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FRh Conseil

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motivation

Sensibiliser les managers au Burn-Out: des outils pour le détecter

Les objectifs de la formation :

  • Disposer d’une grille de lecture et d’outils pour repérer et prévenir les risques professionnels
  • Repérer les situations, les comportements et attitudes « à risques »
  • Résoudre des situations problématiques et échanger sur sa pratique
  • Observer, évaluer et accompagner les équipes dans un climat de travail serein et secure

Jour 1 :Qu’est-ce que le Burn-Out ?

Définitions juridique et psychologique

Les différents maux liés au travail (Burn Out, Bore Out, Brown Out, Harcèlement…)

Evolution et compréhension du phénomène sur les plans juridiques et RH

Les conséquences du BO (juridiques, économiques et Rh …)

Jour 2 :  Vous et vos équipes 

Echanges sur vos pratiques, vos ressentis, vos observations

Votre traveling arrière, les signes à vent coureur … méthode employée : codéveloppement

Savoir repérer les personnalités « sensibles » au sein de votre équipe (les typologies, les actes, les non-dits …)

Comment s’en prémunir ?  Les outils à disposition sur les plans juridiques et RH

Savoir accompagner les collaborateurs en amont des difficultés ou dans la difficulté

Réfléchir à la mise en place de conditions de « sécurité/contrôle » pour vos collaborateurs

Elaboration d’un plan d’action personnalisé

Jour 3  (3 mois après): Debrief/synthèse des retours

Analyse des problématiques rencontrées en codéveloppement

 

Points forts de la formation :

  • Une animation alternant théorie et échanges de pratiques, basée sur la méthode de co-développement
  • Une approche originale sous les angles juridique et Rh
  • Des apports personnalisés en fonction des besoins des participants

Nos formateurs :

Me Marilyne KUZNIAK, Avocat au Barreau de LILLE,  exerce  depuis 7 ans dans les problématiques du droit du travail  et de la sécurité sociale.

Florence ROUSSEL, Psychologue du Travail, a créé son cabinet FRh Conseil depuis 8 ans et s’est spécialisée dans les problématiques de Burn Out.

Qualité de nos formations:

FRh Conseil est référencé DataDock

Public et Durée:

Tout manager étant amené à encadrer des collaborateurs. Une expérience en management est requise.

3 jours de formation, soit 21 heures réparties sur 4 mois.

Un entretien nous permettra de cerner vos attentes et de valider ces pré-requis.

Coût : 1500€ HT  (formation inter)

Prise en charge possible sur le plan de formation de votre entreprise.

Lieu :  FRh Conseil  Marcq en Baroeul

Session : les 20 et 21 Novembre 2017 (3ème jour à fixer sur 2018).

 

Pour vous inscrire et pour toute information :

Florence ROUSSEL  Tel: 06 22 158 508 Mail: florence.roussel@frhconseil.fr

 

 

Entreprise Libérée : l’importance de la Communication pour fédérer les collaborateurs

01fb5b8a035ae4dd0134f3c1e74ea6bc44dcd8f220Suite de mes ateliers au forum de l’entreprise libérée de la CCI de Lille, nous avons eu l’occasion de découvrir le témoignage de Jean-Maurice MORQUE ; repreneur d’une entreprise de menuiserie de 10 salariés (30 à aujourd’hui) et d’agencement haut de gamme.

Jean-Maurice MORQUE, lui aussi, a adopté une approche de l’entreprise libérée, sans le savoir. Non issu du métier, il a repris cette entreprise sans légitimité, puisqu’il ne disposait pas du savoir-faire de ses compagnons.

Il a eu d’autant plus de difficultés à s’imposer qu’il s’est attelé, dès son arrivée, à mettre en place un système informatique de type CRM adapté à son activité, limitant les mails, structurant les tâches de chacun, permettant un passage de témoin et fluidifiant la communication.

Il a ainsi prévu que chacun dispose d’une activité planifiée à hauteur de 80%, permettant d’accueillir l’imprévu et surtout que chacun se sente bien.

