linkedin, … Faîtes également un point à chaque départ de poste, avec votre manager, sur vos points forts et vos qualités personnelles… Faîtes des synthèses régulièrement, et relisez les SOUVENT !

Partagez vos sentiments avec des amis, des collègues ou des professionnels. Vous réaliserez probablement que beaucoup de personnes traversent des expériences similaires et pourront vous apporter un soutien précieux.

2: Arrêter de penser comme un imposteur

Il s’agit ici d’apprendre à reconnaître les schémas de pensée autodestructrice du type:

  • « je ne suis pas à la hauteur« 
  • « je ne vais pas y arriver« 

Et préférez :

  • « ils m’ont fait confiance« , au passage, rappelez vous que ce sont eux qui vous ont embauché!
  • « je pensais ça la dernière fois, et pourtant il ont été satisfaits de mon travail« 
coup de plumeau sur les pensées limitantes ! FRh Conseil

Avez-vous saisi la nuance ? les pensées qui commencent par des « ne » sont des pensées « limitantes« !! Je vous invite donc à passer un bon coup de plumeau, voire d’aspirateur dès qu’un « ne » se présente devant vous !

Les neurosciences nous ont appris que notre cerveau adorait les pensées négatives. On peut même dire que celui-ci a une fâcheuse tendance à retenir les événements négatifs de notre passé… Raison de plus pour faire le ménage et « reconfigurer » votre mémoire avec des éléments positifs et factuels; c’est la propriété de renversement de la mémoire mise à jour par le Dr Susumu Tonegawa.

Remplacez donc systématiquement, les pensées négatives par des affirmations positives.

Reconnaissez vos réussites et acceptez les éloges afin de changer votre perception de vous-même.

3: Fuir la perfection

Connaissez vous le seul être capable de perfection ? moi non, à part Dieu, Allah, Boudha … je ne vois pas ! Et, si vous me lisez … je vous confirme que vous n’êtes pas lui!! 😇

L’humain est donc « perfectible » , ça oui; car nous apprenons de nos erreurs et ne le reproduisons, rarement deux fois… Le droit à l’erreur est finalement ce qui nous permet de nous améliorer. Je vous renvoie ici à un autre article de ce blog: le droit à l’erreur.

L’objectif est donc ici d’adopter une posture réflexive, afin de:

  • analyser l’expérience vécue et ce qui a provoqué l’erreur,
  • savoir l’expliquer aux autres,
  • oser dire (si l’activité nécessite une réponse à autrui, dont vous ne connaissez pas le sujet) que vous « ne savez pas » mais que « vous allez vous renseigner et reviendrez apporter votre solution« .

Ainsi, notre vie n’est qu’apprentissage et nous apprenons en permanence. Il s’agit ici de comprendre que notre esprit, ou notre pensée, ne sont pas figés, mais bien en perpétuel développement.

4: Dissocier Qualité et Perfection

chercher l'information FRh Conseil

Il s’agit bien ici de dissocier QUALITE et PERFECTION. Avec cette réponse, vous préservez la qualité de la relation à autrui, et vous montrez que vous êtes en capacité d’aller trouver la solution au problème. Votre interlocuteur sait que vous reviendrez avec des éléments de réponse et que vous êtes fiable.

En réalité aujourd’hui, la vraie compétence est de savoir où est l’information et non de la posséder. Nos outils informatiques, le web, l’intelligence artificielle … sont autant de moyens à notre portée pour ne plus mémoriser des choses qui évoluent, de toutes façons, tellement plus vite que nous. Concentrez-vous donc sur les méthodes pour aller chercher l’information.

De même, évitez de vous imposer des normes irréalisables. Apprenez à reconnaître que la perfection n’est pas atteignable et que l’échec fait partie intégrante du processus d’apprentissage.

5: Préférer les environnements pros moins compétitifs

Evitez, sous peine de surjeu :

  • un environnement professionnel trop concurrentiel
  • une entreprise où les collaborateurs sont mis en avant à chaque réussite
  • les fonctions rémunérées à l’objectif

Valorisez les fonctions d’expertise, où votre connaissance du sujet vous autorise à être l’expert reconnu et légitime.