Ainsi son outil à permis de :

  • Décomposer le temps de travail
  • Organiser une communication formalisée et disponible à chacun
  • Disposer d’un encadrement en sur effectif, de manière à gérer les imprévus

Il a également prévu un événement au vert, où il a présenté sa vision à ses collaborateurs, les a impliqué dans la vision de l’entreprise à 10 ans, à 5 ans … il leur a permis de se projeter, tout en leur montrant qu’il disposait lui aussi d’une vision claire de là où il allait.

Cette approche lui a permis d’établir un lexique de « mots clés » chargés des valeurs de l’entreprise et propres à son vocabulaire. Par exemple, le mot « client » a été remplacé par « bénéficiaire » ; ce qui d’après Jean-Maurice Morque a eu pour effet de valoriser le travail et la qualité des services ou produits de l’entreprise…

Il a également instauré des moments conviviaux récurrents, comme le café du matin, où chacun exprime ce qu’il veut et pas forcément du boulot !

Autre élément important, il a ouvert son entreprise à l’extérieur :

  • de par la configuration de ses bureaux (pas de bureaux mais des tables de travail, conçues pour accueillir des fournisseurs, comme des clients et de s’y retrouver … un espace « pot commun » de toutes les connaissances de l’entreprise, au service du projet…
  • mais surtout de par sa volonté d’accueillir des stagiaires ; 70 stagiaires accueillis par an ; ceci étant un moyen de valoriser ses compagnons, de leur faire partager leur savoir-faire mais aussi de leur permettre de représenter eux-mêmes l’entreprise.

Jean-Maurice insiste sur son management en 4 C (principe de management de l’entreprise libérée) :

  • Convivialité ; favoriser ces temps, de manière récurrente, dans l’activité
  • Coopération ; travailler ensemble sur tous les projets
  • Choix ; laisser le choix, la décision à chaque collaborateur qui est expert dans son domaine
  • Confiance ; chacun est maître de son travail

Ainsi, la communication s’avère être une colonne vertébrale dans l’entreprise, afin de donner du sens, mais aussi à « matérialiser » l’immatériel.

L’infographie qui illustre cet article résume ce que nous avons retenu de ce témoignage !

Entreprise libérée : l’impact de la performance RH sur la performance économique

Aujourd’hui j’ai assisté au forum de la CCI de Lille sur le sujet de l’entreprise libérée . Cette approche de l’entreprise se veut simple et basée sur le bon sens. Ci-joint une vidéo exprimant des témoignages sur le sujet.

J’ai assisté à 2 ateliers, riches de témoignages et de « contributions » ; un mot cher aux protagonistes de la méthode.

C’est ainsi que j’ai découvert le témoignage de THIERRY PICK , PDG de l’entreprise Clinitex depuis 35 années, 2000 salariés et une croissance à deux chiffres dans son domaine d’activité ; l’entretien des locaux d’entreprises.

Il nous explique ainsi avoir découvert que les valeurs qu’il s’évertuait à décliner de manière opérationnelle dans son entreprise depuis plusieurs années – valeurs basées sur la satisfaction client, le bien-être des collaborateurs et la performance – correspondaient à ce courant de pensée de l’entreprise libérée telle qu’il l’avait découvert ce 20 février… en visionnant un documentaire diffusé par ARTE sur « le Bonheur au Travail ».

Il note, et je pense que c’est là la vraie caractéristique du dirigeant d’une entreprise libérée, que rien ne se fera si celui-ci n’est pas convaincu dans son fort intérieur que la dimension « humaine » est au « cœur » du système ; ce que Thierry PICK a appelé « la dimension cœur » …

Ainsi, plutôt que de se poser la question classique du « comment je peux motiver mes salariés ?» , le dirigeant de l’entreprise libérée se pose la question de « comment les mettre en situation d’automotivation » ou comment rendre l’environnement de mes collaborateurs adapté à cette automotivation …

Alors, vous me direz « facile à dire  mais à faire … » ; dans son entreprise, peut-être parce qu’il avançait par essai-erreur et sans savoir que d’autres expérimentaient les mêmes organisations, Thierry PICK a fait le choix d’introduire cette organisation, progressivement tout en faisant cohabiter les 2 approches ; l’organisation classique et hiérarchisée et l’organisation libérée … un système basé sur la Confiance et la liberté / un système basé sur le contrôle ; d’un côté des « jeux de pouvoirs » où il s’agit de défendre une idée pour asseoir sa « supposée légitimité », de l’autre, « des jeux de contributions » où l’équipe (les utilisateurs du service) sait dire qui est le meilleur chef ou le « chef légitime » (celui-ci ne possédant pas forcément le titre de la fonction).

Le Chef doit en effet être quelqu’un qu’on admire, pour son expertise métier, pour son professionnalisme, pour sa connaissance des métiers et de l’organisation de l’entreprise … bref pour sa légitimité et non pour sa fonction : son pouvoir est donc celui de sa contribution à la réussite des autres.

Il évoque par exemple la question des horaires « libres » de ses agents de propreté ; ceux-ci interviennent entre 5 et 7h le matin ; et ne sont pas contrôlés par l’entreprise… peu importe s’ils passent moins de temps, s’ils n’arrivent pas à l’heure… ils gèrent eux-mêmes la relation avec le client, leur horaire … le contrôle « naturel » se fait par le biais de la satisfaction implicite des clients.

De la même manière, dans un exemple plus personnel, il évoque les différentes organisations face au dysfonctionnement d’un collaborateur démotivé ; 3 possibilités s’offrent au manager…

  • La méthode « autoritaire » ; je le réprimande, je lui envoie un courrier d’avertissement, une mise à pied

La méthode dite  de « motivation à la performance »… ce que j’appellerai la carotte ; « on revoit ton objectif avec suivant tes résultats, une prime » … on sait bien aujourd’hui que le management par la performance a atteint ses limites (cf mon article sur la motivation conditionnelle et le l’hyperinvestissement émotionnel )

  •  La méthode de l’entreprise libérée ; je lui fais confiance et je lui montre et lui donne les moyens ; je fais le pari qu’en étant « bien » mon collaborateur va performer

Vous vous heurterez également aux résistances au changement « ouvrez la cage, il s’accrochent à la cage voire ils referment la porte… il s’agit d’arracher la porte !! »

Tout cela nécessite, je pense, du temps, une prise de recul sur son organisation ; ce temps après qui tout le monde court est un réel investissement pour repenser son organisation, mettre à plat nos schémas mentaux habituels, convaincre les managers et surtout les amener à penser « contribution » et non « position de pouvoir » … c’est aussi le danger assumé de voir partir certains managers qui n’adhéreront pas au système …. mais QUI aujourd’hui ne souhaite pas être heureux au travail ?

 

 

6 raisons pour lesquelles les employés démissionnent 4/6: Pas de motivation

 

Les bons employés relèguent l’importance de leur salaire au second plan s’ils font un job qui les passionne. La compensation financière n’est pas une motivation suffisante pour garder un bon talent : il faut également pouvoir susciter le désir du travailleur de faire du bon boulot. Un employé qui se donne à fond dans son travail mais qui ne reçoit aucun compliment ni feedback de son patron, qui ne se voit fixer aucun objectif ou qui a l’impression de travailler dans le vide va perdre cette motivation. Et sans doute aller la chercher ailleurs…

COTE ENTREPRISE

La perte de motivation … voilà un sujet intéressant ! déjà évoqué dans un article précédent (Motivation et Management), vous pouvez aussi retrouver une intervention de Pierre MOORKENS sur HR Speaks

Rappelons que les études de l’ESTIME ont révélé que les facteurs individuels (motivation y compris) étaient corrélés à 70% à l’intensité du stress perçu par les salariés …et que la dimension managériale (communication de confiance  et gestion des rapports humains, seulement pour 38% …).

Ces mêmes études ont tendu à montrer que sur le plan de l’organisation même de l’entreprise, il y a plusieurs points à prendre en compte tels que la notion de pouvoir de décision et de responsabilités de la fonction, la circulation de l’information ainsi que l’ergonomie cognitive des postes …

Bien que la motivation soit, on peut le dire, essentiellement individuelle, quelques facteurs liés à l’organisation même de l’entreprise, en lien avec le poste occupé, peuvent également s’avérés être des facteurs de démotivation.

85% des salariés interrogés évoquent une forme « d’incohérence » entre les responsabilités et le pouvoir décisionnel dont ils bénéficient.