Afin d’identifier les meilleurs secteurs professionnels ou les métiers adaptés, prenez du temps pour analyser votre personnalité, vos intérêts; à rencontrer aussi des professionnels ou des salariés des entreprises visées, afin de vous assurer que la culture de l’entreprise vous conviendra. Un bilan de compétences pourra aussi vous aider. (cf le programme)

Vous souhaitez approfondir votre compréhension de ce phénomène :

  1. Clance, P. R., & Imes, S. A. (1978). The imposter phenomenon in high achieving women: Dynamics and therapeutic intervention. Psychotherapy: Theory, Research & Practice, 15(3), 241-247.
    • Cet article fondateur a introduit pour la première fois le terme « imposter phenomenon » (syndrome de l’imposteur) et a exploré ses dynamiques, en particulier chez les femmes hautement performantes.
  2. Young, V. (2011). The secret thoughts of successful women: Why capable people suffer from the impostor syndrome and how to thrive in spite of it. Crown Business.
    • Valerie Young examine le syndrome de l’imposteur chez les femmes à succès et propose des stratégies pour le surmonter.
  3. Langford, J., & Clance, P. R. (1993). The impostor phenomenon: Recent research findings regarding dynamics, personality and family patterns and their implications for treatment. Psychotherapy: Theory, Research, Practice, Training, 30(3), 495-501.
    • Cet article explore les résultats de recherches récentes sur le syndrome de l’imposteur, en mettant l’accent sur ses dynamiques, sa relation avec la personnalité et les modèles familiaux.
  4. Sakulku, J., & Alexander, J. (2011). The impostor phenomenon. International Journal of Behavioral Science, 6(1), 73-92.
    • Cette revue examine le syndrome de l’imposteur du point de vue de la psychologie comportementale, en analysant ses manifestations, ses causes et les conséquences psychologiques.
  5. Holmes, S. W., Kertay, L., Adamson, L. B., Holland, C. L., & Clance, P. R. (1993). Measuring the impostor phenomenon: A comparison of Clance’s IP scale and Harvey’s I-P Scale. Journal of Personality Assessment, 60(1), 48-59.
    • Cet article compare différentes échelles de mesure du syndrome de l’imposteur, contribuant ainsi à la validation de ces instruments dans la recherche psychologique.

Pour aller plus loin sur les propriétés de renversement de notre mémoire, ici l’étude de l’institut japonais Riken et le Massachussets Institute of Technology (MIT).

ÉCOSYSTÈME

Positive growth.

Nature, in the common sense, refers to essences unchanged by man; space, the air, the river, the leaf. Art is applied to the mixture of his will with the same things, as in a house, a canal, a statue, a picture.

But his operations taken together are so insignificant, a little chipping, baking, patching, and washing, that in an impression so grand as that of the world on the human mind, they do not vary the result.

Le soleil se couchant derrière une forêt dense.
Des éoliennes se tiennent sur une plaine herbeuse, avec un ciel bleu en arrière-plan.
Le soleil brille au dessus d’une crête donnant sur le bord de mer. Plus loin, une voiture est visible.

Sans doute n’avons-nous pas de questions à poser qui soient sans réponse. Nous devons faire confiance à la perfection de la création au point de croire que, quelle que soit la curiosité que l’ordre des choses a éveillée dans notre esprit, l’ordre des choses peut la satisfaire. La condition de chaque homme est une solution en hiéroglyphes aux questions qu’il poserait.

Stress au travail: Diminuez la pression!

Lorsqu’on travaille on a souvent le nez sur le guidon : pas le temps de penser à soi, on est absorbé par les projets, les missions, les clients, les collaborateurs, les urgences, les aléas … Comment diminuer la pression? voici trois questions clé pour vous permettre d’apprivoiser vos objectifs, le temps et même votre stress!

Et Vous ? dans tout cela?

Pour diminuer la pression, nous avons recensé 3 questions, afin de vous aider à vous « poser » !

Question1: Vos objectifs sont-ils à votre portée?

Le principe même des entretiens annuels, c’est de fixer en collaboration avec votre manager, des objectifs réalistes et atteignables.

Si l’on vous fixe des challenges impossibles à relever, il faut réagir!