Il évoquent également pour 59% d’entre eux, des problèmes de communication ; liés à une mauvaise circulation de l’information (position de juge et partie, difficulté à obtenir ou à restituer l’info, obtenir un feed-back …) … et 89% à être confrontés à une mauvaise ergonomie cognitive de leur poste de travail ; entendez par là une mauvaise compréhension de leur fonction, des tâches qui leur sont attribuées, du fait d’une fiche de fonction peu explicite par exemple, des fonctions dispatchées dans l’entreprise …une délégation insuffisante ou inadaptée …)

Combien de fois avons-nous entendu : « je passe 70% de mon temps à régler des problèmes qui ne sont pas de mon ressort » !…

Ainsi donc, sur ces grands axes, il en va de la responsabilité du manager de revisiter, les fiches de fonctions de ses collaborateurs, d’étudier les circuits d’informations dans le process de production de son service.

Il a également la responsabilité d’étudier les possibles délégations à envisager, et de vérifier si ces délégations sont réalisables (donner à son collaborateur la responsabilité et le pouvoir de décider ; ce 2nd point étant rarement observé) ; ces 2 points sont pourtant impératifs pour permettre aux collaborateurs d’évoluer, d’être motivés et de grandir avec leur service…

Le manager doit également veiller au « contrôle implicite » de l’organisation de son service, par le biais de la circulation de l’information d’un collaborateur à un autre, permettant de « traquer » les sources d’erreurs, de manière efficace et impartiale…

COTE SALARIE

Lorsqu’il ressent une démotivation, il lui appartient d’essayer d’identifier d’où provient cette démotivation ; son ressenti :

–       Se sent-il écrasé par le poids de la structure  … ressent-il un sentiment d’immobilisme, de démotivation l’empêchant même d’agir ….

On peut supposer dans ce cas, une fonction à responsabilité, sans pouvoir décisionnel … les questions à se poser seraient ainsi : ai-je vraiment le moyen de décider des mes actes … suis-je vraiment seul décideur ? mes décisions sont elles ensuite remises en cause ? … et auquel cas ; l’une des clés possible  est de remettre les décisions à qui de droit…

–       Se sent-il démotivé car le travail est répétitif, sans intérêt, sans initiative … pense-t-il que son travail est devenu « alimentaire » …

On peut imaginer dans ce cas, que la fonction ressemble à une « fonction placard » ; le collaborateur n’est pas employé à sa juste valeur, sans responsabilité et sans décision …

 

Le collaborateur peut par exemple, reprendre la main sur sa fonction en écrivant ses potentialités, les perspectives qu’il voit à sa fonction en lien avec ses compétences si tant est, qu’il en soit encore conscient … à cette étape, un bilan de compétences peut permettre de le remettre en confiance, en perspective sur d’autres postes, par l’étude du marché du travail… cela peut s’avérer être aussi l’occasion de postuler ailleurs !

 

 

 

6 raisons pour lesquelles les bons employés démissionnent : 3/6 Pas d’empathie

La crise économique et le marché du travail très favorable pour les cadres, ainsi que l’environnement actuel, contribuent au phénomène de la « Grande Démission ».

Cet environnement concurrentiel en évolution technologique perpétuelle, la volonté de mieux concilier la vie personnelle et la vie professionnelle, l’hypercompétitivité des marchés …  engendrent cette forte incertitude perçue comme complexe, incertaine et ambigue … (#VUCA). Nombreux sont ceux qui s’opposent au système, quittent leur emploi, visent l’indépendance. On compte à ce jour, 25% de la population active en freelance et ce chiffre est amené à augmenter vers les 50% dans les années à venir. L’émergence des plateformes de mise en relation des entreprises et des freelancers en est bien la preuve! 

L’ère des nouveaux managers: Managers Leaders !

Révolu le temps du manager autocratique ou despotique, cependant, méfiance aussi vis-à-vis de managers soit disant « empathiques » et manipulateurs … (ceci étant un autre sujet ( #management toxique).

Fini le management « à la papa », fin le « manager leader » ! Dans le contexte actuel, nous avons besoin des 2! Et oui, le manager est amené à se réinventer en « LEADER MANAGER ».

Celui-ci doit être dans le présent, pour améliorer le quotidien de ses collaborateurs mais aussi avoir un tempérament d’explorateur, pour prendre des initiatives, développer de nouveaux projets, en continu.  