Beaucoup de cadres ont tendance à se satisfaire du flou artistique et à se dire : « je vais me débrouiller pour y arriver avant la fin de l’année!« 

Ils estiment aussi que la mesure de leur activité ne se résume pas à l’atteinte de ces fameux objectifs et que « c’est le travail au quotidien: « mon manager voit bien que je bosse, c’est ce qui compte! »

A cela s’ajoute la crainte de paraître incompétent et la difficulté à reconnaître ses faiblesses… Dans ce cas, on observe généralement 2 attitudes:

  • rejet de la faute sur sur l’entreprise; ça soulage!
  • Déni … Ce qui a pour conséquence de mettre l’équipe sous pression, de nous mettre également sous pression ! Et l’on commence par annuler les vacances, on travaille jour et nuit et on frise (on le découvre trop tard) le burn-out.

Il est donc important de calibrer les objectifs que l’on vous a fixé.

Conseil 1: Utiliser la méthode SMART pour vos propres objectifs

Utilisez la méthode SMART pour vos propres objectifs FRh Conseil

Attention à ce qu’ils vous concernent directement et qu’ils soient atteignables; c’est la fameuse méthode Smart bien connue des managers celle-ci reprend les 5 piliers d’un objectif bien managé.

  • S comme Spécifique: chacun a besoin d’un objectif qui lui est propre qui décrit clairement simplement et précisément le résultat à atteindre
  • M comme Mesurable: pour savoir si l’objectif est atteint il importe de déterminer la façon de le mesurer
  • A comme acceptable: pour être acceptable il doit être adapté à vos compétences à l’inverse s’il est trop facile ce n’est pas motivant il doit être aussi Ambitieux
  • R comme Réalisable: les moyens attribués doivent correspondre aux résultats attendus
  • T comme Temporel: l’objectif doit être assorti d’un délai à tenir et un suivi régulier

Conseil 2: Demander des précisions à votre n+1

Demander n’est pas synonyme d’incompétence! L’idée est de mieux mesurer la pierre que vous apportez à l’édifice!

Ne pas hésiter à expliciter votre demande et si par hasard, vous n’obtenez pas plus d’explications ou que celles-ci ne sont pas assez claires, faites remarquer par écrit, par exemple par mail.

Un manager de proximité doit être un entraîneur soit, cependant un entraîneur doit aussi donner les règles du jeu.

Question 2: Disposez-vous des moyens nécessaires pour atteindre vos objectifs?

Ai-je les moyens d’y arriver moyens humains, financiers, logistiques,… ?

En effet, plus les indicateurs ont été clairement définis à la base, plus il est facile de fait de comprendre comment atteindre les résultats.

Conseil 1: faire préciser les indicateurs et les différencier

Il est important de faire la différence entre des indicateurs dits « de moyens » et des indicateurs dits « de résultats »

Voici des exemples d’indicateurs clairs:

  • combien de visites effectuées (indicateur de moyens)?
  • quelle cible?
  • quel taux de réussite des visites (indicateurs de résultats)?

Conseil 2: managez votre manager

Manager votre manager FRh Conseil

Il s’agira de prévoir des rencontres régulières avec votre manager (s’il ne les a pas prévues), pour un suivi régulier de vos objectifs. Les points d’étapes lui donnent de la visibilités sur vos actions et vous, vous assurez de travailler dans le sens de la marche et d’être au courant, des évolutions stratégiques concernant vos projets en cours.

Donc pas de rendez-vous entre deux portes ou par échanges de mail; favorisez les entretiens, en face à face.

Conseil 3: différencier la notion de Pouvoirs et de Responsabilités

De fait, si vous avez l’impression de vous épuiser bien que vous ayez relativement bien calibrer vos objectifs et moyens, le problème peut aussi venir de l’organisation dans laquelle vous travaillez …

Avez-vous déjà entendu parler de la boucle « POUVOIRS – RESPONSABILITES »?

Ce concept a été développé dans l’approche neurocognitive et comportementale, par les travaux du Dr Jacques FRADIN.