Il existe une façon simple et gratuite pour un manager de créer un climat de confiance : laisser sa porte ouverte, écouter les revendications de ses employés, et faire le maximum pour les aider à résoudre leurs problèmes.

Quand Willy Shutz et Michel BARABEL évoquent les fondements d’une équipe innovante, ils  parlent de « sécurité psychologique pour oser » et donc d’un climat à créer par le manager, pour favoriser l’expression des émotions, négatives ou positives, trouver les moteurs de chacun. Cet environnement positif amène :

  • le développement de l’affirmation de soi 
  • l’augmentation de la confiance en soi 
  • l’augmentation de l’estime de soi

En revanche, un employé qui ne se sent ni écouté ni soutenu par son entreprise va en déduire que celle-ci ne se soucie pas de lui: une excellente raison de la quitter. S’il e comprend pas la direction dans laquelle il va, le résultat sera le même. 

Ainsi, le Manager se doit d’apporter une culture « agile » dans ses équipes et donc de:

  • simplifier les process
  • favoriser les prises de décisions rapides
  • diversifier ses équipes de compétences pluridisciplinaires 
  • avancer par essai/erreur
  • favoriser les individus et les intéraction devant les process et les outils
  • favoriser les situations opérationnelles aux processus complexes

Et côté Collaborateurs …

A noter aussi, qu’il me semble important de « décomplexer » les salariés ; un problème … ne laissez pas le temps passer … rencontrez votre manager, crevez l’abcès ; il n’y a rien de pire qu’un défaut de communication qui laisse la place aux interprétations et à des incompréhensions de part et d’autre .

… enfin au-delà des grands principes de « loyauté » … notons que la relation d’un salarié à un employeur n’est autre que celle liée à un contrat de travail, signé des deux parties… cette remarque étant valable, pour l’un comme pour l’autre … aucun affect là-dedans ; juste une relation entre un besoin de travail à effectuer et des compétences spécifiques pour l’effectuer …

Bien que nécessairement, l’affectif apporte du « liant » dans les relations, il peut aussi s’avérer être une arme à double tranchant dans la manière de manager … les salariés de la génération Y l’ont bien compris… une tâche à effectuer, ils la réalisent … le sentiment d’appartenance à son entreprise est bien mon prégnant dans cette tranche d’âge qu’il ne l’est dans ceux de la génération X ou des W !!

Côté salarié, mettre trop d’affectif dans son travail amène aux dérives que l’on connaît ; cf mon article sur le burn out … ou encore, à une phase de deuil plus longue et plus difficile en cas de licenciement …combien de fois ai-je entendu cette phrase « après tout ce que j’ai fait pour eux … » ; OUI, vous l’avez fait … mais AUSSI pour VOUS ; cela vous a permis de développer certaines compétences qui font de vous aujourd’hui, un expert dans tel ou tel domaine et il y a fort à parier que ces compétences seront très utiles chez des concurrents, ou d’autres entreprises ; encore faut-il identifier et savoir les valoriser vos compétences, repérer les entreprises qui pourraient être intéressées  …

Côté manager, il s’agit de limiter l’affect et comment ? en fixant des objectifs clairs,: le fameux SMART ; simples, mesurables, atteignables, réalistes et temporalisés …

L’objectivité est une qualité très appréciées lorsque l’on est manager. Bien plus que l’affectivité à outrance, qui pourrait être perçue (même si ce n’est pas votre intention) comme une forme de manipulation ( !)

Enfin, bon nombre de managers confondent Empathie et Affectivité … l’empathie est une forme d’écoute, centrée sur l’autre en vue de comprendre ses difficultés et de lui apporter conseil pour les résoudre … cette empathie est tout à fait acceptable pour un bon manager, si tant est qu’il l’utilise pour chacun de ses collaborateurs et qu’il puisse apporter des conseils justes et équilibrés, en fonction des objectifs de son service.