Boucle Pouvoirs Responsabilités

Selon ce schéma, vous comprendrez qu’une asymétrie entre le pouvoir que l’on vous donne dans l’organisation et les responsabilités, entraîne forcément des difficultés dans pour appréhender votre mission.

Par exemple, si vous n’avez pas la « main » sur la situation alors que vous en avez la fonction, un échec éventuel pourrait vous être imputé. Cette situation se répétant régulièrement, pourrait vous amener à vous démotiver, à développer un sentiment d’écrasement voire d’injustice… et surtout à développer une énergie « inutile ».

Suivant votre situation, il s’agira de faire rééquilibrer ces deux notions auprès de votre manager ou de la RH, voire d’envisager de rechercher un autre job ailleurs, si l’organisation n’est pas prête à changer …

Question 3: Disposez -vous du temps nécessaire pour mener à bien vos objectifs ?

Le temps, le temps qui file … Nous n’avons jamais le temps! Finalement, l’a-t-on vraiment optimisé ?

Conseil 1: Gérer ses priorités

Tout le monde a toujours des bons conseils pour vous aider à gérer vos priorités!

Concept un peu fourre tout, la « gestion des priorités » est souvent employée en entreprise, à toutes les sauces!

Qui n’ a pas entendu cette phrase lors de son entretien annuel, comme le moyen idéal de « botter en touche » lorsque vous alertez sur votre charge de travail … Et,comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, je vous propose de commencer par vous appliquer ces 2 petites méthodes:

  • Une méthode simple consiste à, dans un premier temps, classer les sujets qui vous occupent selon ce tableau à double entrées, croisant le degré d’importance du sujet à sa rapidité de traitement:
Moins IMPORTANTTRES IMPORTANT
RAPIDExx
LONGxx

Bien évidemment, les points à traiter en premier, sont situés dans les cases identifiées par les « xx »

gestion du temps gestion des priorités FRh Conseil
  • Dans un second temps, avec cette méthode, vous avez acquis deux mots magiques:
    • « Gère ce dont tu te sens capable aujourd’hui« 
    • « Gère de dont tu as envie« 

Et si c’était ça finalement, gérer nos priorités? Et non pas, comme nous l’avons longtemps cru, gérer nos injonctions « il faut que » ? Voilà ce qui va vous guider pour « trancher » ou arbitrer vos priorités.

Conseil 2: Et si on osait s’arrêter

Si je m’autorise à souffler un peu et digérer, si je me montre un peu plus indulgent avec moi même, pour mieux définir simplement ceque je me sens capable de réaliser, là, maintenant.

Si je m’autorise à me poser, à m’écouter pour définir ce dont j’ai réellement envie, et non pas ce qu’il serait raisonnable de faire ou ce qu’ « on » aimerait me voir faire. …Peut être que ma vie serait plus simple à gérer???
Oui!!! Je teste actuellement…et ça marche😊!

Alors maintenant, « gérer ses priorités va devenir : gérer mes envies selon mes capacités du moment« . Ca ne veut pas dire « ne rien faire », simplement faire différemment, en s’écoutant.

Non seulement c’est bien plus reposant de fonctionner ainsi…mais en plus ce qui doit avancer avance aussi vite, si ce n’est plus…!

Et oui, J’ose vous le dire … et comme je suis assez cohérente, je vous renvoie vers mon article « développement personnel: vivre l’instant présent« , rédigé il y a déjà … un certain « temps » !! vous y trouverez une petite méthodologie adaptée à ce qui nous occupe ici.

Pour aller plus loin, une vidéo sur l’approche neuro-cognitive et comportementale de l’ANC ici

Hauts Potentiels: de quoi parle-t-on?

évaluer son potentiel intellectuel

Et si j’étais un haut potentiel ? Comment et pourquoi l’évaluer ?

La question du haut potentiel est une question récurrente aujourd’hui.

Chez Frh Conseil, nous rencontrons de plus en plus de cadres en questionnement sur ce sujet.

En effet, la compréhension de soi, de son mode de raisonnement, un besoin de développement personnel … sont autant de sujets qui amènent à se questionner sur le haut potentiel intellectuel.

Mais au fond, de quoi parle-t-on?