6 raisons pour lesquelles les bons employés démissionnent … ANALYSES CROISEES

Benoît, l’un de mes clients, m’a transmis cet article « 6 bonnes raisons pour lesquelles les bons employés démissionnent », paru en juillet 2013, sur le site belge Références …

A sa lecture, et surtout au constat du nombre de like qu’il a reçu ( !) 33k ! … quand même, deux choses me viennent à l’esprit :

 

  • Il s’agit à mon sens d’évidences ; de principes simples à prendre en compte lorsque l’on a les commandes d’une entreprise… comme si, lorsque celle-ci grossissait et devenait une multinationale, on loupait un virage …

 

  • Deuxième effet kiss cool,… à en lire cet article, seules les entreprises et leurs dirigeants seraient responsables de cet état de fait ; qu’en est-il de la part de responsabilité des salariés ? ? Je ne cesse de dire à mes clients d’être acteurs de leur carrière et ce, bien avant de rentrer dans leur nouvelle entreprise ….

Je vous propose donc de reprendre ces 6 raisons de démissions (en 6 articles) et de passer en revue des axes de réflexion pour les uns (dirigeants d’entreprises) et pour les autres (salariés de ces mêmes entreprises) ; voici donc une suite de 6 articles sur ces 6 raisons:

– Manque de Vision 1/6

– Pas de sentiment d’utilité 2/6 

– Pas d’empathie 3/6

– Pas de motivation 4/6

– pas d’avenir 5/6

– Pas de fun 6/6

 

Questions de …Mobilité interne

La mobilité interne est plébiscitée par la grande majorité des entreprises car jugée à priori bénéfique tant pour les cadres que pour elles-mêmes. Elle contribue à la fidélisation des cadres, développe la transversalité entre les différents services, permet de choisir un collaborateur dont les compétences sont connues et qui maitrise déjà la culture de l’entreprise.
Elle peut aussi être valorisante pour attirer des candidats de l’externe ; tout ceci contribuant à valoriser l’image employeur de l’entreprise, comme étant un véritable interlocuteur sur les question de gestion des carrières .
Néanmoins, la posture adoptée par les entreprises diffère selon qu’elles appréhendent la mobilité interne sur le court ou le long terme. Elle peut être mise en place pour répondre à un besoin immédiat de l’entreprise (création ou vacance de poste) ou peut être anticipée afin de gérer au mieux les emplois et construire des parcours professionnels.
Dans les faits, elle semble majoritairement pensée et traitée sur le court terme (étude APEC 2013). La plupart des RH évoquent la gestion anticipée de la mobilité interne plutôt comme un objectif à atteindre ; ceci engendrant une « vraie » stratégie à mettre en place, commençant avant tout par le référentiel des compétences.
La mise en œuvre d’une politique de mobilité interne dépend bien sûr de la taille et de la structure de l’entreprise, celle-ci devant être d’une taille suffisante pour offrir des opportunités pour les cadres de changer de poste.
Elle découle aussi de la culture d’entreprise. Pour se développer, elle doit être portée par l’entreprise et intégrée par les différents acteurs (RH, managers, cadres). La représentation a priori négative de la mobilité chez l’un de ces acteurs est un obstacle majeur. Et sans une culture de la transversalité, la mobilité interne est un processus plus compliqué, voire impossible à mettre en œuvre pour certains RH.
Ces différents éléments influent lors de l’arbitrage entre mobilité interne et recrutement externe. Lorsque les RH cherchent à pourvoir un poste, il n’est pas rare de voir leur choix se porter finalement sur le recrutement, soit parce que les ressources internes ne permettent pas de répondre aux exigences du poste, soit parce que l’entreprise préfère opter pour un mode de recrutement qu’elle estime moins pénalisant ou perturbant pour l’organisation.
Le recrutement interne ne s’improvise pas et s’avère souvent plus compliqué qu’un sourcing externe. : gérer les insatisfactions, la motivation et l’implication des collaborateurs non choisis, envisager des plans de formation individualisés pour miser sur l’évolution, sans certitude de réussite …(Source : Apec, Politiques et pratiques de mobilité interne des cadres dans les entreprises, juin 2013)
Côté managers, bien que l’accompagnement et le développement de leurs collaborateurs soit une de leurs priorités (étude EM Lyon/cabinet Hommes et Performances/Apec 2011), de nombreux managers ont encore des difficultés à les laisser « voler de leurs propres ailes » … cette attitude étant certainement liée à une méconnaissance des dispositifs d’accompagnement RH pouvant leur être proposé (accompagnement dans le recrutement, accompagnement dans la transition du départ du collaborateur, accompagnement dans la formation et l’intégration du remplaçant …) … tout ceci étant également lié à la confiance du manager en son entreprise et en ses solutions de remplacement pour maintenir le niveau d’activité de son service .