Le point sur les recherches sur le Haut Potentiel

Nous devons les premiers travaux sur la question des hauts potentiels à Charles TERRASSIER, dans les années 80.

Ces dernières années, de nombreux ouvrages voient le jour sur ce sujet, de même que de nombreux sites web, diffusant des informations parfois erronées.

Aujourd’hui, le haut potentiel est un terme à la mode, surmédiatisé. Cette prolifération d’informations s’est souvent révélée source de confusions.

Le diagnostic de haut potentiel a tendance à être « posé » à tout va, pour expliquer tous les problèmes d’apprentissage des enfants, ou tous les problèmes relationnels des adultes au travail !

Ainsi, il s’avère important de se référer à des sources scientifiques fiables, lorsqu’on parle de haut potentiel et se méfier diagnostics hâtifs, qui n’auraient d’intérêt que de perturber davantage la réflexion de la personne concernée.

Il convient donc d’étudier la personne dans sa globalité et non dans sa particularité, dans la nuance plutôt que dans la généralisation.

Les neurosciences nous permettent aujourd’hui d’affirmer que le haut potentiel est bien réel et qu’il repose sur un fonctionnement neurobiologique particulier.

En tant que Psychologue, je me devais de travailler dans cette direction, afin de vous apporter un éclairage « fiable » et « honnête », et de me former auprès de spécialistes avant de vous proposer des bilans HPI.

 Sur les bases des recherches actuelles, on peut affirmer que les cerveaux des personnes qui ont un haut potentiel fonctionnent plus rapidement et plus efficacement (Gauvrit, 2015). C’est à l’occasion des apprentissages que l’on constatera cette avance ; dans les domaines neuromoteur,  langagier, la maîtrise du nombre, la lecture et l’écriture (Vaivre-Douret 2007).

Ceci ne pouvant être déduit qu’après avoir été mesuré par des tests (comme la WAIS-IV, par exemple) dans un ou plusieurs domaines d’intelligence :

  • verbal,
  • non verbal,
  • vitesse de traitement de l’information,
  • mémoire ….

Et l’Hypersensibilité alors ?

Souvent, il y a confusion dans les appellations et l’on associe l’hypersensibilité et haut potentiel … Comme si, forcément, un haut potentiel était plus sensible que les autres…

Le perfectionnisme, l’intensité affective sont souvent considérés comme des traits de personnalité caractéristiques des Hauts potentiels. Ces traits ne sont en réalité pas systématiquement retrouvés dans les dernières études (Cuche, 2014 et Brasseur, 2013).

Une explication plausible serait que les Hauts potentiels auraient plus de facilité à intellectualiser leurs émotions et celles d’autrui.

De même, ayant une grande capacité mémorielle, ils conserveraient avec plus d’intensité, les moments émotionnellement forts de leur existence.

L’hypersensibilité recouvrerait plusieurs concepts tels que:

  • la réactivité émotionnelle initiale ; réaction purement mécanique et physiologique
  • l’intensité affective subjective ; un trait de personnalité présentant des dimensions physiologiques et cognitives (Larsen et Diener,1987).

Etre un Haut Potentiel, ce n’est pas une généralité!

Le problème est bien là ! A ce jour, aucun questionnaire ni aucune liste ne peut prétendre définir l’ensemble de la population des hauts potentiels de manière « valide », au sens scientifique du terme.

De même qu’il est aisé de mettre les gens dans des cases, « toi tu es rouge » ou « xyz » ou « zèbre » … on finirait par en oublier la singularité de la personne et des mécanismes qui l’amènent à présenter cette caractéristique.

Il s’agit bien d’une singularité, car les hauts potentiels (dont le QI est supérieur à 125) représentent 5% de la population globale. A l’échelle d’une classe, cela représente 1 à 2 enfants en moyenne.

Cependant, on peut élargir le champ des hauts potentiels aux intelligences multiples de Gardner, sur le champ créatif ou émotionnel ; ce qui nous amène à un petit 8% de la population globale.

Comment évaluer le Haut potentiel intellectuel?