Côté collaborateurs ; on constate souvent un souhait d’évoluer en interne, vers une nouvelle fonction ou un nouveau métier mais la plupart n’en informent pas forcément leur Rh ou leur responsable hiérarchique (source : Apec, Panorama des mobilités professionnelles cadres 2012). C’est ainsi que souvent, le collaborateur choisit aussi la voie externe pour envisager son évolution professionnelle.
Je fais également ce constat au contact des salariés que j’accompagne en bilan de compétences. Le bilan est le moyen pour eux, d’envisager un cadre de réflexion et de mise en perspective de leurs souhaits, auprès de leur hiérarchie.
Ainsi donc les entreprises et les collaborateurs manquent parfois leur rencontre, faute de communication ou de moyens mis à disposition pour leur faciliter l’analyse et la mise en place de voies d’orientations et d’évolutions internes… afin de le permettre de continuer un bout de chemin ensemble, pour tous les enrichissements évoqués plus haut, tant pour le collaborateur que pour l’entreprise.
L’intervention du conseil dans ce genre de problématique, permet une prise de recul sur les pratiques Rh existantes, une analyse des postes vecteurs d’évolution, ainsi qu’un regard neutre auprès des collaborateurs en volonté de mobilité :
• La connaissance des métiers et des compétences transversales de l’entreprise,
• L’identification des profils de compétences des collaborateurs
• La mise en place d’une palette d’outils disponibles pour favoriser les évolutions : entretiens de carrière ou d’orientation, bilans professionnels, évaluations comportementales ou assessment pour évaluer la transférabilité des compétences ou les aptitudes managériales, par exemple
• formation des managers à la prise en compte des compétences de leurs équipes et à la réelle nécessité de leurs évolutions …/..

A quoi sert un bilan de compétences ?

Pour l’entreprise ou pour le salarié, découvrez à quoi sert de faire un bilan de compétences! Véritable outil de gestion de carrière, il est utile dans bien des situations, que l’on soit salarié, Rh ou manager.

Pour l’entreprise : comment utiliser bilan de compétences?

faire un bilan de comptences

Le bilan de compétences: un outil au service du manager

Vous souhaitez piloter l’évolution de carrière de vos salariés?

La loi Travail (LOI n°2019-486 du 22 mai 2019 – art. 11 (V) ), depuis Mai 2019, impose la tenue d’un entretien professionnel tous les 2 ans entre l’employeur et son salarié (Article L6315-1). Cet entretien est consacré à ses perspectives d’évolution professionnelle.

Dans ce cadre, nos clients Responsables RH et managers, nous sollicitent pour accompagner leurs collaborateurs dans: 

  • la gestion de leur carrière
  • une approche réflexive, en lien avec les évolutions de l’entreprise mais aussi les évolutions du travail
  • la recherche permanente de leur employabilité
  • la réflexion d’un « parcours évolutif » avec l’entreprise, afin de les « fidéliser », sur un marché de l’emploi florissant où les opportunités externes sont multiples …

et tout ceci, afin de disposer d’un plan d’actions réalistes, pour avancer avec l’entreprise.

Ainsi, le bilan de compétences est un des outils dont le manager dispose, dans sa mallette, pour aller plus loin, dans l’accompagnement professionnel de ses collaborateurs.

Accompagner la reprise d’un salarié après un Burn-Out grâce à un bilan de compétences

A la reprise d’un épisode de Burn-Out (ou d’épuisement professionnel), la vision du salarié a évolué.

Ses objectifs personnels et professionnels ne sont plus les mêmes et envisager son retour, nécessite de se poser et souvent, de revoir les missions.

Il s’agit souvent d’un « homme-clé », que vous ne souhaitez pas perdre au sein de l’entreprise.

Aussi, votre rôle, en tant que Rh ou manager devient celui d’un coach en gestion de carrière, de manière à aider votre collaborateur à rebondir professionnellement, au sein de l’entreprise.

L’objectif doit être WIN/WIN, pour lui, comme pour l’entreprise.

Donc, ce sera, pour lui:

  • le moyen d’accéder à de nouveaux challenges,
  • d’être plus aligné avec ses aspirations, sa personnalité et ses valeurs,
  • d’être donc forcément plus efficient pour l’entreprise.

Un bilan de compétences pour accompagner la mobilité interne

Votre entreprise ne cesse de croître. Vous souhaitez accompagner les collaborateurs de la première heure. Ceux qui connaissent l’entreprise depuis ses débuts et qui ont envie de s’investir encore plus dans l’aventure.

Cependant, ont-ils le profil ou la personnalité pour encadrer les équipes, intégrer les nouveaux?

Gérer des projets ou gérer des hommes, c’est le propre du cadre. Il n’en demeure pas moins que le management d’équipe constitue une étape essentielle pour élargir le champ de ses responsabilités en entreprise. Cela nécessite des qualités spécifiques, différentes du management de projet: savoir communiquer, être capable d’écouter; autant de qualités (ou soft skills) indispensables pour devenir manager d’équipe.

Au jour le jour, le manager se doit aussi de gérer les congés, d’évaluer ses collaborateurs, de décider des formations, …

Dans le contexte actuel, encore appelé VUCA* (Volatile, Uncertain, Complex , Ambigu) ou encore incertain et mouvant, le job du manager est de:

  • obtenir le meilleur de ses collaborateurs, pour atteindre les objectifs fixés
  • légitimer son autorité
  • s’approprier les objectifs de l’entreprise et les relayer, en suscitant l’implication

C’est tout l’art du management : obtenir sans imposer, écouter et savoir trancher et surtout, donner du sens.

Proposer de faire un bilan de compétences, dans ce cadre, c’est donner le moyen à votre collaborateur :

  • d’évaluer son potentiel pour une montée en compétences,
  • de repérer ses atouts mais aussi ses points de vigilance,
  • de l’accompagner à « monter la marche » en préparant, avec lui, l’accompagnement formation nécessaire.

Pour le salarié : A quoi sert de faire un bilan de compétences?

Vous vous posez des questions sur votre devenir professionnel et vous souhaitez faire évoluer votre carrière?

Vous envisagez une réorientation professionnelle, explorer votre potentiel et développer votre identité professionnelle.

Bonne nouvelle : le marché de l’emploi est plus que porteur !! Mais comment se diriger ? Où trouver du sens ? Donnez vous les moyens de réussir ces changements!

faire un bilan de compétences FRh Cinseil

Voici quelques exemples concrets :

  • Vous avez un projet de création d’entreprise ? Définir son projet personnel est une étape très importante, malheureusement souvent négligée !
  • Un projet de reconversion professionnelle ? Envisager une réorientation sans se tromper .. « mais quelle voie choisir ? je n’ai pas d’idée » …

Faire un bilan de compétences, c’est ouvrir le champs des possibles

Dans un premier temps, le bilan de compétences permet de :

  • vous permettre de creuser vos intérêts personnels et professionnels,
  • mieux vous connaître, sur le plan des valeurs et de votre personnalité,
  • ouvrir le champs des possibles, en découvrant des orientations qui vous ressemblent.

Faire un bilan de compétences, c’est aussi définir un plan d’actions réaliste et pragmatique

Et dans un second temps, les pistes d’orientation ainsi élaborées sont testées, en 3 étapes:

  • par l’étude de fiches métiers,
  • au travers d’enquêtes métiers réalisées auprès de professionnels,
  • au regard du marché du travail et de la réalité de leur mise en oeuvre (faisabilité, reprise d’études, étude des contraintes personnelles …).


En conclusion, le bilan de compétences vous aidera à répondre à ces questions, et vous permettra de:

  • envisager le job d’après,
  • mais aussi de concevoir un véritable plan de gestion de votre carrière,
  • savoir argumenter votre projet auprès d’un recruteur, d’un banquier ou d’un responsable de formation.

Pour faire un bilan de compétences chez nous, c’est ici

L’environnement VUCA* vous intéresse? une petite explication de Benjamin Chaminade ici

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