De même, ce n’est pas la note globale de QI qu’il s’agira d’afficher, mais surtout les domaines dans lesquels les capacités intellectuelles spécifiques se situent ; on parle de « zones de haute potentialité » : compréhension verbale, raisonnement perceptif, mémoire de travail et vitesse de traitement de l’information…et au-delà de celles évaluées dans le test, celles pratiquées par la personne au quotidien (compétences créatives, par ex).

D’où l’importance de faire appel à un professionnel Psychologue. Celui-ci vous recevra lors d’un premier entretien pour comprendre votre besoin, identifier ce que vous recherchez et repérer votre mode de raisonnement, avant même la passation du test. Ces éléments de contexte seront pour lui, autant d’indicateurs à mettre en parallèle de votre évaluation et à « pondérer », en fonction de vos résultats aux épreuves.

Il me semble important aussi de creuser les motivations pour lesquelles vous souhaitez être évalué et, de fait, comment les résultats impacteront ensuite votre vie …

  • Comment nous pourrons vous aider à envisager d’autres contextes de travail,
  • Comment rechercher d’autres activités plus en lien avec vos particularités,
  • Quelles précisions apporter aux autres, dans votre communication,
  • Apprendre à décoder votre mode de fonctionnement, ses atouts et points de vigilance.

Vous retrouverez ici, notre protocole pour le bilan d’évaluation des Hauts potentiels

Cet article est inspiré du livre « Le haut potentiel en questions » – Sophie Brasseur et Catherine Cuche – Editions Mardaga

Pour aller plus loin: identifier un haut potentiel – Sandrine CUCHE

Se former au bilan de compétences : 5 raisons pour se lancer

se former au bilan de compétences: 5 raisons pour se lancer

Vous envisagez votre métier sous un autre angle et recherchez un autre sens à donner à votre métier… vous avez le sentiment que vous seriez plus utile en accompagnant des mobilités professionnelles et cela fait plusieurs mois que vous pensez à développer votre activité …

Vous y pensez mais vous ne l’avez pas encore fait ?

Trouvez ici , les 5 bonnes raisons pour lesquelles ce serait bien de vous lancer!

1. Tirer profit de votre expérience

Votre expertise managériale, ou RH vous permet d’accompagner des salariés dans la gestion de leur carrière, de les recruter et de les former. Votre expérience professionnelle vous permet de dispose déjà d’outils et de méthodes pour accompagner vos clients ou collaborateurs dans leur évolution professionnelle.

Et si vous ajoutiez une corde à votre arc?

Aider à définir ou redéfinir leur projet professionnel par un bilan de compétences … Le bilan de compétences bien sûr, vous connaissez ! Peut-être même avez-vous déjà été sollicité sur ce champs … Cependant celui-ci fait appel à une méthodologie bien précise et vous n’avez pas osé vous lancer.

Au moment de la rédaction de cet article, 810 postes sont à pourvoir en tant « CONSULTANT BILAN DE COMPETENCES » sur l’ensemble du territoire national. Pour plus de50% d’entre eux, le profil de candidat recherché possède plus de 6 ans d’expérience. Ces postes sont, pour la plupart, dédiés à des indépendants en sous-traitance.

Plus récemment, sous l’impulsion de la Loi avenir de 2018, un nouveau métier est apparu : le « Conseiller en Evolution professionnelle ». Il s’agit de postes salariés, pour la plupart, auprès d’opérateurs du CEP (Tingari, Id Formation, AFPA…). A ce jour, 12 000 postes sont à pourvoir en France, avec là aussi, une expérience supérieure ou égale à 6 ans.

2. Acquérir une méthodologie éprouvée

Afin d’accompagner des mobilités professionnelles, il est important de structurer votre méthodologie d’accompagnement. Celle-ci aura pour objectif de cadrer votre travail mais aussi de structurer la pensée réflexive de vos bénéficiaires et tout ceci, en respectant un cadre régi par le Code du Travail.

Mener efficacement des bilans de compétences nécessite donc de :

  • Disposer d’une méthodologie structurée et structurante,
  • Connaître le cadre réglementaire du bilan de compétences et ses enjeux,
  • Comprendre le déroulé de l’accompagnement et la posture du consultant, en y adossant votre expertise et votre pratique métier

3. Être légitime sur son marché

Depuis La loi n°2018-771 du 5 septembre 2018 « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » , pléthore de centres de formation ont ajouté le bilan de compétences à leurs prestations.

Ainsi, Le bénéficiaire se retrouve donc face à de nombreux consultants, sans savoir comment choisir.

Dans ce contexte, comment être aujourd’hui légitime sur ce marché? Si ce n’est en attestant d’une expérience professionnelle probante , par une certification reconnue au Répertoire Spécifique?

Par ailleurs d’après le Rapport « Parcours de reconversion professionnelle » – BVA pour France compétences (2021), il y a un réel besoin de compétences professionnelles RH, spécifiques pour accompagner les salariés et demandeurs d’emploi dans la définition ou la redéfinition de leur projet professionne, que ce soit pour des actions de:

  • Conseil en Evolution Professionnelle,
  • Bilan de compétences
  • ou Entretiens professionnels au sein de l’entreprise.

L’évolution des comportements et des attentes des actifs en reconversion, comme des salariés en mobilité professionnelle, réinterrogent les pratiques métiers des conseillers, accompagnateurs, consultants et professionnels des RH. Tout ceci engendre un besoin de professionnalisation des professionnels de l’accompagnement et des RH.

4. Être différenciant sur son marché

En devenant développement une nouvelle activité, vous allez devoir vous différencier de votre concurrence.

Et d’après vous, En quoi votre approche est différente de celle de vos concurrents?

Le bilan de compétences étant « normé » par la loi dans sa forme, comment apporterez-vous un contenu différencié ?

Il est évident qu’il s’agira de faire le focus sur :

  • Votre expertise métier
  • Vos outils et méthodes éprouvés
  • Votre posture

5. Utiliser votre expertise avec un autre angle de vue

Le bilan de compétences est aujourd’hui fortement plébiscité par de nombreux bénéficiaires, notamment dans le cadre de la mobilisation du CPF, pour financer tout ou partie de leur demande d’accompagnement lors d’un proje det :

  • Mobilité,
  • Transition,
  • Réorientation,
  • Reconversion professionnelle.

Accompagner des bénéficiaires dans la (re)définition de leur projet professionnel va vous permettre d’utiliser vos compétences « autrement et pour l’autre », sous l’angle de l’accompagnement davantage que du conseil, afin de :

  • Faire émerger des hypothèses de projet
  • Guider dans la réflexion pour aboutir à des pises professionnelle
  • Accompagner votre bénéficiaire dans l’argumentation de son nouveau projet
  • Guider dans la structuration de son plan d’actions.

En Conclusion…

Vous l’aurez compris, Se former au bilan de compétences vous permettra de:

  • Acquérir des outils pratiques,
  • Renforcer vos compétences d’accompagnement
  • Affirmer votre posture
  • Garantir des compétences reconnues

Programme d’un bilan de compétences en 3 phases

programme d'un bilan de compétences
Photo by Mika Baumeister on Unsplash

Cela fait un moment que vous vous dites qu’il faudrait faire le point sur votre parcours. Vous avez entendu parler du bilan de compétences mais vous n’êtes pas certain que cette approche est faite pour vous. Quel est le programme d’un bilan de compétences ? sa durée? les tarifs ? la méthode ? voici ici les réponses à vos questions.

Programme d’un bilan de compétences : le Contenu pédagogique

Le bilan de compétences s’articule en 3 phases « Exploration, Investigation, Restitution ».
Il est rythmé par :

  • des entretiens individuels avec un consultant dédié, en face à face ou à distance, permettant une réflexion et un traitement de l’information particulièrement ciblé aux besoins des bénéficiaires.
  • des phases de travail personnel : passation de tests, questionnaires d’évaluation, recherche documentaire, enquêtes métier … qui alimentent la réflexion en entretien, avec le consultant. Et surtout, une méthodologie rigoureuse et éprouvée, au questionnement sur le projet.

Phase 1 du programme : Exploration ou « préliminaire »

permettra au bénéficiaire de :

  • Confirmer l’engagement du bénéficiaire dans sa démarche
  • Définir et analyser la nature de ses besoins
  • informer des conditions de déroulement du bilan de compétences, ainsi que les méthodes et techniques mises en oeuvre

Phase 2 du programme: Investigation

permettra au bénéficiaire de:

  • analyser les motivations et intérêts professionnels et personnels
  • identifier ses compétences et aptitudes professionnelles et personnelles et, le cas échéant, d’évaluer ses connaissances générales
  • déterminer ses possibilités d’évolution professionnelle
  • disposer d’un regard croisé sur le projet, en fonction du déroulé et de ses besoins

Phase 3 du programme: Restitution ou « conclusion »

permettra au bénéficiaire de:

  • de prendre connaissance des résultats détaillés de la phase d’investigation
  • de recenser les facteurs susceptibles de favoriser ou non la réalisation d’un projet professionnel et le cas échéant, d’un projet de formation
  • prévoir les principales étapes de la mise en oeuvre de ce projet
  • co-écrire le document de synthèse, afin de mieux assimiler l’argumentaire du projet ainsi défini
  • suivre les évolutions de son projet, 6 mois après la réalisation du bilan de compétences

Programme d’un bilan de compétences : Public concerné

Toute personne salariée ou non, désireuse de faire le point sur sa carrière professionnelle.

Programme d’un bilan de compétences : les Pré-Requis

aucun

Programme d’un bilan de compétences : la Durée

3 formules de bilans de compétences chez FRh Conseil

Chez FRh Conseil, nous avons conçu 3 formules, adaptées à vos besoins.

  • Un bilan de compétences « Booster » de 13h sur 2 mois.

Jeunes diplômés avec une première expérience, vous souhaitez donner un coup d’accélérateur à vos projets… FRh Conseil vous propose de voir clair pour vous positionner efficacement sur votre marché.

  • Un bilan de compétences « Stratégie » de 16h sur 2,5 mois.

5 à 10 ans d’expérience, Vous souhaitez conforter un projet, identifier vos priorités professionnelles, prendre du recul pour envisager la suite de votre parcours. FRh Conseil vous propose de construire votre déroulé de carrière, aligné à vos valeurs et votre personnalité.

  • Un bilan de compétences « Sérénité » de 19h sur 2,5 mois.

Plus de 10 ans d’expérience, vous souhaitez capitaliser sur vos expériences, identifier votre expertise et les compétences qui vous ressemblent. FRh Conseil vous propose de construire une offre de services basée sur votre expertise et recherchée sur votre marché.

Dans les trois cas, nous vous accompagnons dans la mise en place de votre plan d’actions : recherche de la formation idéale, accompagnement sur la « communication » de votre projet et de votre offre de services

Le choix du volume horaire se décide avec le consultant qui vous reçoit lors du premier entretien de découverte de vos attentes.

A PREVOIR ! entre 10 et 15 heures de travail personnel, entre les séances.

Programme d’un bilan de compétences : les Modalités d’évaluation

Le bilan de compétences n’est pas un dispositif de formation diplômant ou certifiant. Toutefois, il donne lieu à un suivi et une double évaluation (du stagiaire et du prestataire).

Le document de synthèse atteste de la réalisation du bilan par le prestataire et le bénéficiaire. L’entretien à 6 mois permet de réajuster les axes de travail définis lors du plan d’action. Une procédure d’évaluation de la formation est mise en place par le bénéficiaire au travers d’un questionnaire de satisfaction écrit et transmis via un lien informatique au stagiaire dès la fin du bilan (« évaluation à chaud » et 6 mois après la fin du bilan (« évaluation à froid »).

Les résultats du cabinet sont aussi évalués via une étude menée tous les 3 ans, disponible sur le site sous le mode « que sont-ils devenus après un bilan« .

Programme d’un bilan de compétences : le Financement

CPF, Plan de développement des compétences, Personnel

Modalités et Délai d’accès: Entrée et Sortie permanentes

Programme d’un bilan de compétences : nos Tarifs

Nos prestations peuvent varier en durée de 13 à 24 heures (hors travail personnel); elles s’adaptent à vos besoins tant dans le contenu que dans la forme (en face à face ou à distance et exclusivement en individuel).

Nos prestations bilan de compétences sont bien sûr éligibles au CPF. Retouvez nos tarifs sur la plateforme du cpf ICI

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